Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Maduro dit à Milei ce que la majorité des “latinos” pensent de lui…

On mesure mal la passion qui étreint les peuples face au fascisme que veut leur imposer les USA… Il y a eu peu de gouvernements d’Amérique latine et de la Caraïbe pour oser appuyer la propagande des USA et des gouvernements européens, les gouvernements de l’Équateur, celui d’Argentine et du Paraguay, Saint Domingue, le Panama … mais les autres gouvernements ne sont pas prêts à se laisser entraîner dans une aventure sanglante … Il y a chez les Français de gauche, chez certains communistes qui sont allés jusqu’au bout de la liquidation quelque chose d’effrayant dans l’ignorance de ce qu’ils choisissent de fait d’entretenir par leur pseudo objectivité qui sur tous les continents leur fait de fait soutenir des bourreaux immondes qui continuent leur œuvre de mort, par la misère et la torture, l’assassinat. Il serait pourtant essentiel pour un parti communiste de comprendre ce à quoi est confronté partout le socialisme, les politiques de souveraineté et de progrès. De comprendre cette chose élémentaire : à quel point dans la situation actuelle toute tentative, y compris celle dérisoire de prétendre installer un gouvernement de gauche en France, non seulement est une lutte de tous les instants dans les pires difficultés et que ce peuple militant est le fruit d’une éducation, d’une expérience du fascisme. Il faut beaucoup d’organisation, de force politique pour savoir ce que l’expérience enseigne aux peuples du sud, à savoir que vivre sous blocus c’est très très difficile mais accepter la solution des yankees est encore pire.

Le président Nicolás Maduro s’en est pris au président argentin Javier Milei, affirmant qu’il est un « insecte, laid, lâche et stupide » qui ne « tient pas la route », tout en le qualifiant de « fasciste, nazi et traître ».

Il répondait à Milei qui avait déclaré sur ses réseaux sociaux : « Les Vénézuéliens ont choisi de mettre fin à la dictature communiste de Nicolás Maduro. Les données annoncent une victoire écrasante de l’opposition et le monde attend que la dictature communiste reconnaisse sa défaite après des années de socialisme, de misère, de décadence et de mort ». « L’Argentine ne va pas reconnaître une autre fraude et attend des forces armées qu’elles défendent cette fois la démocratie et la volonté populaire. La liberté avance en Amérique latine », a-t-il ajouté et condamné : « Dictateur Maduro, dehors ! ».

Par parenthèse, les forces armées viennent de se ranger aux côtés de Maduro…

Selon le Conseil électoral national vénézuélien, Maduro a gagné avec 51,2% des voix contre Edmundo González : « Le Venezuela peut dire aujourd’hui ce matin qu’il est debout et prêt à continuer à marcher sur son destin glorieux au 21e siècle. » « C’est un triomphe de l’espoir, de la vérité, de la voie indiquée par notre commandant Hugo Chávez pour construire une société alternative au capitalisme sauvage. Notre socialisme du XXIe siècle, avec le poids définitif du mouvement indépendantiste bolivarien et la charge spirituelle de notre Seigneur Jésus-Christ. Nous sommes le peuple du Christ. En outre, il a déclaré : « Ils ne pouvaient pas avec les sanctions, ils ne pouvaient pas avec les agressions, ils ne pouvaient pas avec les menaces. Ils ne pourraient pas et ne pourront jamais le faire avec la dignité du peuple vénézuélien. Le fascisme au Venezuela, terre de Bolívar et de Chávez, ne passera ni aujourd’hui ni jamais ».

« Nous ne sommes pas nés le jour des lâches, des tièdes, des timorés. Nous sommes nés le jour où la lumière du Libérateur a donné naissance à ce pays », a-t-il ajouté, remerciant Dieu pour les résultats qui marquent le triomphe de « la paix et de la stabilité ».

Entre-temps, il a indiqué : « Je l’ai dit : il y aura la paix avant, et il y en a eu, pendant, et il y en a maintenant. Et il y aura la paix, la stabilité et la justice après le 28 juillet à partir d’aujourd’hui. Ce que je demande en tant que président, c’est le respect de la Constitution, des pouvoirs publics et de la vie souveraine du Venezuela. Le respect de la volonté populaire ».

D’autre part, il a dénoncé qu’il y a eu une « attaque massive sur le système de transmission du CNE », qu’ils voulaient « empêcher le peuple d’avoir ses résultats officiels » et a déclaré : « Le peuple a dit paix, tranquillité, stabilité. La voix de la paix a triomphé et au Venezuela il y aura la paix, la paix, la paix pour notre patrie », a-t-il déclaré.

NB : Javier Milei sur les élections au Venezuela : « L’Argentine ne va pas reconnaître une autre fraude. Dictateur Maduro, dehors ». Le président argentin s’est pleinement impliqué dans les élections vénézuéliennes et a dénoncé une tentative de fraude de Nicolás Maduro. En outre, il a demandé l’intervention des forces armées.

PROVENANCE : https://www.nodal.am/…/maduro-respondio-a-milei-este…/

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1 Commentaire

  • Eric RUIZ
    Eric RUIZ

    Bonjour,
    Et qu’en est-il des affirmations des médias français concernant les propos de Lula et de Petro qui demandent de nouvelles élections présidentielles au Venezuela ?

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