Cet article de Libération qui n’implique pas la moindre autocritique de tous ceux, c’est-à-dire la totalité du monde poliatico médiatique français et en particulier sa “gauche” qui ont conduit l’Ukraine, après tant d’autres peuples et nations dans une terrible impasse en inventant des victoires, en diabolisant la Russie au lieu de prendre en compte ce que ce pays estimait sa sécurité face à l’OTAN ; en encourageant un nationalisme russophobe et inspiré du fascisme qui divisait la population ukrainienne et autorisait ce régime à massacrer son propre peuple… Tous ceux qui, comme nous Marianne et moi, sommes revenus avec des preuves, des témoins avons été interdits, considérés en dehors de toute démonstration comme des partisans de Poutine et pour accroître la stigmatisation traité de “staliniens” y compris par les “officiels” du PCF… Comme cela s’était déjà passé tant de fois en Yougoslavie, en Libye, en Irak, en Afghanistan, partout ceux qui plaidaient pour la paix et contre les livraisons d’armes ont été stigmatisés… Cela recommencera demain après une autre débâcle, un autre pays en ruine… Tant que l’on aura pas le courage de prendre pied dans la réalité d’un monde en mouvement, un monde complexe et dont les crises non résolues se retournent en boomerang sur notre propre “démocratie”. Comme le disait Marx, un peuple qui en opprime un autre ne peut pas être libre (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Lors d’un black-out partiel à Kyiv, le 6 juin 2024.© Roman Pilipey
Le temps presse en Ukraine, et il est cruel car il joue davantage en faveur des Russes. Alors que ceux-ci multiplient leurs frappes sur le pays, fragilisant chaque jour davantage les infrastructures et le moral du pays, les nouvelles en provenance des Etats-Unis ne sont guère rassurantes. L’avancée de Donald Trump dans les sondages était déjà préoccupante, mais l’identité de celui que l’ex-président a choisi comme numéro 2 s’il était réélu est carrément une catastrophe. Le sénateur James David Vance est en effet un des principaux adversaires du soutien des Etats-Unis à l’Ukraine. Si le tandem accédait au pouvoir, il ne faudrait pas attendre longtemps avant que l’aide américaine à Kyiv soit remise en question. Or l’armée ukrainienne a désespérément besoin d’armes occidentales si elle veut continuer à résister au rouleau compresseur russe qui broie hommes et infrastructures.
Depuis le début de l’année, 90 % des centrales thermiques et hydroélectriques du leader national de l’énergie a été détruit par les missiles russes. Une catastrophe quand la température frôle les 40 degrés l’été et plonge en dessous de zéro l’hiver, un drame pour la vie quotidienne et économique du pays. Les Ukrainiens ont beau faire preuve depuis le début de la guerre d’une résilience hors norme, il devient délicat de réparer les centrales endommagées plusieurs fois de suite et il va finir par être difficile de vivre dans un pays privé d’électricité. Pour tenter de plaider sa cause, le président ukrainien arpente inlassablement le monde, la semaine dernière à Washington, cette semaine au Royaume-Uni. Réclamant de l’aide avec d’autant plus d’insistance que le Premier ministre hongrois profite au même moment de sa présidence du Conseil de l’Union européenne pour mener à Moscou et Pékin une soi-disant «mission de paix» qu’aucun pays européen ne lui a confiée. Pour le plus grand bonheur des Russes qui misent, pour emporter la victoire, sur un épuisement progressif des forces ukrainiennes et de leurs soutiens.
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