Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Les collaborateurs nazis célèbrent l’anniversaire de l’opération Overlord, par Yevgueni Berseniev

Les Russes se moquent de notre grand mégalomane Macron qui a décidé de refaire l’Histoire à sa mesure, celle d’un tout petit bonhomme qui se prend pour Napoléon. Remarquez il a une presse, un politico médiatique totalement servile à sa mesure qui fait de la France de 2024 un paillasson. Sur LCI, il y a même eu l’inénarrable colonel Goya pour justifier la non invitation de la Russie en expliquant qu’il s’agissait là d’une opération exclusivement britannique et USA qui elle seule avait libéré le territoire français. Il est vrai qu’avec une telle logique historique la France n’était plus seulement un territoire occupé par les nazis qui étaient en train d’être vaincus par l’armée rouge donnant 26 millions des siens mais un pays qui derrière Laval et Pétain avait totalement collaboré au nazisme et fourni comme Macron est en train de le faire armes et hommes à Hitler après Montoire. La seule différence est qu’aujourd’hui Macron avance sans la moindre opposition crédible aujourd’hui à l’inverse du temps où il y a avait un parti communiste (et pas un annexe financé par les fondations allemandes avec ses groupuscules haineux en train de disputer la palme du ridicule provocateur à la FI )… Nous sommes décidément dans le moment le plus sombre de notre histoire de France avec ce trafic depuis des décennies de la mémoire de notre peuple. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://svpressa.ru/politic/article/416998/

Les descendants des collaborateurs occidentaux ont décidé de ne pas inviter la Russie au « festin des vainqueurs » de la Seconde Guerre mondiale.

Les autorités françaises n’inviteront pas la Russie aux prochaines célébrations marquant le 80e anniversaire du débarquement allié en Normandie, a rapporté Reuters, citant deux sources du milieu diplomatique.

La source de l’agence aurait répondu par un célèbre aphorisme injustement attribué à Joseph Staline : « Il y a un homme – il y a un problème, pas d’homme – pas de problème ».

Plus tard, l’agence France Presse, citant le palais de l’Élysée, a confirmé l’absence d’invitation pour la Russie à l’anniversaire de l’opération de Normandie.

Comme on sait, la radio Europe 1 a rapporté que Paris avait l’intention d’inviter des représentants russes (mais pas le président Vladimir Poutine) aux événements organisés à l’occasion de cet anniversaire. Cette information n’a toutefois pas été confirmée par l’ambassade de Russie en France ni par le ministère russe des affaires étrangères.

La célébration du débarquement des troupes alliées (opération Overlord) pendant la Seconde Guerre mondiale aura lieu en Normandie et en Bretagne du 6 au 8 juin.

Les événements les plus importants auront lieu le 6 juin sur la plage d’Omaha Beach, avec la participation des dirigeants de 25 pays, dont le président américain Biden, le roi Charles III de Grande-Bretagne et d’autres. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a également été invité.

L’opération « Overlord » a débuté le 6 juin 1944 et s’est achevée à la fin du mois d’août de la même année. Au cours de cette opération, les troupes américaines, britanniques et canadiennes ont débarqué sur la côte normande.

Il convient de noter qu’en 1944, les Alliés ont été confrontés, en plus des Allemands, à des militaires des pays dont les délégations seront présentes lors des prochaines célébrations. Les Allemands, soit dit en passant, représentaient alors environ 50 % des divisions d’infanterie, le reste étant fourni par des satellites européens.

Parmi eux se trouvaient d’ailleurs des Français, qui fêtent aujourd’hui en grande pompe l’arrivée des armées alliées. En général, aujourd’hui, sur les champs élyséens, il n’est pas d’usage de rappeler que, pendant la Seconde Guerre mondiale, les compatriotes qui ont combattu du côté d’Hitler ont été bien plus nombreux que ceux qui ont combattu dans les rangs de la Résistance.

L’historien Alexandre Kolpakidi qualifie le refus d’inviter une délégation russe aux célébrations d’acte méprisable et cynique de la part de la partie française.

– À cet égard, il n’est pas inutile de rappeler quelques moments de l’histoire. Si vous vous souvenez bien, dans le film « Libération » [film soviétique de 1971, NdT], certains plans mentionnent des Français morts dans la lutte pour libérer le monde du fascisme. Nous le savons très bien. Mais pour ce pays, le fait de la collaboration pendant la Seconde Guerre mondiale est beaucoup plus représentatif.

Il faut dire que dans les années d’après-guerre, des faits scandaleux ont fait surface à plusieurs reprises dans ce pays, lorsque des personnalités de haut rang ont été impliquées dans diverses sales affaires, par exemple l’extermination de Juifs, les meurtres de prisonniers de guerre soviétiques. Ces scandales ont été nombreux, même l’ancien président Mitterrand y a été mêlé.

« SP » : Il apparaît que les Français se présentent aujourd’hui comme les principaux héros de la Seconde Guerre mondiale.

– Cela témoigne de l’absence de conscience des dirigeants actuels du pays, qui se comportent de manière si abjecte. Et cela ne concerne pas seulement la France, mais l’ensemble de l’Union européenne, dont les responsables politiques viendront également célébrer cet anniversaire. Je vous rappelle qu’en 2011, sur décision du Parlement européen, la « Journée de commémoration des victimes du totalitarisme » a été célébrée pour la première fois, assimilant le fascisme et le communisme.

« SP : Y a-t-il quelque chose que nous puissions faire pour réagir ?

– Tout d’abord, nous ne devrions pas nous faire comme les pays occidentaux, comme les Français par exemple. Nous devons répondre sur le terrain historique. J’ai écrit à un moment donné que notre pays devrait insister sur l’instauration d’une Journée du souvenir des victimes du fascisme et de la collaboration. Ce sujet est extrêmement défavorable à la France. Nous devrions donc le gonfler, comme nos adversaires gonflent de nombreux épisodes historiques dans un contexte complètement faux, en les retournant contre nous.

Nous devrions parler des nombreux pays de l’OTAN qui se sont battus contre nous, y compris les Suédois, du maréchal Mannerheim. Nous devrions souligner le rôle des collaborateurs dans l’extermination des Juifs, des Soviétiques et des civils en général. Rappelons les accords de Munich en 1938, le pogrom de Lvov en 1941, le discours du maréchal français Pétain, dans lequel il appelait ses compatriotes français à coopérer avec les nazis. Il y a beaucoup d’autres sujets qui sont extrêmement désagréables pour l’Occident. Tout ce que nous avons à faire, c’est de dire la vérité, on ne nous demande rien de plus.

« SP » : Dans la défense de la vérité historique, avons-nous des alliés ?

– Nous pourrions très bien nous associer, par exemple, aux historiens chinois. Dans de nombreux pays du monde, comme on dit aujourd’hui, le Sud global, ils détestent résolument cet agenda historique eurocentrique. Après tout, nous voyons comment en Europe, en Occident, des indulgences historiques sont émises sans vergogne, décidant qui était bon dans ces années-là et qui était mauvais, quel point de vue est juste et lequel est faux. Zelensky est à la tête d’un régime nazi, mais il est des leurs, et son interprétation de l’histoire est donc considérée comme correcte.

« SP : Qu’est-ce qui nous empêche d’adopter une position plus active dans la défense de la vérité historique ?

– Malheureusement, les dirigeants de notre pays ont aujourd’hui une vision de l’histoire différente de celle de la majorité de nos concitoyens. Il est déjà assez grave que soient promues les idées d’Ivan Ilyine, qui, même s’il n’a pas collaboré avec les nazis, contrairement à certaines affirmations, n’a pas non plus lutté contre eux et n’était pas un antifasciste. Bien qu’il y ait eu beaucoup de personnes honorables en Suisse, y compris des émigrés russes, qui ont lutté contre les nazis, il est nécessaire de parler d’eux.

Le rôle des communistes français dans le mouvement de résistance doit être raconté. Dans ces années-là, le Parti communiste français était appelé « le parti des fusillés », parce que beaucoup de ses militants sont morts dans l’opposition au nazisme. Mais aujourd’hui, nous constatons que les descendants des collaborateurs en France sont aux commandes et réécrivent l’histoire dans leur propre intérêt, tout en décidant qui doit être invité à commémorer les anniversaires et qui ne doit pas l’être. Il faut s’y opposer activement, y compris dans le domaine de la science historique.

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1 Commentaire

  • Xuan

    L’histoire se répète, avec les Pieds Nickelés

    Répondre

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