Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le choix de la guerre “privatisée” ou les méthodes du fascisme au plan international, l’entente Macron RN ?

Si Biden ne souhaite pas que l’Ukraine entre dans l’OTAN, les Etats-Unis contournent ce qui serait l’occasion d’un déclenchement de guerre en signant des protocoles d’aide et des pactes bilatéraux, ses vassaux les plus empressés comme Macron, en font autant. Ce qui est tout à fait rentable pour des sociétés privées qui se multiplient sur le terrain en recevant de fait leurs rétributions des États, ce qui est encore plus facile pour Macron puisque personne n’a de contrôle sur le budget du chef de l’État. C’est d’ailleurs sur cette intéressante question que la discussion doit avoir lieu entre Macron et le Rassemblement national, d’où le discours nettement plus alambiqué de Macron que de son gouvernement écarté et de la Macronie qui joue sa peau, alors que Macron n’a qu’une obsession : continuer à avoir les mains libres dans l’UE pour s’y tailler ses propres intérêts (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

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Des sociétés militaires privées comme Amentum n’ont pas attendu le feu vert de Biden pour proposer des jobs en territoire ukrainien.

Des « contractors » (employés de sous-traitants) américains sur le sol ukrainien ? Selon CNN, l’administration Biden pourrait formellement autoriser des entreprises du secteur des services de défense et de sécurité (ESSD en France, SMP chez les Anglo-Saxons) à se déployer en Ukraine où la Maison-Blanche refuse toujours fermement d’engager des soldats américains.

De grandes firmes américaines opèrent déjà dans les pays voisins de l’Ukraine. C’est le cas de l’avionneur Lockheed Martin et de Draken International qui contribuent, depuis la Roumanie, à la formation des pilotes et des maintenanciers ukrainiens et qui va aussi assurer la maintenance des avions néerlandais de type F-16 cédés à Kiev. C’est aussi le cas de la grande société militaire privée Amentum (35 000 employés) qui déploie ses personnels en Pologne, où ils assurent, en distanciel, la maintenance des canons de 155 mm cédés par Washington à Kiev.

Pas de participation directe des États-Unis

Mais cette même société (qui a racheté les célèbres SMP DynCorp en 2020 et Pacific Architects and Engineers en 2022) propose désormais des postes basés sur le territoire ukrainien. Les offres d’emploi ont été mises en ligne au mois de mai. Il s’agit d’effectuer la maintenance des hélicoptères Black Hawk, dont sont équipées des unités spéciales ukrainiennes. Le GUR, le service ukrainien de renseignement, disposerait d’au moins deux de ces hélicoptères qui ne figurent pas toutefois dans la liste officielle des aéronefs fournis par l’administration Biden à Kiev.

En cas de feu vert de la Maison-Blanche, les prestations probablement proposées ne comporteront pas de participation directe aux combats mais de la formation, du soutien logistique, ainsi que du renseignement.

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