La plus value… à la base du profit. J’ai tout compris le jour où dans une unité sidérurgique ils avaient refusé d’arrêter la production alors qu’un ouvrier était tombé dans les brames en fusion du laminoir. La Plus value ce temps où ils achètent la force de travail pour la faire oeuvrer pour leur profit… c’est-à-dire du travail non payé accompli par le travailleur pour le capitaliste, ce qui est la base de l’accumulation du capital. … Ne pas confondre s’il vous plait travail et force de travail, qui correspond à la consommation de capital constant pendant l’unité de temps considérée, n’est que transférée pendant le processus. Nous avons abandonné la formation des militants, mais les faits demeurent. Eux, il savent aller à l’essentiel. Ce n’est pas qu’ils soient plus intelligents que les autres mais ils ont une idée et une seule à laquelle ils soumettent tout: le profit. A défaut de les rendre moins puérils, cupides, arrogants ça les rend diantrement efficaces pour eux… Ils contraignent le personnel médical à agir selon leur méthode du marché: le tri sélectif entre ceux qui ont le droit de vivre et les autres qui ne sont que charbon pour leur four… ET face à cette obsession que trouvons-nous ?
Le président du Medef Geoffroy Roux de Bezieux (ça ne s’invente pas) estime, dans une interview publiée samedi dans Le Figaro, qu’il faudra à l’issue de la crise engendrée par l’épidémie de coronavirus se poser la question “du temps de travail, des jours fériés et des congés payés” pour accompagner la reprise économique. Le temps de travail, pour que s’accroisse la part de ce temps de travail sur laquelle ils fondent l’accumulation de leurs profits, en nous faisant croire que ceux-ci “ruisselleront sur nous ” Les profits d’aujourd’hui font les emplois de demain depuis combien de temps nous répètent-ils ces sornettes? Vive la crise nous ont-ils dit avec Tapie, en allant jusqu’à embaucher un renégat déçu du “communisme “un certain Yves Montand… Il s ont inauguré le néo-libéralisme avec cette comédie, avec un président de “gôche”, MItterrand… Et ils continuent à se présenter en sauveurs?
Le président du Medef Geoffroy Roux de Bezieux estime, dans une interview publiée samedi dans Le Figaro, qu’il faudra à l’issue de la crise engendrée par l’épidémie de coronavirus se poser la question “du temps de travail, des jours fériés et des congés payés” pour accompagner la reprise économique.
“L’important, c’est de remettre la machine économique en marche et de reproduire de la richesse en masse, pour tenter d’effacer, dès 2021, les pertes de croissance de 2020”, déclare le président de la première organisation patronale française.
“C’est la création de richesses qui permettra d’augmenter l’assiette des impôts et donc les recettes, et ainsi de rembourser la dette accumulée pendant la crise”, ajoute-t-il.
“Ensuite, il faudra bien se poser la question tôt ou tard du temps de travail, des jours fériés et des congés payés pour accompagner la reprise et faciliter, en travaillant un peu plus, la création de croissance supplémentaire”, juge le patron des patrons.
L’épidémie a fait déjà 14.000 morts, comptabilisés dans les hôpitaux en France, beaucoup auraient pu être évités par une juste politique de prévention, «… D’un point de vue médical stricto sensu en France comme en Italie, en Espagne et encore plus aux Etats-Unis, la grande majorité des décès pourraient être évités. Les mécanismes de sélection brisent le cœur du personnel de santé, dont la mission est de sauver des vies. »
Vous contraignez à pratiquer selon votre méthode: le tri sélectif entre ceux qui méritent selon vos critères ou non de vivre. Demain, vous continuerez et c’est ça ce que dit votre discours monsieur Geoffroy Rous de Bezieux.
la maladie a fait apparaître la manière dont les intérêts privés que Geoffry Rous de bezieux défend sont à l’origine de la prolifération de l’épidémie, comme elle a fait apparaître à quel point les “régimes spéciaux” sont ceux qui ont payé le plus lourd tribut à l’incurie gouvernementale et patronale. De cela cet aristocrate patronal ne tire aucune leçon au contraire. Il reprend le gouvernail et dit ce qu’il veut haut et fort. Son arrogance va jusqu’à nous tracer la feuille de route, le travailleur payera doublement la note, en exploitation renforcée, il ne s”agit même plus de la plus value relative (celle liée à la productivité) non retour à la plus value absolue (augmentation du temps de travail sans salaire supplémentaire). Et il paiera en temps que citoyen par un impôt, une austérité qui le privera y compris de ses services publics, comme en 2008. Déjà on entend ci et là, on est prêt à laisser tomber pour un temps la réforme des retraites si vous acceptez notre projet de surexploitation tout azimut sans bien sur aucun contrôle ni dans l’entreprise, ni sur les dépenses de l’Etat. C’est ça l’union sacrée…
Comme d’habitude, une exploitation renforcée et lapart essentielle voir en totalité de ce que va verser l’Etat et que l’on demandera au contribuable de rembourser en lui imposant toujours plus d’austérité.
Face à ce qui serait la pire récession enregistrée dans l’Hexagone depuis 1945, le gouvernement a annoncé vendredi que le plan de soutien à l’économie serait porté à 100 milliards d’euros contre 45 milliards initialement prévus, en additionnant la totalité des mesures budgétaires et de trésorerie en faveur des entreprises.
On voit déjà se presser à leur porte, la collaboration de classe, Laurent Bergé: souvenez-vous de ce que nous disions, quand on rétablira l’esclavage la CFDT négociera le poids des chaînes, nous y sommes. Le patronat plaide pour en finir avec le confinement et l’envoi au travail de gens non immédiatement utile à la survie mais à leurs profits, toujours sans protection ni masque, par la faim, le chômage, l’absence de mesure pour assurer un véritable confinement. Comment appelez vous ça sinon l’esclavage et bien la CFDT est déjà là pour aménager.
Ne pas se faire d’illusion, le patronat, le capital pense qu’il y a assez de pauvres, de gens misérables pour répondre à sa demande si ce n’est en France il y en aura dans le sud… on les mettra tous en concurrence pour un morceau de pain et s’il en meurt au passage ça soulagera la planète…
Parce que tandis que les jets privés poursuivent leurs vols vers de luxueux séjour, le trafic des classes moyennes et des pauvres s’est interrompu et la planète revit, c’estça qu’ils vous disent. Salauds de pauvres…
Et là dessus, il y a le grotesque de certains verts, les vegans,les adeptes de techniques du bien être qui ne l’articulent pas avec la misère des êtres humains, mais en font un art réservé à une élite. Certes il y a des gens qui ont le dos droit, un maintien élégant, et ce parfois jusqu’à un âge avancé. Toutefois la condition pour en arriver là demeure l’argent qui est bien plus salutaire aux dos recourbés, aux obèses que l’art de se bien conduire.C’est pour cela que tout ce que l’on pourra faire pour aider la planète autant que le développement humain ne peut se passer de la fin de ce système…
A quoi sert mon tri sélectif si les éboueurs n’ont ni masque, ni gant… Comment concevront-il son respect eux dont on ne respecte pas la vie?
Enfin dernière remarque face à cette gifle patronale qui nous est flanquée sans état d’âme: est-ce que vous croyez que ces gens-là céderont la place sans qu’on les chasse à coups de pied dans le cul, sans que se dresse devant eux une force organisée, disciplinée, un véritable instrument de combat contre leur Etat, leur répression, leur armée et leur presse aux ordres?
Danielle Bleitrach
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