L’économie américaine affiche de nouveaux signes de faiblesse avec de nouvelles données montrant que le taux de chômage est à son plus haut niveau en trois ans. Nous avons tendance en suivant notre système de propagande à seulement percevoir la campagne aux Etats-Unis selon les shows et narratifs des clips des candidats mais il y a d’autres facteurs qui jouent, aux USA (comme en Europe) l’inflation et le chômage repartis à la hausse. Quand on dit dans les deux cas que les facteurs internationaux n’ont pas d’importance par rapport à ces questions on sous-estime la manière dont le choix de la paix ou de la guerre joue réellement dans la perception non seulement de la “sécurité” du citoyen et de ses enfants, mais surtout le sacrifice de son pouvoir d’achat réel. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
par David P. Goldman2 août 2024
Le taux de chômage aux États-Unis a atteint 4,3 % en juillet, son plus haut niveau en trois ans, a rapporté le Bureau of Labor Statistics ce matin (2 août), alors que l’économie américaine n’a créé que 114 000 emplois, bien en deçà de l’estimation consensuelle de 175 000.
Les consommateurs américains, soutenus par une augmentation sans précédent des paiements de transfert fédéraux aux particuliers, ont soutenu la croissance du PIB au cours des deux dernières années, tandis que les investissements des entreprises étaient à la traîne.
La baisse des heures hebdomadaires à son plus bas niveau depuis la pandémie de Covid-19 a entraîné une baisse des salaires hebdomadaires nominaux des travailleurs américains. Après l’inflation, cela signifie une réduction de salaire en termes réels.
Plus tôt cette semaine, l’Institute for Supply Management des États-Unis a rapporté que « l’activité économique dans le secteur manufacturier s’est contractée en juillet pour le quatrième mois consécutif et la 20e fois au cours des 21 derniers mois ».
Les consommateurs ont représenté 1,6 point de pourcentage de la croissance annualisée du PIB au cours du deuxième trimestre de cette année, sur un total de 2,6 points de pourcentage de croissance annualisée.
Mais les consommateurs ne peuvent pas suivre l’inflation et les ventes au détail ajustées à l’inflation sont en baisse.
Les mesures de relance économique fédérales sous la forme d’une augmentation des paiements de transfert (subventions aux particuliers) ont été le principal moteur de la croissance nominale sous l’administration Biden, ainsi que la principale source d’inflation.
Les paiements de transfert sous l’administration Biden restent supérieurs d’environ 20 % à la tendance à long terme.
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