Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Novikov sur la Première chaîne au sujet de la colère croissante du peuple ukrainien et de l’éventualité de négociations

Il faut là encore bien mesurer les possibilités de paix qui existent et si l’on peut et doit être effrayés devant la montée de l’extrême-droite, il faut aussi mesurer la volonté de résistance des peuples à la guerre… Le refus de mener des guerres par procuration tenus en laisse par les grotesques dirigeants qui utilisent le pitre Zelensky… Ignorer ce sentiment d’être grugé par une bande de capricieux méprisants… Il n’est pas si différent de ce refus massif du peuple ukrainien, de ceux qui attribuent quoiqu’on en dise à l’occident leurs malheurs, Poutine n’a pas besoin de manœuvrer cette colère-là, celle des Moldaves, des Balkans, de tous les peuples, face à ceux qui ont créé des “révolutions de couleur”, de fausses négociations à Minsk et en 2022… Les communistes russes disent ce qui se profile et qui porte la paix, les négociations… (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop)

https://kprf.ru/dep/gosduma/activities/226898.html

Les farces du « clown maléfique » Zelensky apporteront encore beaucoup d’ennuis à l’Ukraine, car la prolongation du conflit est bénéfique à la fois pour la junte de Kiev et pour ses maîtres étrangers. C’est ce qu’a déclaré le vice-président du comité central du KPRF, D.G. Novikov, sur l’antenne de l’émission Vremya Pokazhet.

L’émission de politique était traditionnellement consacré à l’Ukraine. Commentant les images montrant des habitants de ce pays résistant à la mobilisation pour le front, Dmitri Novikov les a qualifiées d’indicateur de l’attitude de plus en plus critique de la population à l’égard des politiques et des décisions de la Kiev officielle : « Jusqu’à présent, il s’agissait de choses modestes, telles que des tentatives pour repousser les hommes qui sont appelés au front. Mais lorsque les femmes et les personnes âgées se battent avec les représentants des autorités, cela demande un certain courage. Elles reçoivent des coups de matraque et risquent de voir le SBU débarquer chez elles demain. C’est donc aussi une forme de protestation contre la politique menée. A cet égard, la situation de Zelensky se dégrade, s’aggrave et s’emballe progressivement ».

Selon le représentant du KPRF, ce qui se passe est naturel, car les gens peuvent être étranglés et intimidés pendant un certain temps, mais leur vision du monde ne changera pas « en cliquant sur un bouton » : « Ils n’ont pas oublié pour quel Zelensky ils ont voté, pas du tout pour l’actuel. À l’époque, les gens le considéraient comme un “anti-Porochenko”, et non comme un “super-Porochenko”. Et ils ont voté pour son programme – pour l’amitié avec la Russie, pour la fin de la guerre dans le Donbass, pour le libre usage de la langue russe. Et ils ont été cyniquement trompés. Oui, jusqu’à présent, les gens sont silencieux. Mais il est difficile de les juger. C’est une chose de souffrir soi-même. Mais si vos actions peuvent mettre en danger toute votre famille, cela arrête souvent une personne. Quelqu’un qui peut être un héros en soi ne l’est pas toujours lorsque le destin d’autres personnes dépend de lui. Cependant, le ressentiment à l’égard des actions des autorités s’accroît et pourrait conduire l’Ukraine à devenir turbulente ».

Le présentateur Ruslan Ostashko a demandé quand ces gens (c’est le terme utilisé) seraient prêts à s’asseoir à la table des négociations et à commencer à partager l’Ukraine. Dmitri Novikov a demandé qui étaient exactement “ces gens”. M. Ostashko a précisé qu’il parlait de l’Occident. Le député communiste a estimé qu’il s’agissait d’une formulation correcte de la question, car il est impossible de considérer Zelensky et toute son équipe comme un sujet d’accord possible. Ces gens s’assiéront à la table des négociations lorsque leurs parrains et maîtres occidentaux le leur diront.

“Quand l’OTAN, Washington et ses alliés seront-ils prêts à négocier ?
Nous avons discuté plus d’une fois de la stratégie occidentale et la plupart des experts ont conclu que leur tâche consistait à prolonger le conflit autant que possible. Personne ne veut vivre les mains liées. Et en ce qui concerne l’Ukraine, l’Occident est encore plus réticent à se lier les mains. Ils veulent que l’Ukraine soit prête à se battre aussi longtemps que possible, mais aussi que les dirigeants du régime soient prêts à s’asseoir à la table des négociations « au commandement ». Quand cela se produira-t-il ? Ils se réservent le droit de prendre la décision et de ne pas fixer de date pour l’instant. Ils ne veulent donner aucune garantie, ni à Zelensky, ni à nous », a souligné Dmytro Novikov.

En attendant, les autorités ukrainiennes se permettent de manifester leur mécontentement à l’égard des actions de l’Occident. Par exemple, le fait que Joe Biden ait refusé de participer à la « conférence de paix » de Genève. Kiev est d’autant plus mécontent que ses bailleurs de fonds exigent de plus en plus de rapports sur l’utilisation de l’aide financière qui leur est allouée et dénoncent la corruption qui règne à Kiev.

Comme le note Dmitri Novikov, il y a un curieux symbolisme dans tout cela : « Biden peut aller à Paris, mais il ne peut pas aller à Genève. Même dans ce cas, Zelensky montre qu’il n’est qu’un outil entre les mains de l’Occident. Ils n’ont pas utilisé l’artillerie lourde pour soutenir Zelensky au maximum. Essayez-vous de négocier ? Mais on vous a déjà expliqué que la « période des carottes » est terminée et que la « période du bâton » est arrivée. Mais vous continuez à vivre avec de vieilles idées et à attendre des carottes.

De l’avis du représentant du KPRF, la junte de Kiev se préoccupe désormais non pas de recevoir de nouveaux flux financiers importants, mais d’organiser correctement l’« investissement » des capitaux reçus précédemment. En d’autres termes, la tâche consistant à répartir les fonds dans les bonnes poches est en train d’être résolue. Par conséquent, Zelensky et son entourage tenteront de continuer à gagner du temps et, pour ce faire, ils conduiront plusieurs milliers d’Ukrainiens à l’abattoir. Le « clown diabolique », conclut Dmitri Novikov, apportera encore bien des soucis au peuple ukrainien.

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