Les Communistes russes, Ziouganov en tête ont toujours œuvré pour le rapprochement entre la Russie et la Chine sans pour autant renoncer à la dimension européenne, héritiers de la politique de l’URSS et même de celle de Primakov, ils ont à cœur de maintenir cet équilibre et d’en rappeler les fondements historiques (au-delà des erreurs de Khrouchtchev) en particulier dans la lutte antifasciste plus que jamais d’actualité. Ils mènent en relation avec le parti communiste chinois un travail mémoriel et celui-ci est orienté sur l’avenir. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)
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Le premier vice-président du comité central du KPRF a participé à l’émission 60 minutes sur la chaîne de télévision Rossiya-1.
La semaine dernière, l’événement le plus important de la politique mondiale a été la visite d’État du président russe en Chine, accompagné d’une importante délégation de membres du gouvernement, de députés de la Douma d’État, d’un certain nombre de gouverneurs et de représentants du monde des affaires.
Comme l’a noté Youri Afonine, les résultats de ce voyage sont vraiment impressionnants. Les parties ont notamment signé 11 documents différents, dont une grande déclaration sur la coopération dans divers domaines.
L’une de ses clauses indique sans ambiguïté l’intention de la Russie et de la Chine de s’opposer conjointement à l’agression et à l’expansion de l’Occident. Les parties ont déclaré leur intention d’intensifier la coopération militaire et d’étendre le programme d’exercices militaires conjoints. Nos pays considèrent également comme inacceptables les actions déstabilisatrices de l’Occident, y compris le déploiement de missiles à moyenne portée dans la région Asie-Pacifique.
En outre, la Chine et la Russie ont convenu de lutter ensemble contre le néocolonialisme et d’empêcher la falsification de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale. Et qui se livre à cette falsification ? Les États occidentaux et leurs satellites. Aujourd’hui, ils tentent de réécrire et de falsifier toute l’histoire de cette guerre, en minimisant et en déformant le rôle de l’URSS et de la Chine dans la victoire sur les pays de l’Axe.
En 1931, la Chine a subi une agression de grande ampleur de la part du Japon, qui s’est ensuite emparé de la Mandchourie et, six ans plus tard, a entamé une guerre de grande ampleur qui a duré huit ans et a fait partie de la Seconde Guerre mondiale. À l’époque, le Japon était déjà allié à l’Allemagne nazie et à l’Italie fasciste. Tous ont signé le pacte anti-Comintern contre l’URSS et les forces de gauche du monde entier.
Le Japon s’empare de vastes territoires chinois, y compris de grandes villes comme Pékin, Shanghai et Nanjing. À Nankin, les Japonais organisent un terrible massacre, au cours duquel des centaines de milliers de civils sont tués. D’une manière générale, les Japonais ont mené en Chine la même politique de génocide que les hitlériens en URSS. Aujourd’hui, la RPC estime ses pertes dans cette guerre à 30-35 millions de personnes. C’est 100 fois plus que ce qu’ont perdu les États-Unis à l’époque, qui se présentent aujourd’hui comme les principaux vainqueurs. En même temps, les Américains sont surtout morts au combat, alors que la Chine, comme l’Union soviétique, a perdu un grand nombre de civils, rappelle Youri Viacheslavovitch.
En 1945, les troupes chinoises, y compris les formations armées communistes, tenaient le front, mais les Japonais continuaient d’occuper de vastes territoires. Un rôle décisif dans la libération de la Chine a été joué par la défaite de l’armée Kwantung en Mandchourie par l’Armée rouge en août 1945. Par la suite, les troupes japonaises encore présentes en Chine ont commencé à se rendre. Le pays a ainsi été libéré.
Les deux plus grandes forces politiques chinoises – le Kuomintang et le parti communiste – avaient lutté conjointement contre les envahisseurs japonais. Mais les États-Unis ont fait du Kuomintang leur marionnette et ont provoqué une guerre civile dans le pays. Cependant, leurs tentatives pour détruire les forces communistes ont échoué, avec l’aide de l’Union soviétique. C’est ainsi qu’en 1949, grâce au soutien de l’URSS, la République populaire de Chine indépendante a vu le jour. Les destins de nos peuples et de nos pays sont donc étroitement liés.
Comme l’a souligné le premier vice-président du comité central du KPRF, nous avons beaucoup de choses en commun, y compris des valeurs spirituelles et idéologiques. D’ailleurs, les Chinois aiment beaucoup les chansons soviétiques – ce n’est pas sans raison que la fanfare militaire, en accueillant le dirigeant russe, a joué la mélodie mondialement connue des « Soirées de Moscou ». Président de la République populaire de Chine de 1993 à 2003, Jiang Zemin connaissait bien le russe et lors de sa visite dans notre pays, lorsqu’il s’est rendu à Yasnaya Poliana [Domaine-musée Tolstoï, NdT], il a chanté cette chanson dans sa version originale.
Commentant les questions à l’ordre du jour international discutées par les dirigeants de la Russie et de la Chine, Youri Afonine a noté la coïncidence de leurs positions sur la situation au Moyen-Orient et autour de l’Ukraine. Les dirigeants militaires et politiques de la Fédération de Russie se félicitent de la position de la Chine, qui juge inacceptables les tentatives de recherche et d’élaboration de solutions sur l’Ukraine sans la participation de la Russie.
Les nouveaux accords conclus entre la Russie et la Chine dans les domaines économique et technologique sont tout aussi importants. À l’issue des pourparlers, un important portefeuille de dizaines de projets d’investissement majeurs a été annoncé. En outre, le commerce bilatéral devrait se développer, les approvisionnements en pétrole et en gaz augmenter et la coopération dans l’industrie nucléaire s’approfondir, y compris la construction conjointe de centrales nucléaires. Il est également prévu de créer de nouvelles routes de transit. Un vaste programme de coopération entre les deux pays est en cours d’élaboration dans un certain nombre de domaines, y compris le développement de liaisons directes entre les régions russes et les provinces chinoises.
Pour illustrer le niveau de développement technologique de la Chine socialiste moderne, Youri Viacheslavovitch a donné l’exemple suivant : le réseau de chemins de fer à grande vitesse de ce pays totalise aujourd’hui 45 000 kilomètres, soit 5 000 kilomètres de plus que l’équateur de la Terre et plusieurs fois plus que dans tous les pays occidentaux réunis, y compris les États-Unis.
Les États-Unis et leurs satellites ont fait de la Russie et de la Chine leurs principaux ennemis, ce qui a donné une impulsion supplémentaire à l’approfondissement et à l’élargissement de la coopération entre nos pays. La combinaison des potentiels de la Russie et de la Chine aura un effet considérable sur le développement des deux pays et des deux peuples, le premier vice-président du comité central du KPRF en est convaincu.
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Dechamps Michel
L’histoire se répète en 1939 les USA ont laissé URSS FACE à l’armada nazie .mais quand ils ont ils ce sont rendu comptent que les nazis allaient prendre la pâtée alors ils ce sont décidé d’intervenir il était déjà trop tard l’armée Rouge était irrésistible. L’URSS à été trop naïve de croire eux promesses des alliés capitalistes..j’espère que la Russie ne fera pas la même erreurs