actu géopolitiquePolitique et vie quotidienne
Ce site d’investissement n’est certainement pas communiste mais comme d’autres de son espèce, il s’inquiète de la dette américaine, de l’effondrement du dollar et de la réponse imbécile et criminelle de “l’occident” médiatico-politique : la guerre… Ce qui nous vaut une démonstration imparable y compris du rôle que joue le président Macron dans cette accélération, profitant de l’incroyable crétinisme des forces politiques et des médias français, il ose toujours plus. Pendant ce temps les rares mobilisations isolent le cas dramatique de la Palestine, divisent au lieu de rassembler, font du clientélisme spectaculaire.. Il est juste de se battre pour la reconnaissance de l’Etat palestinien, ce qui se passe à Gaza réveille les consciences mais tant qu’on isole Gaza de la guerre des Etats-Unis on ne contribue pas à la paix, on peut même contribuer à la guerre de l’OTAN, comme le font les antisémites, en hystérisant et en couvrant le vote pour l’armement qui déclenchera la guerre mondiale parce que dans l’émotion légitime on ne comprend pas en tous les cas moins que ce boursicoteur ce qui est à l’origine de la guerre mondiale en Europe, au Moyen Orient, en Afrique, en Amérique latine, et dans le Pacifique. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
rédigé par Philippe Béchade 3 juin 2024
A quelques jours des élections européennes, les politiques européens jouent tous la carte d’une guerre mondiale imminente pour manipuler les votes.
Connaissez-vous Marie-Agnes Strack-Zimmermann, membre du parti libéral-démocrate « FDP » et de la coalition d’Olaf Scholz ?
C’est l’une des trois têtes de liste « Renew » aux élections européennes, aux côtés de la Française Valérie Hayer et de l’Italien Sandro Gozi… et c’est la plus pro-atlantiste du trio (V. Hayer ayant déjà placé la barre très haut !).
Elle est surtout présidente de la commission de la Défense du Bundestag et elle affiche la couleur : elle n’a cessé de vouloir complaire à Washington depuis plus de deux ans, en ne cessant d’appuyer les sanctions contre la Russie.
A une semaine des élections européennes, elle tente de relancer sa campagne en proposant de mobiliser 900 000 réservistes en Allemagne. Elle justifie cet appel par sa vision selon laquelle « Poutine prépare son peuple à la guerre et le positionne contre l’Occident ». Elle ajoute : « Nous devons donc devenir capables de nous défendre le plus rapidement possible. »
« L’Occident », auquel elle fait référence et dont elle reprend les principaux éléments de langage, c’est en fait l’OTAN.
Être ouvertement atlantiste ne signifie pas forcément qu’elle a tort de prétendre que Poutine positionne son peuple contre l’Occident, qui se montre plus hostile à la Russie qu’il ne l’a jamais été en 45 ans de « guerre froide » entre les Etats-Unis et l’URSS. Il est hautement vraisemblable que Poutine ait la ferme volonté de nuire à tous les pays qui l’accablent de sanctions et de mesures vexatoires.
En particulier la France, qui a opté pour un statut de cobelligérant par l’envoi de longue date de militaires français sur le sol ukrainien, dont la présence est d’ailleurs mollement démentie par l’Élysée.
Des forces militaires françaises déjà au front
Mais ce n’est ni une fake news, ni une thèse complotiste. C’est un élu ukrainien qui l’a admis, en espérant que d’autres pays européens suivront l’exemple français, à commencer par l’Allemagne d’Olaf Scholz.
Celle-ci semble « évoluer » en faveur d’un soutien à Kiev sur les armes de longue portée. En revanche, elle n’évolue pas sur le dossier du sabotage du Nord Stream, dont elle se refuse à exiger le nom des coupables pour leur réclamer les indemnités qui s’imposent.
Washington, Berlin et Paris semblent bien avoir choisi la voie de l’escalade militaire. Le président français s’apprêterait à faire une « annonce majeure » le 6 juin à 20h, en marge de la célébration du Débarquement de juin 1944 qui scella la défaite du nazisme.
Quid de la neutralité des chefs d’Etat ?
Prendre la parole à 48h d’un scrutin européen où la neutralité des chefs de gouvernement est la règle, c’est clairement tenter de faire pencher la balance grâce à la grosse ficelle de « l’ennemi extérieur » contre lequel l’Europe serait la seule en mesure de nous sauver.
Cet ennemi – la Russie – est le seul pays depuis 1984 à n’être convié à aucune cérémonie, malgré les 26 millions de pertes humaines subies par l’Union soviétique durant la seconde guerre mondiale. L’Ukraine, qui a participé au massacre de centaines de milliers de juifs, sera, quant à elle, représentée par V. Zelenski. A noter qu’il n’a plus vraiment un plein statut de président depuis le 20 mai, date à laquelle son mandat expirait.
Compte tenu de l’état de guerre de son pays, c’est lui qui a décidé d’annuler les élections en instaurant la loi martiale. Sa légitimité démocratique est devenue contestable et son maintien au pouvoir s’apparente à un coup d’Etat institutionnel, selon les dires des rares représentants de partis d’opposition qui ne sont pas encore interdits.
Pour en revenir aux « annonces » attendues le 6 juin, d’après ce qui a « fuité » (à dessein naturellement), la France enverrait des « cadres » et des « formateurs » pour épauler l’armée ukrainienne. Comprenez que nos troupes sont déjà sur place pour former et épauler les troupes de Kiev et notre président espère faire d’une pierre, trois coups :
- redorer son image auprès des Ukrainiens en montrant sa volonté de combattre les Russes à leurs côtés ;
- s’imposer dans le paysage médiatique en espérant peser sur le sort des élections (en faveur de son camp), et ainsi faire oublier les échecs économiques et l’hyper-austérité qui s’annonce en France après la dégradation à « AA- » par Standard & Poor’s ;
- forcer un peu la main de ses alliés, ce qui semble plus aisé depuis que Washington valide le principe de « frappes en profondeur » sur le territoire russe « sous conditions », et qui viseraient notamment des bases de lancement de missiles contre l’Ukraine.
L’Occident doit assumer la conséquence de ses actes
Mais l’usage de missiles fournis et opérés par les forces de l’OTAN pour frapper la Russie sera considéré par Moscou comme un acte de guerre susceptible d’entraîner de très sévères « mesures de rétorsion dont l’Occident doit mesurer toutes les conséquences destructrices ».
Le risque d’escalade du conflit par « proxi » vers un affrontement OTAN/Russie en frontal ne semble affoler ni le CAC ni le DAX, et encore moins Wall Street qui a terminé le mois de mai sur une envolée de dernière minute. Parlons plutôt de 25 dernières minutes, avec un gain de plus de 1% en ligne droite dans l’intervalle, comme si un apaisement géopolitique était attendu durant le week-end.
C’est tout l’inverse qui s’est produit, mais les investisseurs affichent leur conviction qu’il ne s’agit que de gesticulations et de postures électoralistes, avec peu d’intention de prendre le risque de faire dégénérer la situation vers une troisième guerre mondiale.
La stagnation de l’or autour de 2 340 $/oz la semaine passée semble leur donner raison, mais souvenons-nous que la plus redoutable des corrections boursières, c’est celle que personne n’a vu venir et que beaucoup considèrent même comme une opportunité d’achat.
Vues : 1280
CROCE
Celui qui n’a toujours pas compris que les Etats-Unis n’ont jamais gagné aucune guerre, mérite de crever…et va crever.
Les seuls vainqueurs de la seconde guerre sont les russes, qui ont perdu 27.000.000 de citoyens, dont 14.000.000 de militaires, le reste étant des partisans, et des civils.
Mais ils ont détruit 350 divisions blindées, et fait 5.000.000 de prisonniers, dont le général Von Paulus, et c’est un combattant de l’Armée Rouge qui a planté le drapeau rouge sue le dôme du Reischtag à Berlin, tandis qu’Hitler se suicidait.
Ce sont aussi les russes qui ont libéré les juifs des camps de la morts, mais tout-le-monde semble l’avoir oublié.
Et nos ” libérateurs ” direz-vous ? Eh bien, comme ils sont arrivés après la bagarre, ils se sont contentés de rayer de la carte de France les villes de Normandie et de Bretagne, en les noyant sous un tapis de bombes ( 75.000 civils ont été massacrés ).
Ils en ont fait autant dans la région parisienne, avec la même délicatesse.
Ils n’ont pas libéré la France, ils se sont contentés de la traverser en ligne droite, pour traverser le Rhin et envahir les quelques länder qui n’étaient pas aux mains des russes.
Et il se sont mis à noyer les grandes villes allemandes sous des milliers de bombes incendiaires au phosphore blanc ( d’une altitude de 10.000 m, pour échapper à la flak ).
Toute l’armée allemande était sur le front de l’Est.
Ce qui explique que les Etats-Unis, n’ont perdu que 292.000 hommes ( tous volontaires ), sur le théâtre européen, les russes ayant gagné la guerre à eux-seuls.
Vladimir Poutine est très modéré, en comparaison du Parti Communiste Russe, mais s’il n’est pas réélu, je ne voudrais pas être à la place des bandéristes de Galicie.
Fini le cinéma d’Holliwood, place à la dure réalité de la guerre.