ce que la rencontre entre Rachida Dati et Hidalgo peut produire dans tous les domaines nous l’avalons depuis plus de trente ans, l’ère Mitterrand, ses courtisans, la gauche avec Bernard henry Levy et Glucksman avec en contrepoint l’invraisemblable Onfray , trop c’est trop… Déjà le type qui à Marseille a accueilli la flamme sous prétexte de conformités avec les stéréotypes marseillais, alors que cette ville a toujours eu de véritables mélomanes, des groupes originaux, non il a fallu le pire.. Et voilà ce que représente Paris désormais…
Les festivités organisées à l’occasion des Jeux Olympiques de Paris ont débuté au mois de mai, pour l’arrivée à Marseille de la flamme olympique sur le vieux port, avec le Belem, en présence du rappeur Jul. Pour son arrivée dans la capitale le jour de la Fête nationale, l’ex-Miss France Sylvie Tellier avait été sollicitée, de même que la chanteuse et actrice Arielle Dombasle. La compagne de Bernard Henri-Lévy a affirmé s’être méticuleusement préparée pour l’occasion, elle avait même écrit un titre spécialement pour l’occasion et dévoilé quelques jours en amont : Olympics. “Il a été imaginé à partir de la Septième symphonie de Beethoven sur laquelle j’ai écrit des paroles. Dans la continuité des autres chansons d’Iconics (son dernier album, ndlr), il rend hommage aux premières championnes des Olympiades, les femmes notamment, mais finalement à tous les athlètes, incarnation du dépassement de soi”, a confié l’artiste sociétaire des Grosses Têtes à Point de vue. Bref on sent souffler l’esprit de Paris celui des Versaillais qui ont scellé l’union de tous les conservatismes avec les ridicules bourgeois… tel que le pensent ces gens là qui ont littéralemnt monopolisé le champ culturel…
Comme son compagnon, Arielle Dombasle n’a aucun sens du ridicule, dans l’art redoutable du conformisme bourgeois de “péter plus haut que son cul” dans le goût des citations et pots pourris sur le mode de l’almanach Vermot, ainsi elle a confirmé qu’elle voulait “une sorte d’hymne à la joie”, “quelque chose qui soit glorieux et qui évoque des harmonies de marche, comme une musique qui pourrait être interprétée par la Garde républicaine”, a-t-elle renchéri, alors que le jour-même l’armée défilait sur les Champs-Élysées pour le traditionnel défilé du 14 juillet devant le président de la République Emmanuel Macron et, entre autres sont épouse ainsi que le Premier ministre Gabriel Attal. C’est dans la logique du rapt de la Révolution française par les grotesques de la bourgeoisie au service du capital, Arielle Dombasle a donc performé ce titre Olympics sur le parvis de l’Hôtel de Ville de Paris le jour de la Fête nationale.
Le résultat devrait releverf du crime de haute trahison et entre nous jadis les mêmes qui tentaient de nous fasciner avec les spectacles de demi-mondaines ont executé Mata Hari pour moins que ça pour tenter toujours l’art et la manière de nous faire gober la guerre …
Après un tel spectacle censé représenter la France aux yeux de la planète, on peut commencer à comprendre comment on en arrive, quand on est un poète à trouver une étrange beauté à l’horreur des tranchées… Il est vrai que la balle, elle n’avait pas raté Guillaume Appollinaire…
Voici le casque d’artilleur du célèbre poète Guillaume Apollinaire. Au Bois des Buttes près du Chemin aux Dames, le 17 mars 1916, alors qu’il se détend dans son abri de tranchée en lisant une revue, Apollinaire est atteint à la tête par un éclat d’obus qui transperce son casque. Il sera opéré avec succès mais affaibli par sa blessure, il meurt à Paris le 9 novembre 1918 de la grippe espagnole.
Il écrivait en 1915 à un ami: “La vie du fantassin au front est ce qu’il y a de plus mystérieux au monde, de plus désolé, et de plus héroïque. Et je vous fais grâce de ce qui est la guerre même et dont l’horreur, le mystère et la sauvage beauté sont indescriptibles.”
Le casque est conservé à la Bibliothèque historique de la Ville de Paris
Pour mémoire souvenz-vous de l’ouverture des jeux à Pékin mais aussi qu’à Paris le passage de la flamme avait donné lieu à un spectacle organisé par Robert menard, flanqué de quelques Tibétains en costume pour interdire le passage…
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