Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Dans le cadre de la Confusion actuelle, l’Humanité montre son soutien sans faille à l’OTAN et à la CIA

En soutenant le RN, comment la Russie prépare son assaut sur le Palais Bourbon… avant Matignon ? Voilà ce qu’ose publier le journal l’Humanité et un tel article témoigne bien de l’opération qui est actuellement tentée sur le PCF, profiter de la détestation de LFI et RN, du refus légitime du fascisme, pour faire avancer derrière Glucksmann, Attal, les conjurés de Montreuil et la “gauche” parisienne, un pseudo gouvernement de salut public totalement atlantiste et prenant les juifs et les minorités pour prétexte, selon la logique des “démocrates”, en train de préparer la fascisation de la France en choisissant de fait la guerre et les marchés financiers derrière une entente “républicaine” dont le seul enjeu réel est la poursuite de la guerre en Ukraine. Ce n’est plus un individu, Kamenka, un stipendié de la CIA, un chroniqueur de LCI, c’est l’orientation politique du journal qui tombe le masque avec cet article. Le prochain acte sera-t-il de faire battre tous les députés réellement communistes et créer un groupe dans lequel les liquidateurs accueillant des transfuges de la FI type Clémentine Autain pourront faire du groupe communiste les adeptes de cette alliance “républicaine” qui nous mène directement à une vague en faveur de Marine Le Pen aux présidentielles. Le PCF, celui qui a tenté d’émerger au 38e Congrès étant définitivement liquidé tout ce qu’on a cru pouvoir sauver par compromis étant liquidé, de cela aussi il faudra faire l’analyse et qui a favorisé cette dépossession des communistes. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Sommes-nous Marianne et moi des relais de Poutine, il y a déjà eu une pseudo chercheuse du nom de Cécile Vayssier qui avait raconté les mêmes ignominies que l’Humanité elle a été condamnée pour diffamation… que cet interview de Marianne soit envoyé comme la simple preuve de la honte de ceux qui sont achetés par la CIA et mentent dans le journal de Vaillant-Couturier, Marcel Cachin et tant d’autres et qu’ils ont prostitué…

D’après un recensement de l’Humanité, une vingtaine, au moins, de candidats en lice pour le RN et ses alliés de droite extrême peuvent être considérés comme des relais d’influence, directs ou indirects, de Vladimir Poutine.

Politique

8min

Publié le 3 juillet 2024 Mis à jour le 3 juillet 2024 à 19:07

Thomas Lemahieu

L’histoire se répète, mais cette fois, d’abord comme une farce, puis comme une tragédie. En 2017, à deux semaines du premier tour de la présidentielle, Marine Le Pen avait fièrement posé au siège de son parti devant un triptyque monumental offert par une admiratrice russe la représentant en majesté aux côtés de Donald Trump et Vladimir Poutine. En 2024, trois jours avant le second tour des législatives anticipées, tout a disparu d’un coup de baguette magique au Rassemblement national (RN).

Quand il s’agit de mettre en cause éhontément la loyauté des binationaux, Jordan Bardella n’a qu’un exemple aux lèvres, répété à l’envi depuis la dissolution : celui d’un « Franco-Russe » qui ne devrait pas finir « à la tête d’une centrale nucléaire » ou « travailler au ministère des Armées ». Sur le terrain, ça peut donner des situations moins cocasses qu’il n’y paraît.

Des candidats kremlinophiles

Ainsi, dans la deuxième circonscription de Mayenne, Svetlana Quellier, la suppléante RN connue comme propriétaire d’une boîte de nuit, a choisi de concourir sous son deuxième prénom, Géraldine. « Svetlana a une connotation russe qui peut être mal perçue », a-t-elle confié benoîtement à Ouest-France. Militaire à la retraite et candidat titulaire des lepénistes sur place, Jean-Michel Cadenas n’a pas ces fausses pudeurs : sur les réseaux sociaux, lui n’hésite pas à agonir les Ukrainiens et les Occidentaux pour mieux célébrer Poutine, minimisant le massacre de Boutcha ou relayant une fausse nouvelle sur la démission de l’ambassadeur de France à Kiev.

D’après un recensement réalisé par l’Humanité à l’échelle du pays, les candidats kremlinophiles, voire poutinolâtres, présentés par le RN et ses alliés de la droite extrême, sont au moins une vingtaine : une poignée ont déjà été élus, l’écrasante majorité reste en lice. Dans un rapport paru en début de semaine sur les stratégies de subversion du régime russe (lire notre encadré), David Chavalarias, directeur de recherches au CNRS, relève : « À l’heure des législatives de 2024, le Kremlin a rarement été aussi présent sur le territoire français. Le RN n’a jamais eu autant de candidats à avoir entretenu des liens directs avec le Kremlin ou à avoir affiché publiquement des positions pro-Poutine. »

La Russie influence-t-elle les législatives en France ?

Une enquête réalisée par David Chavalarias, directeur de recherche au CNRS, pointe des ingérences numériques menées par des acteurs liés au régime russe sur X. La stratégie (promouvoir la désinformation sur les réseaux sociaux en diffusant ou en amplifiant des messages complotistes et des fausses nouvelles) et l’objectif (polariser la société française) ne sont pas une surprise. Toutefois, l’extrapolation de ce rôle jusqu’à permettre l’élection du RN – comme cela avait été dit pour Donald Trump aux États-Unis, en 2016 – est largement critiquée par de nombreux spécialistes de la guerre informationnelle russe. Des membres du renseignement français émettent des doutes sur l’exagération de la capacité d’influence russe. « Force est de constater que cette hypothèse n’est pas confirmée par les données analysées. Les travaux réalisés depuis 2016 sur l’influence russe vont d’ailleurs plutôt dans le sens d’un effet au mieux très limité. Car la question de la réception et des effets de ces ingérences reste encore largement méconnue », tempère Maxime Audinet, chercheur à l’Institut de recherche stratégique de l’École militaire.

Dans le lot, la famille Le Pen tient son rang, évidemment. Avec la présidente du RN elle-même, déjà élue dans la 11e circonscription du Pas-de-Calais, bien sûr : outre les prêts bancaires pour ses campagnes précédentes, ses multiples visites en Russie, avec en point d’orgue sa réception par Poutine en 2017, elle défendait, dans son programme pour la dernière présidentielle en 2022 – promptement effacé ces dernières semaines –, l’idée d’une « alliance avec la Russie sur certains sujets de fond », dont la « sécurité européenne » qui « ne peut exister sans la Russie ».

Sa sœur, Marie-Caroline Le Pen, au second tour dans la 4e circonscription de la Sarthe, a été accueillie, non sans faste, pendant l’Euro de foot de 2018 par l’oligarque nationaliste Konstantin Malofeïev. Tout ça dans le but d’intégrer Philippe Olivier, son mari à elle – qui est aussi une figure dans l’entourage de Marine Le Pen –, dans un projet confidentiel visant à réaliser une« union des extrêmes droites européennes » afin de servir les intérêts du Kremlin. Tout comme l’ex de la cheffe, Louis Aliot, Philippe Olivier a participé à des missions de « contrôle » des opérations électorales en Russie…

À propos des « observations internationales » servant à cautionner des scrutins à tout le moins biaisés, le RN a livré à Poutine de très nombreux élus depuis l’annexion de la Crimée en 2014. Emmenés, bien souvent, par l’eurodéputé Thierry Mariani, qui, au sein de l’appareil, a pris le relais d’Aymeric Chauprade dans ce domaine, une dizaine d’entre eux sont aujourd’hui candidats à ces législatives : Virginie Joron (2e, Bas-Rhin), Frédéric Boccaletti (7e, Var), Bruno Bilde (12e, Pas-de-Calais), Dominique Bilde (4e, Meurthe-et-Moselle), Julie Lechanteux (5e, Var), Hélène Laporte (2e, Lot-et-Garonne), Jean-Lin Lacapelle (5e, Loiret), Andréa Kotarac (2e, Ain), Joëlle Mélin (9e, Bouches-du-Rhône) et Ludovic Pajot (10e, Pas-de-Calais). Tandis que Laporte décrit l’expérience comme « une leçon de démocratie » et que Kotarac participe également, avec Marion Maréchal Le Pen, à un forum économique à Yalta en 2019, Lacapelle prend la pose affublé d’un tee-shirt à l’effigie de Poutine. Ajoutant, pour épater les réseaux sociaux : « Jamais sans mon ami Vlad ! »

Les bons amis bien placés

Parmi tous ces « amis » qui, outre l’investiture du RN, pourraient prétendre à l’onction du Kremlin, une figure se distingue plus nettement encore. En ballottage dans la 3e circonscription du Cher, Pierre Gentillet, copain de Jordan Bardella et de Sarah Knafo – la compagne de Zemmour –, invité quasi permanent de CNews et d’autres canaux d’extrême droite plus confidentiels (Radio Courtoisie ou TVLibertés), cofondateur du syndicat d’ultradroite la Cocarde étudiante et conférencier à l’Institut Iliade – le think tank identitaire de Jean-Yves Le Gallou –, a bâti sa carrière politique sur une forme de poutinisme pur jus.

Avec Thierry Mariani pour mentor, à la Droite populaire (UMP) puis au RN, il participe, depuis dix ans, à toutes les initiatives « pour le rapprochement franco-russe », du Cercle Pouchkine au Dialogue franco-russe. Le désormais candidat RN à Bourges en appelait, par exemple, en 2014, à une « droite tournée vers Moscou parce que souverainiste, russophile parce que gaulliste », face à une « gauche russo-sceptique parce que droit-de-l’hommiste ». De quoi inquiéter sur un territoire où pullulent les implantations liées à l’industrie de la défense…

Dans cette mouvance « souverainiste » qu’absorbe goulûment le RN aujourd’hui et que l’homme fort du Kremlin fascine, Guillaume Bigot, lui aussi éditocrate chez CNews et candidat RN à Belfort, offre un profil complet : sexiste, climatosceptique, antivax et… complaisant avec le Kremlin. « Vladimir Poutine a refait de la Russie une puissance respectée », saluait-il au lendemain de l’offensive en Ukraine.

Dans la 1re circonscription de la Nièvre, Charles-Henri Gallois, dirigeant du micro-parti Génération Frexit, investi par le RN, ne dissimule pas non plus son tropisme sur la chaîne de « réinformation » TVLibertés : « Le peuple russe est un peuple qui avance parce que, en Russie, il y a ce sentiment national et ce sentiment de destin commun. »

Ancien de Debout la France et proche de Jean-Philippe Tanguy, avec qui il est passé au RN, Rémy Berthonneau, animateur d’un site faisant – à coups d’archives gaullistes – de la contrebande pour l’extrême droite de nos jours, avance en tenue de camouflage dans la 12e circonscription de Gironde. « Je n’ai plus de liens avec la Russie », jure-t-il dans Sud-Ouest.

De manière à effacer à la va-vite son passé de dirigeant de Cifal, à Moscou, une entreprise spécialisée dans le commerce international, au cœur des réseaux d’affaires à tel point qu’elle est aujourd’hui dans le viseur du Parquet national financier pour corruption d’agent étranger… Cerise sur le gâteau pour ce petit milieu : Nadejda Rémy – qui n’a pas changé son prénom russe –, l’épouse du patron de Cifal, Gilles Rémy, est candidate RN dans la 2e circonscription du Val-d’Oise.

Sur le même thème

« Le RN n’a pas de réel programme en matière de politique étrangère » : l’analyse de Bertrand Badie

Dans cette galerie, un dernier personnage attire l’attention. Vieux grognard de la droite ex-républicaine, Jacques Myard reprend du service à l’occasion de ces législatives, sous l’étiquette de l’alliance des extrêmes droites (LR Ciotti et RN) dans la 5e circonscription des Yvelines.

Membre de très nombreux cercles nettement pro-Poutine – comme Geopragma ou CF2R –, le gaillard estime que Poutine n’est pas « le seul fauteur » de la guerre en Ukraine. Observateur lors de la dernière élection présidentielle en Russie en mars – en compagnie, cette fois, du néofasciste Yvan Benedetti et du dirigeant du RN en Charente-Maritime Jean-Marc de Lacoste-Lareymondie –, l’ancien général Dominique Delawarde apporte, dans l’une de ses dernières publications, un soutien à Myard aux accents pour le moins choquants, qualifiant son adversaire, Yaël Braun-Pivet, la présidente Renaissance de l’Assemblée nationale, de « sayan émérite » – un mot hébreu qui désigne des « agents dormants établis hors d’Israël ». Comme quoi, avec l’extrême droite, l’histoire bégaiera toujours…

Vues : 397

Suite de l'article

8 Commentaires

  • Lemercier Denis
    Lemercier Denis

    Chère Danielle,
    J’avais remarqué cet article et puis aussi, le même jour, à propos d’une nécrologie de Dumas, une petite touche concernant Khadafi : “Dumas défenseur de salauds (le colonel Khadafi par exemple)” (je cite). Vive l’OTAN et ses crimes.

    Répondre
  • michel
    michel

    Du jamais vu !!!!!
    Hier en faisant des courses dans le super marché Casino à côté de chez-moi,il y avait exposé bien en vue,avec” La Provence” le journal “L’Humanité”.
    C’est incroyable car dans ces super-marchés bien souvent il n’y a même pas “La Marseillaise”.
    C’est “bizzare”qu’un journal comme l’Huma se retrouve exposé aux caisses de super-marchés.
    Que cherchent-ils ???

    Répondre
  • Robert Gil

    la vrai question est : les USA manipulent-ils la politique française ?

    Répondre
    • admin5319
      admin5319

      Oui et ma colère ne date pas d’aujourd’hui contre ceux qui nous envoient la propagande de sites merdiques pour éviter aux communistes de faire leur propre analyse… Voici ce que j’écrivais déjà il y a 9 ans dans facebook:
      ‘en ai marre de ces militants communistes naifs ou imbéciles qui systématiquement publient des articles en provenance de réseau international, les moutons enragés quand ce n’est pas ouvertement quenel ou desouches tout cela pour sortir des merdes infondées… Ils feraient mieux d’exercer leur réflexion politique de communistes au lieu de relayer les sites fantaisistes et fascistes… Quelle déchéance intellectuelle de ce parti…
      C’est toujours le même problème, des gens paresseux se font le véhicule d’un pseudo antiùpérialisme et ignorent totalement la nécessité de reconquérir le PCF, ils prennent leur médiocre audience dans les réseaux sociauxpour des victoires bien sur puisque cela porte le fascisme et la réaction..
      cela va a vec le militantisme limité à distribuer des tracts sur les marchés pendant que le RN comme je vous le montrerai demain a fait un travail systématiqure dans certains territoires de gauche dans le bassin minier, mais aussi dans l’Ariège, dans toute l’occitanie.. des commuistes qui ne savent plus partir à la conquête patiente, organisée, au porte à porte avec des listes de sympathisants et qui vont brailler sur les marchés …

      Répondre
  • Martine Garcin
    Martine Garcin

    Dans le sauve-qui-peut des derniers jours de campagne, l’Humanité, faute de rechercher les causes véritables du raz-de-marée RN, trouve, comme l’électeur de base du RN, des boucs émissaires, hier c’était donc la Russie accusée d’ingérence en France !
    Par ses analyses et le choix de ses articles, Danielle place « le choix de la guerre » au centre des enjeux de l’époque. « La poursuite de la guerre ruine manifestement l’UE et ses peuples… », « L’Europe semble avoir oublié que la crise en Ukraine a déjà plongé l’Europe dans un état de chaos », etc. Je suis d’accord avec ces points de vue.
    Mais rien de tout cela dans l’Humanité. Pas un mot sur les conséquences du financement des guerres par procuration des USA, pas de lien fait entre l’inflation, les baisses de pouvoir d’achat, le déficit, la ruine du système de santé, etc. et les dépenses d’armement, dont on ne cherche même pas le montant, tant la question est opaque, placée hors du champ de vision du citoyen. Le débat n’ayant pas lieu sur ce sujet, le consensus étant total pour le laisser dans le néant, l’électeur RN ne voit qu’un responsable à l’extension de la pauvreté, l’immigré, le bouc émissaire.
    Sur le lien entre la montée de l’extrême-droite en France et le choix de la guerre, pas un mot dans l’Humanité. Seulement quelques lignes, mais qui concernent les élections au Royaume-Uni : dans l’Humanité de ce 4 juillet, Pierre Barbancey donne la parole à Jeremy Corbyn, exclu du Parti travailliste ; sur la menace de l’extrême-droite en Grande-Bretagne : « Ils utilisent tous les réfugiés et les migrants comme boucs émissaires. J’ai été à Calais. J’ai parlé aux gens là-bas. Ils viennent d’Afghanistan, d’Irak, d’Iran, de Syrie, de Libye. Le lien entre ces pays est la guerre, qu’elle ait eu lieu ou se déroule toujours, et le fait que les armes utilisées dans ces conflits sont fournies par l’Europe. ».
    Quant au 38e Congrès, il faudra qu’on nous explique pourquoi les décisions prises par les adhérents n’ont jamais fait l’objet d’une mise en œuvre.

    Répondre
  • Francis de Toulouse
    Francis de Toulouse

    Les jours suivants constituent la fin des législatives : Nous comptabiliserons et interprèteront..En effet,le 38ième congrès reste à mettre en œuvre..

    Répondre
  • Xuan

    On avait déjà remarqué les limites des principes “anti Empire” du RN lorsque Trump a entrepris une guerre économique et idéologique contre la Chine Populaire. A ce moment une bonne part des “souverainistes” et pas seulement le RN ont pris son parti, le parti de « l’Empire » US.

    Outre l’article de Ria Novosti déjà cité ici https://histoireetsociete.com/2024/06/27/la-victoire-de-le-pen-mene-aussi-la-france-dans-une-impasse-par-la-russie-officielle/ « La victoire de Le Pen mène aussi la France dans une impasse »,
    on lit dans sv pressa un commentaire sur la réaction de Marine Le Pen à propos du tweet du ministre conseiller de Lavrov au ministère des affaires étrangères, Andrei Nastasin : “Il y a une demande croissante dans la société française pour une politique étrangère souveraine en ligne avec les intérêts nationaux, pour se débarrasser des diktats de Washington et de Bruxelles.”
    Le site sv pressa y décrit l’erreur d’un conseiller incompétent, un « cadeau empoisonné ».
    Source : https://svpressa.ru/politic/article/421271/

    L’article relate l’indignation de Marine Lepen :
    “Quand on fait un tweet aussi ostentatoire et provocateur, on peut le considérer comme une forme d’ingérence”, a rétorqué la présidente de l'”Union nationale”. – S’ils pensaient avoir un intérêt [dans ma victoire], ils n’auraient pas publié de tels messages. Je pense que c’est de la provocation et peut-être même de l’ingérence dans une certaine mesure”.
    En outre, Marine Le Pen a déclaré dans une interview que son parti continuerait à soutenir l’Ukraine s’il remportait la majorité absolue des sièges au Parlement. Dans le même temps, la femme politique a précisé qu’elle n’autoriserait pas la participation directe de l’armée française au conflit”.

    Et l’article conclut :
    Tout cela semble plutôt étrange au vu des déclarations précédentes de Marine Le Pen. Ainsi, l’agence Bloomberg a suggéré qu’une éventuelle victoire du parti de Marine Le Pen aux élections législatives en France conduirait à une déstabilisation de l’Union européenne et de l’OTAN et menacerait l’aide militaire à l’Ukraine. En novembre 2022, Marine Le Pen a déclaré qu’il fallait cesser de fournir des armes à l’Ukraine. À l’époque, la femme politique estimait qu’elles ne faisaient que prolonger le conflit et entraver la recherche d’une solution pacifique.

    En ce qui concerne Moscou, Marine Le Pen a effectivement entretenu de bonnes relations avec les dirigeants russes il y a quelque temps. Il y a même eu des rumeurs selon lesquelles elle sympathisait dans une certaine mesure avec Vladimir Poutine.
    Mais les temps changent et, dans les circonstances actuelles, Marine Le Pen ne peut plus parler d'”amitié” avec Moscou.
    […]
    “Marine Le Pen, qui vise l’Élysée, a apparemment accepté une condition : elle doit pouvoir serrer la main à l’UE et à l’OTAN. Et il est plus important pour elle d’être reconnue à Bruxelles et à Washington que d’être ‘amie’ avec Moscou. Si Le Pen parvient à former un gouvernement, il sera aussi russophobe que sous Macron. Peut-être avec quelques ajustements de bon sens”, a expliqué à SP Dmitry Solonnikov, directeur de l’Institut du développement de l’État moderne et politologue.
    […]
    Ainsi, dans une situation déjà compliquée et nerveuse, nos diplomates ont fait à Marine Le Pen, comme elle le dit, un “cadeau empoisonné”.
    Et maintenant, notre amitié russo-française est terminée ?
    – Mme Le Pen aura toujours de bonnes relations avec une partie de l’élite politique russe, mais ils resteront probablement amis discrètement, officieusement”, explique le politologue Dmitry Zhuravlev.

    Ajoutons de notre côté que l’article de Thomas Lemahieu, qui se veut anti fasciste, est d’une ineptie totale sur cette question.

    Il est clair que le RN utilise la démagogie aussi bien au sujet des retraites que de la guerre en Ukraine, attire le peuple en annonçant une position pacifiste aussitôt abandonnée, et le rejet de la réforme des retraites, d’abord repoussée à plus tard puis calée à 66 ans.

    En effet Marine Lepen collectait des soutiens financiers en Russie parce qu’elle ne pouvait pas en obtenir des capitalistes français. Que le RN puisse s’en passer aujourd’hui et obtenir des capitaux français devrait bien davantage nous inquiéter.
    Cela veut dire que la grande bourgeoisie française n’a aucun scrupule désormais à utiliser le RN et elle l’a bien démontré en applaudissant Bardella lors de sa prestation.
    C’est bien cela et non une pseudo hostilité du RN à l’OTAN qui doit nous préoccuper.
    Cela ainsi que le racisme, dont la finalité est la division du peuple face au patronat.

    Répondre
  • Bickart Bertrand
    Bickart Bertrand

    Je reste encore indécrottablement optimiste, une majorité hétéroclite sortira des urnes inapte à proposer quoi que ce soit si ce n’est, sans en être sûr, d’empêcher l’arrivée de la barbarie avant quelques mois. La responsabilité des communistes est dés lors immense pour que notre peuple passe du désespoir à l’espoir des jours heureux pour lui et les générations qui vont immédiatement lui succéder.
    La paix, le pain et le socialisme, indissociablement liés sont à la fois nos objectifs et ce qui doit nourrir nos luttes quotidiennes partout où nous pouvons être présents. Rien d’autre.

    Répondre

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.