Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La face cachée d’Edmundo González, le “héros” de l’occident au Venezuela …

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La colère de Maduro contre le fasciste argentin Melei peut paraitre excessive au Français “démocrate” comme notre propagande en produit tant… mais quand on sait qui sont les gens que l’empire installe comme ses héros et que la propagande, y compris et surtout celle de “gôche’ celle d’un agent de la CIA comme Kamenka et d’autres, lancent comme des marques de savonnette, on frémit d’horreur… Voici donc qui était le challenger de Maduro. Notez que visiblement le régime ukrainien et ses banderistes sont en train d’être utilisés de la même manière en Afrique (ils se vantent désormais d’intervenir aux côtés des djihadistes en révélant le rôle permanent de déstabilisation et de terrorisme qu’ils prétendent assumer partout y compris en Europe). Notez que les tortionnaires d’Algérie ont été utilisés pour former ces gens-là, toutes les brutes tortionnaires du plan Condor que les Etats-Unis prétendent encore essaimer sur le continent et il semble que la France de Macron soit en train de rendre les mêmes services, en reprenant en Afrique le rôle de larbin des Etats-Unis en Afrique, tout cela s’aggrave pendant que certains s’amusent avec des gadgets aux jeux olympiques et se prennent pour des héros de la laïcité tandis que leur gouvernement soutient les assassins et les tortionnaires. (note et traduction de Danielle Bleitrach)

Par : Nadia Díaz Dans cet article : Central Intelligence Agency (CIA),AssassinatEl SalvadorOppositionVenezuela30 juillet 2024 | 20 | Partager sur FacebookPartager sur TwitterPartager sur WhatsAppPartager sur Telegram

Edmundo González, candidat à la présidence du Venezuela. Photo : Federico Parra/ AFP.

Nous ne pouvons pas oublier le rôle néfaste joué par Edmundo González Urrutia (candidat à la présidence du Venezuela pour l’extrême droite) au Salvador, alors qu’il était commandant en second de l’ambassade du Venezuela, avec l’ambassadeur Leopoldo Castillo, connu sous le nom de Matacuras.

Cela s’est passé entre 1979 et 1985, dans le cadre du plan Condor au Salvador et du projet de contre-insurrectionnel promu par le républicain Ronald Reagan contre le peuple salvadorien pour empêcher les forces révolutionnaires d’avancer, puisque le facteur qui a créé et prolongé la guerre civile a été l’intervention américaine.

La mission de l’ambassadeur Castillo et d’Edmundo González était d’être des agents de mort. Dans les documents déclassifiés de la CIA, en février 2009, Castillo a été mentionné comme coresponsable des services de renseignement qui ont coordonné, financé et donné l’ordre d’exécuter l’opération Centauro, qui a consisté en une série d’actions violentes de l’armée salvadorienne et des « escadrons de la mort » pour éliminer physiquement les communautés religieuses rassemblées autour de la recherche cohérente de la théologie de la libération, d’une solution pacifique et négociée à la guerre.

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Au cours des années où l’ambassade a été en charge de Castillo et González, l’armée et les escadrons ont laissé un solde de 13 194 civils tués, dont saint Oscar Arnulfo Romero, quatre religieuses de Maryknoll et les prêtres Rafael Palacios, Alirio Macias, Francisco Cosme, Jesús Cáceres et Manuel Reyes. Et bien qu’il n’ait plus exercé la fonction diplomatique, il était toujours conseiller auprès des structures de renseignement (pentagonito), lorsque les six jésuites et les deux ouvriers ont été assassinés le 16 novembre 1989.

Les crimes soutenus par l’administration de Leopoldo Castillo et de ses collaborateurs tels qu’Edmundo González sont considérés comme des « crimes contre l’humanité » et, par conséquent, ne sont pas soumis à un délai de prescription.

Il viendra un jour où ils devront rendre des comptes devant les systèmes judiciaires espagnol et salvadorien pour leur participation à l’extermination de religieux, de religieuses et de communautés pacifiques qui étaient du côté de la paix pendant la guerre qui a frappé le Salvador. Les terribles conséquences de ses actes perdurent encore.

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Salvador

Une république située en Amérique centrale, avec une population de 5,74 millions d’habitants. En raison de sa faible extension territoriale (21 041 km²), elle a la plus forte densité de population d’Amérique continentale. Une guerre civile de 12 ans encouragée par les États-Unis, dont le coût humain a atteint environ 75 000 vies, a pris fin le 16 janvier 1992, lorsque le gouvernement et la guérilla ont signé les accords de paix qui ont conduit à des réformes militaires et politiques. Ecured

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1 Commentaire

  • Bosteph
    Bosteph

    Vous avez raison, Mme BLEITRACHT, de signaler que les uknazes se vantent désormais d’ intervenir “pour le compte de l’ Occident” (traduisez “OTAN”) hors de l’ Ukraine – tout récemment lors d’ une embuscade anti-forces Malienne et Wagnerienne, puis même lors d’ une attaque de drones sur une base aérienne Syro-Russes près de Lattaquié . On peut être étonné (à moitié) de voir ces militaires uknazes si loin de leur pays en guerre – à leur place, se trouvent “les instructeurs/mercenaires” Occidentaux………….désormais particulièrement ciblés par les Iskanders Russes, notamment vers Odessa et Kharkov.

    Bien que je me doute que les instructeurs Occidentaux ne soient pas des saints (certainement pas !), on peut se douter que les uknazes “au service de l’ OTAN” doivent déverser toute leur haine envers les populations locales (Maliennes et Syriennes notamment).

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