MONDE / EUROPE » Par Zhao Yusha Il est fait grand bruit autour de la venue de la grande démocratie du sud que serait l’Inde mais la preuve est faite que les guerriers par procuration de l’OTAN et des USA ne sont pas enclin au compromis et lient leur sort personnel à la guerre jusqu’au bout y compris nucléaire. Notez quele directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, qui a visité mardi la centrale nucléaire russe de Koursk a dit l’effroi devant la situation que génère “l’opération ukrainienne de Koursk”. Ceux qui y compris en France, à “goche” feignent de croire qu’il peut y avoir une position pro-otan qui ne conduise pas à la guerre sont confrontés au même bellicisme désespéré autant qu’au “racisme de classe” de ces gens-là incarné par Macron. (note et traduction de Danielle Bleitrach) Publié : 26 août 2024 23:34 
Le Premier ministre indien Narendra Modi rencontre Volodymyr Zelensky à Kiev, le 23 août 2024. Photo : VCG
La tentative du Premier ministre indien Narendra Modi à négocier la paix entre la Russie et l’Ukraine, ainsi que les liens de New Delhi avec Moscou, ont été mis à l’épreuve après que Kiev a laissé entendre que la signature du communiqué de la conférence de paix Suisse-Ukraine était une condition préalable à l’organisation d’un deuxième sommet sur la paix.
Modi a conclu vendredi une visite à haut enjeu en Ukraine. Lors de cette visite, Modi et le président ukrainien Volodymyr Zelensky ont fait référence à la Charte des Nations Unies et à la nécessité de respecter l’intégrité territoriale, ainsi qu’au deuil des enfants perdus dans le conflit.
Selon la BBC, le dirigeant ukrainien a accueilli Modi d’une manière « maladroite » et les sourires étaient rares.
Zelensky, tout en exprimant son soutien à l’Inde pour accueillir le deuxième sommet sur la paix alors que Kiev espère trouver un hôte parmi les pays du Sud, a posé une condition préalable.
« Mais je veux être franc, et cela s’applique non seulement à l’Inde, mais à tout État qui serait favorable à l’organisation d’un deuxième sommet. Nous ne serons pas en mesure d’organiser un sommet de paix dans un pays qui n’a pas encore adhéré au communiqué du sommet de paix”, a souligné Zelensky lors d’une réunion dimanche avec des journalistes indiens, selon le Kyiv Independent.
L’Inde n’a pas signé le communiqué conjoint lors du sommet suisse sur la paix en Ukraine, car elle a insisté sur la participation de toutes les parties, y compris la Russie.
La visite de Modi en Ukraine était censée être un voyage de « limitation des dégâts » pour apaiser les critiques de l’Ukraine et des États-Unis sur son précédent voyage en Russie, a déclaré au Global Times Qian Feng, directeur du département de recherche de l’Institut national de stratégie de l’Université Tsinghua.
Cependant, la visite s’est transformée en un défi face à la volonté de l’Inde de négocier la paix et à maintenir ses liens avec la Russie, a déclaré M. Qian.
Qian a prédit qu’il serait impossible pour New Delhi de revenir en arrière et de signer le communiqué conjoint du sommet de paix suisse, car une telle décision ruinerait les relations entre la Russie et l’Inde.
Qian a noté que le voyage de Modi s’est déroulé à un moment délicat alors que la Russie a claqué les portes des pourparlers après l’offensive de l’Ukraine dans la région russe de Koursk.
« L’Inde doit être prudente lorsqu’elle essaie de maintenir une relation équilibrée entre tous les pays. Sans une diplomatie délicate et la force de proposer un plan de paix satisfaisant, elle pourrait finir par se retrouver coincée dans une situation où plaire aux deux parties est une mission impossible », a déclaré Qian au Global Times.
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