Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Réactions pas si épidermiques que ça à des commentaires… par Danielle Bleitrach

Est-ce trop te demander Etoile rouge que de lire complètement ce que j’écris et la plupart des articles au lieu d’en faire le porte manteau à tes obsessions ossifiées ? la seule chose qui ait un quelconque rapport avec mon article dans ton commentaire est la note sur le compositeur qui a mis en musique la chanson d’Aragon… Comme j’ai des relations franches et amicales avec Etoile rouge je peux lui en faire la remarque… Mais que dire aux autres ? Sinon que c’est insultant, de voir les commentaires survoler, ne pas lire, ne pas répondre et ça l’est encore plus dans un article qui s’interroge justement sur l’incapacité générale à suivre un raisonnement, à y répondre… A concentrer son attention au delà de dix lignes… Dans ce blog, où parfois il existe un vrai dialogue, dont je reprends souvent dans des textes qui font le point les remarques pertinentes, nous ne sommes pas à l’abri d’une tendance qui à l’inverse fait que des gens viennent répéter ce sur quoi s’est enkysté ce qui fut jadis leur élan révolutionnaire. Là, c’est caricatural puisque ce refus de lire et du dialogue concerne le sujet de l’article que j’ai tenté d’écrire.

Le bon côté de l’affaire c’est cet entêtement mis à rester communiste… Une manière de dire
Où que je meure
je mourrai en chantant,
dans quelque bouge que je tombe,
je sais je suis digne de reposer
avec ceux qui reposent sous le drapeau rouge.
mon volodya

dans une certaine mesure, on peut dire que la liquidation du PCF s’est heurtée à ce refus de changer de nom, quant au contenu c’est une autre histoire… les autres Partis victimes de l’eurocommunisme ont aussi leur ligne rouge : les italiens conservent une référence à la classe ouvrière…

Mais quelle que soit la sympathie que l’on peut avoir pour cet entêtement en se disant qu’il aura peut-être sauvé l’essentiel chacun à sa manière, les uns par le compromis autour des élus, les autres en dénonçant sur le mode bolchevique ces mêmes compromis… il serait temps d’affronter la réalité et ses possibilités pour reconstruire ensemble la force dont nous avons un urgent besoin…

Je rappelle le plan des rapports qui permettaient de préparer les congrès :

  1. le mouvement du monde aujourd’hui
  2. la France et le rôle du PCF
  3. Le parti dont nous avons besoin (organisation, formation, etc.. )

cela permettait de mettre en lumière les problèmes et contradiction, de poser les questions de là où il importait d’agir… d’avoir un débat collectif sur des points stratégiques précis. Nous sommes loin de cet effort, l’autisme semble le terrain de la politique ordinaire et il conditionne la situation à la veille de ces européennes, y compris le pauvre PCF avec des gens apeurés, malades à l’idée de déplaire, partagés entre plusieurs lignes parce qu’on évite le débat de fond, dans des pratiques de couloir, des “notabilités”, celles qui vous donnent l’impression que le conseil national est le lieu de transactions de sommet, avec ceux qui en sont encore à 1991, et qui plus de 60 ans après sont toujours convaincus que c’est la faute à Staline ou plus de trente ans après que c’est la faute à l’URSS et que heureusement nous en sommes débarrassés, les autres qui voient bien que tout a bougé et que la fin de l’URSS comme la destruction de l’organisation, la formation des communistes n’a rien amélioré au contraire, mais qui évitent le débat en répétant ce qu’ils croient avoir compris c’est une situation qui tente d’évoluer mais dans laquelle rien n’est fait pour mobiliser et organiser la base au-delà des bastions municipaux…

Et autour de ces tentatives, il y a les rancuneux des groupuscules qui n’existent plus que pour haïr ces malheureux du PCF, ils sont eux-mêmes frileusement regroupés autour d’un gourou dont les troupes réelles tiennent dans une cabine téléphonique.. et comme l’ANC n’ont pas d’autres buts que d’arracher 0,05% à la liste gauche unie aux européennes. Parce que leurs dirigeants fédéraux sont des sociaux démocrates, confus et pratiquant l’inertie, tels Gribouille, il se jettent dans le lac de la FI, le bain de la social démocratie pour l’éviter. De la stagnation au sac de chats sauvages, il ne leur reste plus que cette haine qu’ils inventent être prolétarienne pour exister.. Ou encore celui qui n’a jamais lu ni Marx, ni Lénine et qui croit connaitre Gramsci et qui invente totalement l’histoire du communisme italien dont moi j’ai connu les protagonistes à l’inverse de lui… et avec quelques molles intuitions il prétend poser l’alternative d’aujourd’hui…

Cette bande d’éclopés, mes camarades, est-elle celle sur laquelle se reconstruira l’intervention populaire dont nous avons besoin ? on peut parfois en douter mais comme le reste est pire, il faut se dire que l’on devrait peut-être réfléchir simplement entre gens de bonne volonté sur que faire ? J’ai tenté sur un sujet que je connais, celui de l’apport des intellectuels, de la culture de vous présenter quelques réflexions comme nous le faisons sur le mouvement réel du monde aujourd’hui… Pourrions-nous parler de cela s’il vous plait? Ou d’autres textes passionnants comme le fait Xuan à propos de la route de la soie, de l’existence ou non d’une bourgeoisie en Chine…

Marianne à qui je confie périodiquement mon désespoir de n’avoir jamais le moindre interlocuteur et des gens qui sont incapables d’un dialogue, pratiquent ou cautionnent la censure, semblent penser que tout doit être mis au service du consensus et de surcroit me font souvent des procès d’intention non sur ce que je dis, mais sur ce que je suis supposée être, m’explique que c’est normal: la pédagogie consiste à répéter vingt fois les mêmes choses, jusqu’à ce que se fissure le bloc de certitude et que se recompose le savoir… Encore faut-il que les individus ne survolent pas les textes, les miens et les autres pour retourner à leurs obsessions.

L’incapacité à voir ce qui est devant eux ce qui fait qu’ils peuvent penser que j’ai une démarche qui ne voit pas les “obstacles”, qui exagère le “positif”, non ! simplement les obstacles ne sont déjà plus ceux qu’ils ont dans leur tête mais ceux d’aujourd’hui avec des “possibles” qu’ils ne soupçonneux même pas et a contrario desquels ils vont …


LA QUESTION QUE JE POSE AUX MEMBRES DU PCF ET EN PARTICULIER A CEUX QUI PARTICIPENT A SA DIRECTION

Vendredi il y avait un vidéo débat organisé par un certain nombre de communistes ceux de pcf débat, incontestablement les plus conscients…

Disons que bien que non membre du PCF, simple électrice, J’ai failli y participer mais j’ai renoncé et pour dire les raisons de mon renoncement, outre mes difficultés à maitriser la technique, il y a le plus secondaire : je me suis souvenue d’expériences de ce type, la petite jeune qui dirige le débat qui bavarde à la tribune pendant que je tente de dire ce que j’ai à dire et qui me coupe au bout de trois minutes sans même avoir écouté mes balbutiements… et toute la bande de ses copains qui face à mes protestations m’insulte en me traitant de “vieille”, ça et d’autres expériences font la preuve que dans ce lieu comme dans ma fédération, comme depuis des décennies dans le PCF, il n’y a que des coups à prendre et j’ai passé l’âge… C’est insupportable mais secondaire parce que si j’en tenais compte je ne voterais pas et ne ferais pas voter autour de moi pour la liste Deffontaines… je ne m’obstinerais pas à dire que c’est la seule issue puisque c’est sur ces gens-là que je table malgré tout…

Plus important, il y a eu le dernier débat à Vénissieux où j’ai posé une question et une seule : sur ce qu’on peut attendre du congrès, et du prochain rassemblement international de Vénissieux.

Et c’est ce qui me parait la seule alternative encore posée aujourd’hui : ou Fabien Roussel, la direction du parti est présente aux journées de Vénissieux, officialisant ainsi le débat sur la situation géopolitique et sur l’histoire du mouvement communiste tel qu’il est posé par ces camarades… C’est-à-dire que nous n’assistons pas au consensus mou du 39e Congrès, mais il est constitué un courant qui se donne les moyens de coordonner ceux qui ont cette sensibilité, de créer les conditions partout de centraliser le débat… Il est impossible de prétendre naviguer entre les deux et donc entretenir la marginalisation y compris en faisant la part belle à J.P.Page au moment où il est le “penseur” de la liste qui choisit d’affaiblir le PCF... je suis tout à fait pour un débat qui recrée les conditions de l’unité des communistes et qui donne une colonne vertébrale à la gauche, mais un minimum de clarté et donc de démocratie s’impose pour que cela débouche sur une reconstruction.

Ces remarques renvoient à ce que je décris dans mon article, les conditions de la réflexion action… Avec également ma réaction : quitter l’amphi puisque c’est mission impossible… les conditions du respect ni des individus, ni de la pensée de l’action sont bafouées y compris dans le lieu où elles ont pourtant le plus d’intérêt et se rapprochent le plus de ce qui pourrait être. Pourtant elles conditionnent l’efficacité de ce qui peut sortir d’une telle conférence vidéo et pas la satisfaction de mon ego… puisque ce à quoi se heurtent les camarades qui poussent le parti vers une dynamique demeure la marginalisation de leurs efforts alors même que le terrain du parti comme celui de l’ensemble de la société offre des opportunités.

J’ai peut-être tort mais je suis convaincue que si nous n’acceptons pas de mesurer nos efforts en leur donnent des buts et des moyens nous n’avancerons pas… le dilettantisme a ses limites…
Danielle Bleitrach

PS nous venons d’avoir une conversation avec Marianne qui me permet encore de préciser ma position par ceux qui pensent que nous avons une vision trop positive de la situation. Marianne fait ce constat que nous partageons elle et moi sur la difficulté à comprendre la stratégie du socialisme à la chinoise :

  • ce qui est frappant, me dit Marianne, c’est que ce que je constatais il y a une dizaine d’années pour la Chine est en train de devenir une réalité pour le reste de la planète, en gros quand on croyait avoir compris l’étape de l’évolution chinoise celle-ci n’était plus d’actualité, et bien maintenant c’est le monde entier qui est comme ça en état de déstabilisation permanente et de transformations, est-ce parce que la chine a le leadership ?
  • je lui réponds : oui et non! le vrai moteur c’est l’écroulement du système impérialiste et si tu vois bien son problème en le simplifiant c’est parce que ce système capitaliste à ce stade des monopoles financiarisés ne cesse à accentuer la pression sur la force de travail, elle est sous payée, sous qualifiée partout avec un effet massif, planétaire dans “le tiers monde”. En revanche, il investit toujours plus dans ce que Marx appelle le capital constant qui lui appartient mais tout autant qu’il y trouve du profit pas selon les nécessités d’un quuelconque développement, alors que le capital variable (la force de travail qui crée de la valeur) lui apparait comme une charge sur laquelle faire pression à l’entrepreneur mais surtout au capital financier… Même sur le plan militaire il agit de même : regarde en Ukraine, le caractère étrange de cette guerre qui est incapable de mobiliser sa population… Cette logique lui a permis de gagner la guerre froide, d’imposer partout le “néolibéralisme”… Oui mais voilà, désormais, le stade des forces productives, le nouveau rapport à la nature rend ce mode complètement caduque et ils ne savent plus comment s’en dépêtrer et ils nous entraînent dans leur spirale incontrôlée. Cette spirale mène non seulement au fascisme mais à un système mafieux dans lequel se confondent au niveau financier les capitaux de l’armement, ceux de la drogue, et ceux de l’énergie qui tend de plus en plus vers la violence et l’autodestruction avec la répression qui frappe en premier lieu les syndicalistes, les contestataires du dit système…
  • C’est ça le mouvement dans lequel nous sommes pris et dont nous devons nous sortir. Et je maintiens que les moins pires de nos politiques y compris dans ce débat européen ce sont les communistes, ils sont les seuls à représenter une perspective, un volonté de reprendre pied dans les couches populaires sans clientélisme, leur problème est de réfléchir au moyen de faire… Outre le fait que certains croient qu’un mouvement de masse face à la guerre qui dirait “Non à la guerre, non à l’OTAN” peut exister aujourd’hui et je pense qu’il a besoin d’un parti communiste qui recrée le terrain à partir de l’état où en sont les couches populaires. C’est toute la question du mouvement et du parti. Tout cela ne relève pas que je sache du sacrilège si on le pose et ça conditionne toute la perspective… Je simplifie à outrance mais c’est ça. Mais cela pose aussi la question du mouvement du monde qui présente une alternative, le multipolaire mais pas seulement.
  • La Chine est confrontée à tous ces problèmes et elle choisit le développement des forces productives matérielles et humaines, tout en ayant un impératif sur le plan politique: nourrir et satisfaire le milliard et demi d’être humains que sont les Chinois, la réalité dont elle ne peut s’abstraire en aucun cas, leur assurer la sécurité … Elle avance dans des conditions abominables, c’est tout sauf un chemin facile, elle n’a aucun modèle si ce n’est ce qu’il ne faut pas faire…Nous non plus d’ailleurs… Imagine que cette malheureuse Chine doit faire face à la récession mondiale que provoque la politique des USA et de l’UE alors que son économie demeure entièrement orientée vers l’exportation et qu’elle a un mal fou à développer son marché intérieur. Ce qui pouvait être à la base de l’essor intérieur, et qu’il lui a jusqu’ici servi de levier le marché immobilier est dans une catastrophe comparable à la crise des subprimes dont on était sorti grâce à la Chine. Elle doit faire face au vieillissement de sa population, ce qui exige d’inventer un système de protection sociale de grande ampleur, outre le manque à gagner de ceux qui ne travaillent pas. Elle doit réorganiser toute son économie passer du stade manufacturier à celui de très haute technologie sans perdre les investissements étrangers tous en contrôlant le sens des investissements. il lui faut continuer à attirer les capitaux tout en maitrisant comme avec Ali baba tous les grands secteurs de l’énergie au numérique qui peuvent devenir des pôles de retour au capitalisme. le tout en faisant face à l’hostilité des USA et des coalitions qu’il organise, sur le plan militaire ce qui exige une augmentation de ce budget mais aussi en matière de sanction et de pression tarifaire…
  • On accuse souvent cette pauvre Chine de penser d’abord à elle, mais assurer la stabilité de 25% de l’humanité est déjà pas mal dans un tel contexte… je caricature mais à peine et malgré cette priorité, elle mène les BRICS et une politique de négociation et de pacification… C’est pourquoi moi je veux bien que tout passe par la capacité française à revivre éternellement les heures glorieuses du front populaire ou de la libération avec l’URSS et papa staline derrière, mais avoir les yeux en face des trous sur cette accélération aiderait à détartrer les cervelles embrumées de mes petits camarades.

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6 Commentaires

  • RUIZ Eric
    RUIZ Eric

    Bonjour Danielle,
    Un petit “commentaire” qui n’a pas vocation à être publié ; plutôt un petit message de sympathie fraternelle !
    Je fais partie de cette génération militante, arrivée fin 80 / années 90, qui n’a pas bénéficié de formation militante, mais qui s’est accrochée à l’idéal communiste en plein naufrage du bloc socialiste et en pleine décomposition du Parti communiste. J’ai quitté le PCF en 1995, après les Présidentielles et l’entrée au gouvernement du Parti, pour y revenir en 2004, à l’occasion de mon arrivée en Normandie, histoire de rompre avec l’isolement et la passivité politique.
    Je n’ai donc pas de culture politique suffisante pour rivaliser avec le niveau des débats sur ce site : je ne me revendique d’ailleurs pas marxiste et encore moins léniniste (ou autre) faute d’avoir lu ou étudié Marx, Lénine et d’autres grands penseurs du mouvement communiste !
    Néanmoins, j’ai participé au réseau Faire Vivre le PCF à ses débuts mais mon isolement dans une petite fédération normande (l’Eure) et les aléas de la vie (des enfants en bas âge, un boulot dans le secteur agricole, où être publiquement communiste relèverait du suicide professionnel) m’ont éloigné des circuits d’échange du réseau.
    Bref ! Même si je ne partage pas toujours tout ce qui est écrit sur ce site (heureusement, serais-je tenté de dire !), je souhaitais juste témoigné de l’importance que revêt la lecture des articles de ce site pour nourrir la réflexion de militants comme moi !
    Fraternellement,
    Eric RUIZ, militant communiste de l’Eure

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  • Xuan

    Une suggestion sur le point 1 le mouvement du monde aujourd’hui :
    Que le PCF envoie une délégation en Chine Populaire, au Xinjiang.
    Rien ne vaut la méthode de saint Thomas.

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    • Marianne
      Marianne

      Bonne idée. Je veux bien être votre interprète: je parle couramment le chinois et j’ai des notions de ouïghour, grâce au turc.
      Et puis je connais un peu le Xinjiang où j’ai passé un mois en 2019.

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      • Xuan

        Excellent, il faudrait que ce voyage soit promotionné dans le PCF, pour qu’il prenne même un tour officiel.

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  • Andeol
    Andeol

    Quoi qu’il en soit, je confirme que l’article de Gramsci intitulé « la révolution contre le Capital » emploi le mot Capital par référence au Capital de Marx. Je cite : « si les bolchéviks renient certaines affirmations du Capital, ils ne sont pas « marxistes », voilà tout, ils n’ont pas compilé dans les oeuvres du maître une doctrine extérieure faite d’affirmations dogmatiques et indiscutables. Ils vivent la pensée marxiste, celle qui ne meurt jamais, qui est le prolongement de la pensée idéaliste italienne et allemande et qui, chez Marx, avait été contaminée par des incrustations positivistes et naturalistes. Et cette pensée posée comme principal facteur de l’histoire, non pas les faits économiques bruts, mais l’homme, mais la société des hommes qui se rassemblent entre eux, se comprennent entre eux, développent à travers ces contacts (civilisation) une volonté sociale, collective, et comprennent les faits économiques, les jugent, les adaptent à leur volonté, jusqu’à ce que celle-ci devienne le moteur de l’économie, formatrice de la réalité objective, qui vit, se meut et acquiert des caractères de matière tellurique en ébullition, qui peut être canalisée là où il plaît à la volonté, comme il plaît à la volonté. » Pour le reste, j’ai toujours refusé d’entrer dans les querelles personnelles du type « t’as même pas lu chose » ou « moi j’ai connu machin et pas toi » …

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    • admin5319
      admin5319

      alors vous devriez renier Gransci qui jstement combat ceux qui prétendent connaitre Marx et ne le connaissent pas…etil passe au crible de la même manière Machiavel, toute la littérature italienne… vous êtes grotesque dans la médiocrité de vos “leçons”
      qqui peut nier que Gramsci ait joué sur le sens de Capital pour mettre en cause les thèses à la Kautsky et autre Bernstein que Lénine avait lui même combattu… vous enfoncez des portes ouvertes et ne voyez pas le sens réel de la critique, qui porte sur les choix du PCI, de Togliatti, de Berlinguer mais aussi d’Ochetto et du moment où ça vire au gorbartchévisme… Je faisais référence à un texte récent qui confond les brigades rouges italiennes avec la bande à Baader en Allemagne qui elle avait derrière elle Wolf, la RDA, alors que les brigades rouges étaient infiltrées par le gladio et ont joué ne serait-ce qu’avec l’assassinat d’Aldo Moro un rôle bien différent… Oui il est important d’avoir connu les acteurs et distinguer entre les stratégies…
      danielle Bleitrach

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