Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

L’exaspération n’est pas bonne conseillère…

Chers lecteurs, auteurs, participants à ce blog, je profite de l’intimité du dimanche pour vous dire ce dont vous vous doutez à savoir que j’ai un mal fou à continuer à assurer le service d’histoire et societe tant il s’avère que n’avoir plus la moindre confiance politique dans personne dans notre pays. Ce qui rend pour une grande part inutile cette information que nous tentons de fournir Marianne, moi et un certain nombre d’intervenants de qualité, face à la propagande qui submerge le dit champ politique. Cette propagande que valident chacun à sa manière tous les protagonistes sans exception. Les uns parce qu’ils relaient de fait la propagande, la justifient même quand ils prétendent aller vers la paix. Le thème étant alors, “Oui les ennemis de l’occident sont des tyrans totalitaires qui menacent l’humanité mais au nom de notre pouvoir d’achat il ne faut pas les affronter“. Ce qui au mieux provoque la démission mais certainement pas l’engagement. Les autres parce qu’ils n’imaginent même pas qu’il pourraient contribuer à une solution, ils sont seulement à la recherche d’une clientèle minoritaire qui leur assurera une place dans une gauche en pleine débâcle… Et la division devient leur stratégie alors que la lutte pour la paix exige le rassemblement le plus vaste… La question que je ne cesse de poser à Marianne est le sens de ce que nous pouvons faire dans un tel contexte.

Vous savez que malgré cette vision des possibles ou plutôt de “mes” possibles, j’ai choisi de ne pas pratiquer la politique du pire et voter sur ce qui demeurait une lointaine lueur à l’horizon c’est-à-dire la liste qui tente au moins de reprendre pied ou plutôt ils disent la main – ce qui est bien présomptueux puisqu’ils n’ont aucun guidon à leur disposition- à savoir la gauche unie avec comme tête de liste Léon Delaffontaine. Je n’ai pas changé. En revanche, je suis convaincue que si je veux, le 9 juin, aller voter et aider à faire voter les 5 ou 6 personnes que j’ai convaincu, moins je vois moins j’ entends mes “représentants” supposés, plus j’ai de chance de mettre leur bulletin dans l’urne, et ce par rapport à ce qui me rend malade à savoir la manière dont Macron nous entraîne vers la guerre .

Cette longue introduction, est un simple rappel, pour vous raconter à quel point je suis dans un état d’exaspération qui me fait multiplier les actes manqués. Cela risque si je n’y prend garde de raccourcir une vie malgré une santé à toute épreuve et une joie de vivre tout à fait exceptionnelle en tous les cas de gâcher inutilement ce qu’il y a de positif dans ma vie.

Hier, une femme, une rencontre récente fort sympathique, m’a téléphoné pour me proposer d’aller avec elle écouter Annie Lacroix-Riz qui faisait une conférence à la place jean Jaurès au cercle d’études marxistes (j’appelle cette place La plaine et c’est un des hauts lieux de mon enfance, c’est une manie de rebaptiser tous les lieux qui n’aide pas, c’est comme le digital, une autre civilisation)..

J’ai une grande estime pour Annie , pour ses compétences, son courage, son refus de céder, même si nous ne faisons pas les mêmes choix politiques, je sais que je ne perdrais pas mon temps avec elle, donc j’accepte. Et je me rends à pied en traversant Marseille, tout le quartier de mon enfance… Arrivée “au lieu dit les quatre chemins” , là je me prends le pied dans une rainure du trottoir et je pars littéralement en explosion, un vol et j’atterris sur le pavé un mètre plus loin, sur le nez, la bouche, et on sait combien cela saigne… en quelques secondes je donne le spectacle d’une aieule aux cheveux blancs recroquevillée dans une mare de sang… Ce qui est spectaculaire mais je suis parfaitement consciente tandis qu’une petite foule s’assemble autour de mon cadavre supposé… Miraculeusement à la terrasse du café voisin, deux jeunes (une vingtaine d’années) élèves infirmiers se mêlent de l’affaire et m’aident à me relever en me collant un stock de glaçons enveloppés dans une serviette, je continue à pisser le sang mais il dégouline moins. Et nous retournons chez moi à trois ou quatre kilomètres du lieu de l’accident. Là ma copine Maria est chez moi en train de déguster le poulet aux girolles et pois gourmands aux herbes de Provence que je lui ai préparé. Elle prend la situation en main avec la présence d’esprit qui font les meneurs d’hommes. Elle me dit qu’il faut appeler le samu pour me faire désinfecter. Mon frère qui est dentiste et que j’ai appelé comme conseiller me dit qu’il viendra demain et que je me nettoie à la Betanine.

Là dessus, Marianne me téléphone pour s’interroger sur la manière dont nous pourrions agir elle et moi pour être plus convaincantes en particulier dans le PCF. Elle est s’interroge sur ses erreurs, elle se demande pourquoi sa connaissance des langues, ses longs séjours dans les lieux dont il est questionn n’interesse pas les directions du parti, pourquoi elle devient une sorte de référence exotique qui n’a pas de poids sur ses interlocuteurs et elle a décidé de plus s’impliquer, il ne faut plus seulement être “l’expert” en situation de tourisme.

Moi c’est exactement le contraire…

Je lui précise que je viens de faire une chute en me rendant à la conférence d’Annie, elle se moque de moi en m’expliquant qu’il s’agit d’un “acte manqué”, puisque dans toutes nos discussions je lui précise sans cesse à quel point tous ces gens-là, en gros le PCF et ses satellites haineux m’exaspèrent tant ils contribuent comme tous les autres à une situation qui nous mène vers la guerre. Depuis huit jours je lui répète qu’il n’y a plus qu’un espoir, la situation indépendamment de la France, va évoluer si vite, qu’il surgira bien quelque chose et je me répète ce que disait Fidel Castro sur la manière dont un peuple révolutionnaire engendrait ses propres compétences… J’ajoute il nous faudrait un Maurice Thorez à la fois plongeant ses racines dans le sol français mais étant aussi totalement internationaliste, avec papa Staline en filigrane, et de surcroit amoureux de la cuture et des connaissances intellectuelles… Il est clair que nous ‘avons rien de tout ça alors je ne vois pas ce que je peux faire… Si le peuple français est dans un coma dépassé qui le conduit au pétainisme et bien elle et moi n’y pouvons pas grand chose, vu notre audience réelle. et mon faible pouvoir de conviction.

En fait, on a déjà connu pareille situation en moins nulle néanmoins; c’était dans la fin des années 20 et le début des années trente, le PCF vivait une sorte de cohabitation, d’un côté Frossard et les francs maçon avaient au congrès de Tours annexé le parti, mais il existait dans le parti Duclos, Gabriel Peri qui créait des cellules de travailleurs, qui se battaient contre l’envoi des soldats dans le Rhur, contre la guerre du Riff tandis que Frossard approuvait au nom de la France telle qu’il l’attendait, celle d’une bourgeoisie laïcarde. La rupture s’est faite quand Duclos et Peri et les autres ont été accusés de complot anti-français et que Frossard a été d’accord avec la sanction et à quitté le parti persuadé qu’il était “fini”, Mais il a fallu Maurice Thorez s’apuyant sur Staline pour créer plus tard le PCF. Ce qui est sur c’est que la liste “gauche unie” est dirigée par des communistes mais lesté du poids idéologique des francs maçons. Et il n’y a aucun Duclos, Gabriel Peri et Maurice à l’horizon, seulement une bande de braillards haineux et limite racistes hors du parti n’ayant pour les uns que la même obsession francmaçonne de melenchon et les autres la volonté de nuire au PCF. Tous les dévouements, toutes les bonnes volontés sont noyées dans ce magma où la politique est affaire de couloir, de réseaux d’influence dérisoires et manipulation d’un peuple méprisé parce qu’on l’imagine incapable de penser. Un intellectuel doit être un courtisan appuyant les foucades du chef de Maccron à tous les autres… la moindre différence devient alors un sacrilège et l’impénitent est abandonné par les courtisans au moindre froncement de sourcil du chef, quelles que soient ses troupes, dussent elles tenir dans une cabine téléphonique. Des gens qui ne craignent pas d’utiliser l’émotion populaire en faisant jouer la bonne vieille facilté de l’antisémitisme tout en se prétendant le prolétariat triomphant face aux corrompus du PCF qui ne leur donne que trop l’occasion de prospérer. Moi qui n’ai jamais eu le moindre doute dans mon soutien aux causes justes y compris celles du peuple palestinien me voici par ces gens là suspecte de mes origines ce qui devrait en bonne logique comme tous ceux qui sont nés juifs être renvoyés à Glucksmann que je vomis autant que Natanayoun… Il n’y a plus dans un tel contexte le moindre espace de lutte honorable et il faut avancer dans un marais boueux de passions infames partout et toujours pour le plus grand profit de quelques meneurs …

Ne nous faisons pas d’illusion il y a toujours eu ces manoeuvres de coulisse, comme en ce moment où on roule d’autant plus les mécaniques qu’il s’agit de ne pas être en situation de capitulation et on alimente le sacrifice de pauvres types sur les champs de bataille avec ces grotesques justifications tandis que l’on se goberge en négociant de fait… et en jouant au poker menteur avec le nucléaire… Oui cela a toujours existé mais ce n’était pas aussi envahissant, tout le monde ne jouait pas le même jeu… Je me souviens encore de Risquet m’expliquant “la bourgeoisie a intérêt à dissimuler nous non, on ne dit pas tout mais ce qu’on dit est vrai et juste parce que le peuple cubain est notre seul véritable atout.” Les communistes c’étaient ceux qui croyaient en la formation du peuple, à son intervention nécessaire… J’étais prête à tout accepter pour avoir confiance… et j’en suis à me demander si en France, il existe un seul qui ne trahisse pas…

Je suis arrivée pour ma part à un état de saturation devant les insultes, les diffamations que je subis depuis des décennies de la part de ceux en qui je continue dieu sait pourquoi à mettre mes espoirs dans ces gens qui me traitent de la pire des manières parce qu’il ne faut surtout pas ébranler leurs certitudes. Trop c’est trop… Trente que ça dure, j’ai été fidèle à tous mes engagements, mais là je commence à être ridicule… Cocue, battue et contente… Au moins quand on insulte Annie ça fait provoque un peu d’indignation, moi ils sont tellement habitués à s’acharner sur moi que le plus bête du lot se croit autorisé à me faire la leçon… Il arrive un moment où n’éprouve plus rien et on se demande ce qu’on fiche avec des gens pareils… Je la supplie de ne surtout pas changer, de rester celle qu’elle est: quelqu’un qui ne cherche pas à se mettre sur la photo à côté de la célébrité, de se pousser du coude dans les ambassades… Quelqu’un de compétent, modeste et qui croit toujours que l’on peut s’améliorer pour être plus utile… C’est si rare…

Après quelques minutes de mes récriminations habituelles, comme elle s’en désintéresse en continuant à solliloquer sur l'”efficacité” possible de son savoir , je considère le problème comme je le ferai pour un sujet de sociologie: je lui explique qu’il faut faire comme les Chinois, considérer que le passé éclaire mais comme nous sommes dans une situation entièrement aussi nouvelle, il faut expérimenter, choisir un cas, le tester et élargir l’experience pour voir si ça marche… par exemple en ce moment il y a la répétition partout d’une situation. Une ou plusieurs sections, cellules d’un département se plaignent d’avoir repris pied dans la réalité et d’être bloqués par la fédération… cela signifie un besoin de centralisation et c’est là-dessus que ça bute. L’expérience qui part du concret nous confronte à un moment à un niveau ou elle doit être généralisée, conceptualisée… C’est ça qui faisait la force de Thorez : il était présent à tous les niveaux de l’intervention politique et il savait où alimenter son rôle de dirigeant… En ce moment nous avons des députés honnêtes, des militants également, mais dès qu’il s’agit de l’état, de la nation il y a alignement médiatique, se faire accepter du consensus et ne pas profiter de ce qui tente d’émerger.

Tous ceux qui dirigent n’existent que d’avoir été et prétendent récolter les dividendes de ceux qui étaient des géants capables de subir la torture en restant bienveillants alors qu’ils ne sont que compromis, haine dans un pays qui court vers le pétainisme… pas un pour sauver l’autre…

je lui explique tout ça la bouche gonflée avec des glaçons pour calmer le flot du sang, Maria me prend la tension 17, alors que je n’ai jamais de tension sans prendre le moindre médicament, ni anticoagulent, ce qui limite les “bleus”… Après nous téléphonons avec Maria au Samu qui après quelques minutes d’interviews qui nous font passer du standard à un médecin revèche mais qui décide que mon cas nécessite les urgences. rapidement je prépare toujours sous les directives éclairées de Maria, un sac avec dossier médical, eau, , livre, un roman de Georges Eliot (felix Holt, le radical) et mes lunettes. Nous attendons avec Maria l’ambulance en jouant aux cartes et alors qu’elle me bat toujours alors que je la bats au scrabble, je suis en train de gagner… A ce moment là Alain dit Etoile rouge me téléphone pour me proposer d’aller avec lui demain au meeting de Delaffontaine… j’ai le temps de lui dire que je pars aux urgences où il décide de venir pour me récupérer… Les deux ambulanciers sont formidables, ils s’occupent de moi avec tendresse… Dans un accueil qui ressemble à un garage, l’environnement est assez perturbé.. Il semble que la prison locale, les Baumettes, ait décidé d’expédier tous ses délinquants en crise aux urgences… Il y a une foule de policiers… En particulier une femme qui hurle est entourée de six jeunes hommes armés, un type un peu plus calme qui harangue les foules sur un chaise où il est attaché, un jeune homme avec des menottes… Tous ces agités passent avant moi qui lit mon roman… Quand c’est mon tour ma tension est revenue à la normale et on m’emène au scanner, mon crâne a bien résisté et le médecin décide que j’ai besoin de points de suture à l’extérieur et à l’intérieur de la lèvre. Tous ces soignants sont très jeunes, charmants, et pleins du désir de bien faire… J’envoie ma photo à Alain et à monfrère en expliquant ce qui se passe. Le dialogue avec mon frère est savoureux, vu qu’en ce moment nous limitons les contact pour cause d’interprétation différente de la situation iraélienne… Il me demande si quelqu’un m’a tabassé (sous entendu ça ne m’étonne pas avec tes fréquentations) et il ajoute que comme ça je suis plutôt sympa vu que je ressemble à notre père et à Cohn Bendit, ce qui le change agréablement de mes sympathies chinoises… et il veut me récupérer mais il y a déjà Alain qui fait les cent pas aux urgences. Je ne dis pas à mes deux délicieux urgentistes que je suis insensible à la douleur et comme je ne cille pas devant piqures, points de suture y compris sans piqure à l’intérieur de la lèvre, le jeune homme qui effectivement a des doigts de dentellière me confie qu’il veut être chirurgien plasticien… Sa jeune responsable de service qui est superbe, une blonde aux grands yeux verts part à la rencontre d’Alain. Je le décris de telle sort qu’elle le repère immédiatement et lui me dira après avoir été stupéfait, ému par cette belle créature en blouse blanche l’interpellant : “Alain”… Il faut dire que celle qu’il récupère moi en l’occurrence est une vieille dame de 86 ans qui semble sortie d’un combat de boxe…

Chaque fois que je me vois dans une glace ou un reflet je chantonne : Battling Joe, du temps où Yves Montand se prenait pour un communiste avant de choisir la crise et de donner des leçons à la famille Livi :

Le bon côté de l’affaire c’est que Battlig joe est délivrée de deux débats conférences qui dans mon humeur du moment me paraissent être des impasses même si je continue à me dire que dans l’état général d’un côté il y a une intellectuelle estimable et de l’autre un parti qui est le moins pire, on accepte ces gens là comme une prime à l’honneteté dans un monde de truands qui ne savent même plus où ils vont…

Est-ce suffisant pour poursuivre ce travail d’information ou plutôt de tentative de vaincre le consensus à l’autodestruction, alors que j’ai par ailleurs tant d’activités qui me rendent heureuse, tout ce qui est visuel, marcher, nager, écouter les gens et rire de leur cocasserie… Oui mais voilà c’est comme disait Brecht: tout ce que j’aime n’a de sens que parce qu’il existe une humanité… J’aime la politique tout autant qu’elle est cette histoire de l’humanité et je me dis que je suis restée communiste, quelqu’un qui fait le peu qu’il peut jusqu’au bout… Sans attendre rien et Marianne me prouve qu’il y a au moins un individu comme moi, sans doute bien d’autres..

Dimanche, tout va très bien j’ai dormi magnifiquement, déjeuné royalement malgré les lèvres tuméfiées et je crois que je me sens très bien parce que j’ai échappé à la situation politique, parce que j’ai vécu au milieu de gens humains qui tous ont eu à coeur de faire mieux que ce que l’on pourrait attendre du catastrophisme ambiant… Tous ce sont montrés efficaces, généreux, disponibles… Bref cela me confirme dans l’idée que si on s’interessait aux possibles concrets d’une situation tout serait infiniment plus juste et vrai.

danielle Bleitrach

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3 Commentaires

  • Chabian
    Chabian

    Juste un mot, venant d’un autre contexte. Vous êtes en colère ? Nous sommes des millions en colère, l’estomac noué. Des jeunes, des moins jeunes, des vieux comme vous et moi. Nous sommes écrasés par la machine du système, ces “infos” sans valeur qui noient les infos de valeur. Et nous sommes atomisés en individus opposés cherchant à se constituer égo “valable” avec un tatouage, avec un animal de compagnie, avec un profil “réseau”. Cet individualisme nous est imposé, asséné, vendu. Et nous sommes déboussolés. Mais nous sommes des millions. En recherche.
    Ne soyez pas un papillon collé à la vitre des médias. Ne mettez pas “tous les français” dans un sac qui n’existe pas (cela me choque souvent dans vos “introductions”). Ne passez pas à l’aigre.
    De mon côté je ferraille sur un forum d’intellectuels où je suis persécuté : par des “trolls” ? Même pas, des intellectuels bêtes et méchants. Nous sommes deux ou trois à aller “dans le même sens”, chacun à sa manière, avec une belle ténacité. Bien sur, il y a quelque plaisir à argumenter en contradiction. Et un peu de futilité.
    Vous êtes une source importante d’informations alternatives. Continuez toujours ! Bien sûr il faudrait de la comm sur les réseaux, mais ce n’est pas indispensable. Et protégéz-vous des trolls.
    Nous venons de vivre un demi siècle assez décevant sur le contexte. La parenthèse néo-libérale nous a forcé à l’impuissance et tué nos espoirs. La mondialisation a affaibli les pouvoirs localisés. Les structures de la classe ouvrière sont en recul partout. L’offre politique de gauche est loin d’être parfaite, et les élections ne sont qu’un moyen parmi d’autres, d’avancer ou de continuer.
    Mon amie âgée, que je retrouvais, a aussi fait une mauvaise chute, heureusement se limitant à des gros bleus. C’est la règle : s’économiser, redoubler de prudence, mais ne pas baisser les bras.
    Cordialement.

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  • Popelin
    Popelin

    Chère Daniele , attention aux chutes, et garde-toi en bonne santé. Nous sommes plusieurs à te lire et malgré le vent mauvais qui nous emporte …j’irai quand même voter PCF dimanche. Il est le moins pire. Mireille Popelin

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    • admin5319
      admin5319

      moi aussi sans doute, c’est une prime à l’honneeté et aux moins tordus du lot… mais pour qui a connu d’autres temps c’est l”asphyxie; l(étranglment d’une France qui glisse vrs le pétainisme… on ne peut pas ne rien faire alors on va faire le peu que l’on peut dans une solitude politique totale…

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