Après la Chine les communistes russes disent leur soutien au Venezuela… Il faut mesurer à quel point il devient de plus en plus difficile pour les communistes français de parler d’autre chose que du rôle réel de l’impérialisme… Organiser comme l’ont fait certains une opération de diversion à partir d’une médiocre prestation de jeux olympiques, y voir la preuve du génie français alors que c’était une fois de plus éviter de mesurer l’opération immonde que recouvrait cette organisation excluant la Russie et acceptant des criminels comme le gouvernement israélien et surtout la maison mère les Etats-Unis… Faire un tapage dérisoire autour d’un schtroumph d’un style “pompier” et proclamer le blasphème la grande valeur libératrice quand on fait la main à toutes les opérations de blocus et d’assassinat des peuples donne la nausée, en tous les cas cette complicité dans les leurres déshonore les communistes qui s’y prêtent et une fois de plus lâchement évitent de dire ce qu’il y a à dire.. Ce n’est rendre service ni à la laïcité ni à l’émancipation humaine en prétendant ignorer ce que les progressistes et les communistes du monde entier saluent et le fait que seuls quatre ou cinq pays les plus pourris de l’Amérique latine se sont rangés du côté des Etats-Unis et de la propagande occidentale. Il est vrai que dans un parti où certains s’acharnent à interdire que l’on parle du socialisme, il est logique de refuser de voir les difficultés et les acquis des pays qui tentent un changement profond. Tout cela ne peut pas durer et on ne peut pas se lancer dans la plus hasardeuse des “participations” gouvernementales, sous le thème sympathique de la défense des services publics alors que l’on nourrit la guerre et que l’on ignore tout de ceux qui par le monde se collent aux problèmes alors que l’impérialisme tente de rendre cela impossible.. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop pour histoireet societe)
https://kprf.ru/party-live/cknews/227863.html
Le premier vice-président du comité central du KPRF, Y. V. Afonine, a commenté les résultats de l’élection présidentielle au Venezuela.
Le président socialiste vénézuélien Nicolas Maduro a été réélu pour un troisième mandat. M. Maduro est l’héritier de la cause de Chavez et est un représentant du Parti socialiste unifié du Venezuela.
L’élection présidentielle au Venezuela a été très disputée. Selon les données actuellement disponibles, M. Maduro a obtenu 51 % des voix, contre 44 % pour le candidat de droite Edmundo Gonzalez.
Le jour de l’élection, les instituts de sondage américains n’ont cessé de répéter que, d’après leurs sondages de sortie des urnes, Gonzalez était censé l’emporter. Aujourd’hui, les États-Unis ont mobilisé leurs satellites latino-américains pour une attaque politique contre Maduro. Le président argentin Milei, qui met actuellement en œuvre dans son pays des réformes chocs du style de Gaïdar, exige déjà que Maduro … reconnaisse sa défaite.
Il n’est pas exclu que les États-Unis eux-mêmes déclarent Gonzalez vainqueur et tentent d’organiser un autre coup d’État « coloré » au Venezuela. Mais je pense que cette tentative échouera à nouveau.
Washington a déjà essayé à plusieurs reprises de renverser le pouvoir socialiste chaviste au Venezuela, mais à chaque fois ces tentatives ont échoué. La première tentative de coup d’État contre Chavez a été organisée par les États-Unis en 2002, mais en vain. Par la suite, il y a eu de nombreuses autres tentatives pour renverser Chavez, puis Maduro. Aucune n’a réussi. Cette nouvelle tentative échouera également. Le peuple vénézuélien défendra son choix en faveur du socialisme.
Pourquoi les États-Unis s’obstinent-ils à se mêler du Venezuela et à interférer dans ses affaires intérieures ? Le Venezuela possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Certes, la plupart de ces réserves sont constituées de pétrole lourd, difficile à extraire. Toutefois, avec l’aide de pays technologiquement avancés comme la Chine et la Russie, il est possible de mettre en place une production à grande échelle de ce type de pétrole. Par conséquent, lorsque les réserves de pétrole les plus accessibles seront épuisées dans les vingt prochaines années, les ressources pétrolières vénézuéliennes joueront un rôle crucial.
Nous devons également garder à l’esprit que le Venezuela a exprimé son intérêt à rejoindre les BRICS. Ce sont les BRICS, avec le Venezuela et la Russie dans leur composition, qui pourraient s’avérer être l’alliance qui donnera le ton sur le marché mondial du pétrole.
Les médias libéraux russes ont écrit beaucoup d’histoires d’horreur sur le Venezuela ces dernières années. Ils prétendent qu’il y règne un chaos économique total. Mais c’est un mensonge. Oui, il y a des problèmes dans le pays. Ils sont principalement dus à la guerre économique et à la guerre de l’information que les États-Unis et tous leurs satellites mènent contre le pays depuis 25 ans, ainsi qu’au sabotage opéré par l’oligarchie locale pro-américaine. Cependant, malgré ces facteurs, le pays connaît également des réussites très importantes.
Par exemple, la construction massive de logements qui, moyennant des paiements symboliques, sont en fait presque gratuits, remis à la population dans le cadre du projet national Mision Vivienda. Avant l’arrivée des chavistes, la plupart des pauvres du Venezuela vivaient dans des bidonvilles situés dans les collines, souvent dépourvus d’eau courante et d’égouts. Sous le régime chaviste, ces personnes ont obtenu des logements modernes et confortables. Le projet est en cours depuis 2011. Son ampleur est considérable : 5,1 millions d’appartements ont déjà été construits dans le cadre de la Mision Vivienda. Si l’on tient compte de la taille moyenne des familles, ce sont environ 15 millions de Vénézuéliens qui ont emménagé dans ces appartements. La population du pays est d’environ 30 millions d’habitants. Autrement dit, près de la moitié de la population vénézuélienne a déjà bénéficié d’un logement confortable pratiquement gratuit ! Et le paiement des services communaux au Venezuela est purement symbolique. Soit dit en passant, ces logements au Venezuela ont été construits avec l’aide du Belarus, de la Russie et de la Chine, qui ont fourni des spécialistes et des technologies.
Il reste à regretter qu’en Russie, ces dernières années, nous n’ayons pas mis en œuvre quelque chose comme la « Mision Vivienda ». Imaginez qu’au cours des 13 dernières années, la moitié de la population russe – 70 à 75 millions de personnes – ait bénéficié d’un logement confortable fourni par l’État ! Sans avoir à contracter d’hypothèque. Nous aurions probablement un taux de natalité très différent dans notre pays, beaucoup plus élevé qu’il ne l’est aujourd’hui (une fois et demie inférieur au niveau de reproduction simple de la population).
Ce sont les résultats des élections qui illustrent le mieux ce qui se passe réellement au Venezuela : malgré les attaques constantes de l’opposition et des médias occidentaux, malgré la guerre économique menée par les États-Unis, les Chavistes remportent des élections totalement démocratiques depuis 25 ans. Aujourd’hui, ils viennent de remporter une nouvelle victoire.
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