Etrange cette candidate et toutes celles qui au Mexique se battent à ses côtés, celles qui sont déjà mortes assassinées par la voyoucratie de la drogue alliée des USA qui n’ont jamais intéressé les “féministes” en France…. La “gôche” n’en parlons pas, elle ignore tout en dehors de ses bonnes œuvres, son clientélisme, du mouvement réel du monde dans lequel un trafiquant d’armes soutien d’un drogué notoire placé à la tête de la Géorgie par “l’occident” peut être candidat du PS… Décidément les étiquettes n’ont plus de sens, le président du Mexique Andres Manuel Lopez Obrador auquel elle succède n’a jamais été un révolutionnaire mais il a refusé de céder devant l’impérialisme, il a été digne de la patrie de Juarez refusant de lâcher Cuba et le Venezuela, d’accepter le racisme, le suprématisme blanc sur lequel s’appuient les ingérences de l’occident. Il a empêché la guerre mais créé un rapport de force appuyé sur des réalisations pour le peuple et ce peuple mexicain s’est reconnu dans cet effort… Ce peuple que l’on pense misogyne, antisémite, non instruit a élu une scientifique, une femme et une descendante d’immigrés communistes juifs lituaniens comme présidente malgré plus de 30 assassinats politiques durant la campagne… (note de Danielle Bleitrach)
Scientifique de 61 ans, l’ex-maire de Mexico devrait prendre le 1er octobre le relais de son mentor en politique. REUTERS/Daniel Becerril© Daniel Becerril
Les résultats se dessinent. La candidate de la gauche Claudia Sheinbaum devrait devenir la première femme présidente dans l’histoire du Mexique, d’après les premiers résultats de l’Institut électoral, confirmant trois enquêtes de sortie des urnes diffusées après la fermeture de tous les bureaux de vote. L’une d’elles, de l’institut Enkoll, la donne gagnante avec 57,8 % des voix contre 29,1 % pour l’ex-sénatrice de centre droit Xochitl Galvez. Le candidat centriste Jorge Alvarez Maynez arrive loin derrière (11,4 %) dans cette élection à un tour. D’autres sondages de Televisa et d’El Financiero annoncent également la victoire de la candidate du Mouvement pour la régénération nationale (Morena), mais sans donner de pourcentage.
Les enquêtes ont été diffusées après la fermeture des derniers bureaux de vote sur la côte Pacifique à 19 heures de Mexico (3 heures à Paris), dans ce pays de près de deux millions de km2 à cheval sur trois fuseaux horaires
Si les tendances se confirment, Claudia Sheinbaum prendra la parole et célébrera sa victoire en soirée sur la grande place centrale du Zocalo, sous les fenêtres du palais national, siège de la présidence.
Campagne et jour de vote marqués par la violence
Scientifique de 61 ans, l’ex-maire de Mexico prendrait le 1er octobre le relais de son mentor en politique, le président sortant Andres Manuel Lopez Obrador, pour un mandat de six ans jusqu’en 2030. Elle deviendrait la première femme présidente dans l’histoire d’un pays qui a enregistré en 2023 une moyenne de dix assassinats de femmes par jour, d’après les chiffres de l’ONU. Au total, 70 % des Mexicaines de plus de 15 ans ont fait l’expérience de la violence au moins une fois dans leur vie,
En votant à Mexico, Claudia Sheinbaum a salué un « jour historique ». Elle a confié qu’elle n’avait pas voté pour elle-même à la présidentielle, mais pour une pionnière de la gauche mexicaine, Ifigenia Martinez, 93 ans, en hommage à sa lutte. « Vive la démocratie ! », a-t-elle conclu. Dans un message juste après la fermeture de tous les bureaux de vote, sa principale concurrente, Xochitl Galvez a mis en garde ses partisans contre « l’autoritarisme » du pouvoir en place ajoutant : « Ils sont capables de tout ».
Petite-fille de juifs ayant fui le nazisme et la misère en Lituanie et en Bulgarie, la candidate donnée gagnante est portée par la popularité du président sortant, qui termine son mandat avec 66 % d’opinions favorables. Elle a pu également s’appuyer sur l’ancrage du parti au pouvoir, Morena, qui a conquis en dix ans d’existence avec ses alliés la présidence, la majorité parlementaire, ainsi qu’une vingtaine des 32 États.
Les électeurs étaient également appelés à renouveler le Congrès et le Sénat, à choisir les gouverneurs dans neuf des 32 États et à désigner des députés locaux et maires. La journée électorale a été rattrapée par la violence en certains endroits. Deux personnes ont été tuées dans deux attaques contre des bureaux de vote dimanche dans le centre du pays, a indiqué une source de sécurité du gouvernement local.
Un candidat aux élections locales avait déjà été tué dans ce même État vendredi. Un autre candidat à un mandat mineur a été tué dans la nuit quelques heures avant l’ouverture des bureaux de vote dans l’Ouest, d’après le parquet. Au moins 25 candidats ont été assassinés pendant la campagne, d’après le comptage de l’AFP arrêté samedi.
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