Dans toute l’Europe il y a un mouvement de fond de refus de la guerre qui n’a pas d’expression politique et se heurte au consensus établi y compris au niveau de l’UE : désigner les conditions qui autorisent les forces politiques, les médias officiels ceux fonctionnant selon les « règles » (établies par qui?) celles de l’atlantisme, assurant la domination du capitalisme occidental et de ses vassaux face à la montée des mécontentements populaires. L’idée d’une guerre inévitable avec des « autocrates » menaçants fait partie du narratif avec lequel personne (la carrière du politicien en dépend et pour le PCF le plus désintéressé en matière d’ambition personnelle, sa survie limitée au nombre d’élus). Cette négation de la réalité est à la base plus encore que la question de l’immigration de la montée des fascismes devenue la caricature de l’expression populaire en faveur de la sécurité (emploi, pouvoir d’achat, refus de la guerre autant sinon plus que la peur du voisin). Partout des propositions de rupture avec cette « logique » apparaissent et donnent lieu à des propositions, ce n’est pas un hasard si c’est en Allemagne, dans les Balkans, dans les ex-pays socialistes, ceux où l’expérience du fascisme a pris le caractère le plus actualisé par rapport à la mémoire trafiquée de la seconde guerre mondiale. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

05/08/2024

7 août 2024

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que la Russie ne fermait pas la porte au dialogue avec les pays occidentaux sur les questions de coopération économique, de projets d’infrastructure, de sécurité et de formation d’une nouvelle architecture de sécurité en Eurasie.

MOSCOU (Sputnik) – Bodo Ramelow, le ministre-président de l’État fédéral allemand de Thuringe, a appelé samedi à la création d’une union défensive européenne avec la Russie.

« Tous les États participants doivent conclure un pacte de non-agression et former une communauté de défense qui se concentre sur la résolution des conflits sur le continent européen », a-t-il déclaré dans une interview accordée au Funke Media Group.

« Nous devons enfin penser à l’Europe dans son ensemble, et la Russie en fait partie », a ajouté M. Ramelow, qui est un politicien du parti de gauche Die Linke.

Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que la Russie ne fermait pas la porte au dialogue avec les pays occidentaux sur les questions de coopération économique, de projets d’infrastructure, de sécurité et de formation d’une nouvelle architecture de sécurité en Eurasie. Cependant, Moscou cherche de plus en plus à coopérer avec la Chine et les membres du bloc BRICS dans un contexte d’hostilité occidentale et de sanctions économiques.