Ziouganov : Macron et Scholz ont reçu une gifle retentissante de leurs propres peuples

Marianne se demandait si nous devions publier cette prise de position. Oui parce que nous considérons nos lecteurs comme des adultes qui doivent prendre conscience de la réalité et du rôle réel que la France de Macron joue, l’ignominie et les conséquences du consensus atlantiste et comment l’hypothèse que se lève une opposition pragmatiste à la guerre est essentielle pour des communistes russes qui voient des dirigeants français mentir, les provoquer et organiser le 6 juin comme le symbole d’une mise à genoux des vainqueurs de Stalingrad. Comment nous avons réussi à faire percevoir toutes nos exigences les plus légitimes à l’émancipation des individus, comme des caricatures décadentes et comment il va falloir que les communistes français, les forces réellement progressistes se battent pour imposer leur propre conception de la lutte antifasciste en recréant les conditions du combat pour la paix et la justice sociale. (note de Danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

Si nous nous inquiétons légitimement de la montée de l’extrême-droite, en Europe et dans tous les pays de la “coalition” du nord, le reste du monde engagé dans une autre histoire, celle de la multipolarité, de la lutte pour le socialisme, voit d’abord à quel point les vassaux les plus enthousiastes des USA et du bellicisme, Macron, Scholz prennent une raclée comparable à celle de Zelensky sur le champ de bataille. Le bon côté de l’affaire c’est que le fascisme reste notre affaire comme l’outre achéménide chère à Lénine : ce supplice qui consistait à enfermer le corps du supplicié dans une jarre d’argile, à le nourrir sans cesse et à laisser les immondices le ronger de l’intérieur. C’est la description de l’impérialisme, celui des maitres… Face à cela et aux complicités, il y a le pragmatisme des peuples qui cherchent une issue parce que le système s’autodévore. Non! notre peuple français n’a pas dit son dernier mot (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Vassili Baranov
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Le dirigeant communiste Guennadi Ziouganov a déclaré que les résultats des élections européennes démontraient que l’isolement de la Russie avait échoué sur tous les fronts.

Auparavant, le président de la Douma, Viatcheslav Volodine, avait qualifié les résultats des élections de « honte pour l’Europe ». Selon lui, le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz ont perdu les élections européennes avec fracas.

“Des Européens simples mais extrêmement pragmatiques, malgré le lavage de cerveau quotidien des médias, ont clairement fait savoir qu’ils étaient contre le financement (du conflit) en Ukraine. Car cela entraînerait une crise économique, une hausse cosmique des prix du logement et des services publics et une baisse générale de leur niveau de bien-être”, a écrit M. Ziouganov sur sa chaîne Telegram.

Le dirigeant du KPRF a noté qu’en France, le parti du Rassemblement national, dirigé par Mme Le Pen, a obtenu près de 32 % des voix. Le parti Renaissance de Macron a quant à lui obtenu moins de 15 %.

“En Allemagne, les élections ont divisé le pays presque le long de la frontière entre la RFA et la RDA.
Sur le territoire de l’ancienne RFA, la CDU/CSU l’a emporté. Le SPD de Scholz n’a gagné que dans trois villes et a obtenu le pire résultat de son histoire. Dans l’ancienne RDA, l’Alternative pour l’Allemagne, qui est contre l’aide à l’Ukraine et en faveur de bonnes relations avec la Russie, a gagné. Macron et Scholz, les principaux apologistes du conflit en Ukraine, ont reçu une gifle retentissante de la part de leurs propres concitoyens, qui sont favorables à la paix, aux relations amicales avec la Russie et aux valeurs traditionnelles. Le projet de mondialisation à l’américaine s’effondre sous nos yeux, tandis que l’humanité progressiste en Europe, en Asie, en Amérique latine et en Afrique lutte de plus en plus activement pour la paix multilatérale, la justice et le développement des relations avec notre pays”, a déclaré M. Ziouganov.
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