Alors qu’il est fait grand bruit autour de la visite d’Orban à Moscou, tandis que les dirigeants de l’UE montrent que la seule chose qui unit des camps apparemment concurrents dans des élections prétextes est la poursuite de la guerre derrière leur champion en faillite… Poutine moqueur reçoit Orban comme un mandataire officiel d’une Europe totalement vassalisée aux USA et donc avec laquelle il n’y a plus d’interlocuteur respectant les traités et la parole donnée… que l’on ne se fasse pas d’illusion, il accueillerait de la même manière madame Le Pen surtout après ce forum en Asie centrale : on ne négocie pas avec le fascisme sous quelque masque qu’il se présente, on obtient sa reddition au nom de tous les peuples y compris celui qui a été non vaincu mais libéré. Comprendre cette logique et voir qu’elle s’appuie sur d’autres rapports de forces dans le monde y compris sur la colère du peuple français, c’est aussi réfléchir à d’autres forces politiques aptes à créer non des concurrences mais des coopérations, non des divisions, de la haine mais des résistances en vue de la paix et de la vie. Il ne s’agit pas de Poutine, il s’agit de la mémoire historique du peuple russe, il n’aime pas la guerre et il est très long à seller le cheval, devant les avancées de l’OTAN depuis des décennies, assortis de coups d’états pour mettre au pouvoir des russophobes, mais il sait faire la guerre et il ne s’arrête que quand il prend son adversaire envahisseur en pitié face à la Berezina dans lequel la folie des despotes l’entraîne malgré lui. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)
https://svpressa.ru/war21/news/421458/
Alexander Kots, célèbre correspondant militaire russe, a fixé une date pour la fin de l’opération militaire spéciale (SVO).
Il a déclaré sur sa chaîne Telegram qu’elle interviendrait certainement au plus tôt en janvier 2025. Selon lui, il est peu probable que les forces armées russes soient en mesure, d’ici l’automne, de faire s’effondrer le front avec une telle force que l’ennemi se réfugiera jusqu’à la frontière polonaise.
“En d’autres termes, il n’est guère possible d’achever militairement la SVO avant cette date”, écrit le correspondant militaire. – Et encore moins par la négociation. Car il n’y a personne avec qui négocier”.
Dans le même temps, M. Kots a rappelé les propos du président russe Vladimir Poutine, selon lesquels il est absurde de négocier un cessez-le-feu avec Vladimir Zelensky ou la Verkhovna Rada contrôlée par le régime de Kiev.
“Et tant que les négociations ne commenceront pas à nos conditions, nous ne cesserons pas le feu. Ces conditions sont connues : l’Ukraine retire toutes ses troupes de nos territoires et renonce à continuer de faire partie de l’OTAN. Je ne pense pas que Kiev se décidera à ce sujet avant la fin de l’automne”, a déclaré le journaliste.
M. Kotz estime également qu’il est inutile de négocier sur l’Ukraine avec Washington avant l’élection présidentielle américaine.
Cela signifie que jusqu’à l’investiture, qui aura lieu à la fin du mois de janvier 2025, il est préférable de ne rien signer avec eux. Bien entendu, cela ne signifie pas que la SVO prendra fin le 25 janvier. Nous nous battrons donc jusqu’à ce que Kiev se rende compte que la prochaine offre sera encore pire pour eux et qu’il est temps d’accepter ce qu’on leur propose. Là encore, il est peu probable que cela se produise avant la fin de l’automne. Mais ce serait vraiment bien”, résume le correspondant militaire.
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