Gilbert Rodrigue, l’animateur du site Front de classe a enfin la bonne idée de relire le livre le plus indispensable pour comprendre la politique française depuis la première guerre mondiale, la révolution bolchevique, la difficile création du PCF jusqu’aux années “Mitterrand” celle de la “trahison” pétainiste ce livre de mémoires dont j’ai tous les volumes, permet de comprendre ce qui dans l’histoire se répète même si la première fois nous sommes dans la tragédie et là dans le grotesque de ce qu’est la France macronienne sans De Gaulle, ni PCF… tout reste à reconstruire … Danielle Bleitrach pour histoireetsociete
http://www.frontsyndical-classe.org/2024/06/6-juin-l-ouverture-du-second-front.html
En ce jour de commémoration sous emprise du discours macronien pro-atlantiste il convient de se souvenir du contexte de l’époque qui encadre le débarquement allié : le sort de la guerre s’est joué à l’est où l’essentiel des forces nazies sont concentrées.
L’intervention alliée vise donc aussi à ne pas laisser à l’URSS le bénéfice et le prestige de la victoire, anticipation et prémices de la guerre froide de containment du communisme.
Par ailleurs dans la volonté de ne mettre en lumière que l’action des forces armées est totalement ignorée la participation autonome des forces de la résistance et des populations dans lesquelles les communistes jouent un rôle prépondérant comme l’a illustré la libération de la Corse en septembre 1943.
Les mémoires de Jacques Duclos qui durant toute l’occupation a assuré avec notamment Benoît Frachon la direction politique de la résistance communiste offrent un éclairage utile des enjeux du moment et des orientations retenues.
En ne perdant pas de vue de manière schématique qu’à l’intérieur de la résistance s’affrontaient deux orientations principales.
D’un côté ceux qui à la fois réclamaient l’ouverture du second front et entendaient s’appuyer sur l’initiative populaire et l’action immédiate (communistes principalement).
Et ceux qui préconisaient l’attente (attentisme) du jour J soupçonneux de l’intervention populaire et préoccupés de la place prise par le mouvement communiste et les FTP dans la résistance.
L’ignorance renouvelée et récurrente de l’action des maquis et de la résistance le 6 juin pesant sur les capacités de regroupement et de communication de la Wehrmacht illustrant cette méfiance et cette hostilité de classe à l’égard de l’action autonome du peuple.
Cet ostracisme de classe se manifestant à présent à l’heure de la guerre en Ukraine provoquée et entretenue par le bloc occidental et l’OTAN par la mise à l’écart de la Russie des cérémonies du 6 juin et la mise en valeur du régime pro-nazi de Kiev !
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Daniel Arias
Sur ce site britannique ils célèbrent le DDay mais sans oublier la contribution soviétique et l’opération Bagration qui débutera le 22 juin 44 est qui n’est que la suite de la farouche résistance soviétique.
L’affiche française fait également honneur à l’URSS tout comme au drapeau Rouge et bleu de la Chine de l’époque elle aussi lancée dans sa libération.
Ce site est pourtant approuvé par le pouvoir britannique.
”
Le jour J a été rendu possible grâce aux efforts déployés par les Alliés sur tous les fronts,
avant et après juin 1944. En planifiant le jour J, les commandants alliés
ont tiré d’importantes leçons des échecs précédents de Dieppe en France et d’Anzio en Italie.
La campagne de bombardements stratégiques des Alliés, qui a débuté en 1942, a affaibli l’industrie allemande et a contraint l’Allemagne à engager des hommes sur le terrain.
l’industrie allemande et a contraint l’Allemagne à consacrer ses effectifs et ses ressources à la défense de son territoire, au détriment de la Normandie.
de la Normandie à la défense intérieure. La supériorité aérienne a permis aux
Alliés de procéder à des reconnaissances aériennes, ce qui leur a permis d’obtenir des renseignements vitaux sur les défenses côtières allemandes.
sur les défenses côtières allemandes.
…
La campagne d’Italie a détourné les troupes allemandes des fronts occidental et oriental. L’offensive soviétique en Biélorussie, l’opération « Bagration », a été lancée juste après « Overlord » et a détruit l’ensemble du groupe d’armées centre allemand. Elle a également permis de maintenir les forces allemandes bloquées à l’est. Dix semaines après le jour J, les Alliés lancent une seconde invasion sur la côte sud de la France et entament une avancée simultanée vers l’Allemagne.
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https://www.iwm.org.uk/history/the-10-things-you-need-to-know-about-d-day
RÉMIGNARD Jean
Et n’oublions pas que Staline a pu dégager des troupes d’extrème orient parce que le Japon était englué entre autre dans la lutte de libération chinoise menée par accord entre Mao et Tchang Kai chek de 1937 à 1945. En particulier une armée communiste remporte en 1937 une victoire à Ping xing guan puis les communistes continuent avec des guerrilla et des luttes frontales qui en partie font que les Japonais attaquent à Pearl Harbour les USA fin 1941 et pas l’URSS ce qui a favorisé la victoire de Stalingrad bataille qui a duré de juillet 1942 à février 1943.
Etoilerouge
Vous ou liée la victoire de l’URSS contre le Japon en1939, signature là aussi d’un traité de non agression. Cela va permettre en 1941 de rapatrier les troupes de l’est à l’ouest derrière Moscou pour une contre attaque qui sera la première gde défaite pour les nazis en décembre 1941 et comme par hasard après cette victoire entrée en guerre des usa mais plutôt mollo mollo.