Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

« Les riches continueront à s’enrichir » : position du KPRF sur l’impôt progressif proposé par le gouvernement

Nous vous avons déjà à plusieurs reprises montré comment le KPRF est à la fois à la pointe de “la guerre patriotique”, et n’a cessé d’ailleurs de dénoncer au moins depuis 2015, la manière dont le gouvernement de Poutine et des oligarques se faisait berner par les occidentaux alors que ceux-ci à travers l’Ukraine à l’idéologie natioaliste, antirusse, massacraient dans le Donbass, à Odessa les Russes ukrainiens.Le KPRF a plaidé pour un engagement total dans la guerre que leur livraient les USA et l’OTAN, l’impérialisme en état de fascisation. Mais en refusant de considérer les Ukrainiens comme des ennemis et en dénonçant comme ils le font ici un régime qui continue à soutenir les riches contre les pauvres. Un pouvoir qui tente de récupérer les propositions des communistes pour les vider de leur contenu. La dimension de classe et le rôle qu’elle joue dans la paix et la défense des souverainetés est bien le propre des communistes là où comme partout ils favorisent l’intervention populaire. (note de danielle Bleitrach et traduction de Marianne Dunlop)

https://svpressa.ru/economy/news/417462/

Olga Alimova, députée à la Douma d’État et première secrétaire du comité régional de Saratov du KPRF, a déclaré que le projet d’introduction d’un barème d’imposition progressif sur les revenus des personnes physiques, avec des taux allant de 13 à 22 %, devait être révisé en profondeur.

« Tout d’abord, la partie de la population qui perçoit des salaires égaux ou inférieurs au salaire minimum devrait être totalement exonérée d’impôts. Sinon, ces personnes resteront au même niveau de pauvreté – aucune mesure réelle pour améliorer leur situation n’est prévue dans le projet de barème fiscal actuel”, a déclaré la députée citée par le site Internet du KPRF.

En outre, Olga Alimova a fait remarquer que la limite supérieure du taux d’imposition, fixée à 22 %, est très basse.

« Les riches continueront à s’enrichir et à accroître leur capital. Cette approche ne contribue pas à une redistribution équitable des revenus et à la lutte contre les inégalités sociales. Je pense qu’il est nécessaire de fixer des taux d’imposition plus élevés pour les revenus excédentaires. Nous ne manquerons pas de faire nos propositions lors de l’examen de la nouvelle législation fiscale à la Douma d’État”, a déclaré la députée.

Auparavant, une commission gouvernementale a approuvé un ensemble de projets de loi comprenant des amendements à la loi budgétaire pour 2024 et la période de planification de 2025 et 2026, soumis par le ministère des finances. Il s’agit notamment d’amendements aux codes fiscal et budgétaire.

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