Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Révélations de Die Welt : la guerre aurait pu être évitée

Le quotidien allemand Die Welt vient de révéler l’existence d’un accord de paix, de 17 pages, qui aurait pu mettre un terme à la guerre en Ukraine quelques semaines seulement après son invasion par la Russie. Cette révélation n’en est pas une pour les lecteurs d’histoire et société qui savent même que le faux charnier de Bucha a été inventé pour masquer ce refus d’honorer la signature et l’exécution par ses petits camarades de l’un des négociateurs ukrainiens. Mais pendant deux ans, énoncer de tels faits vous classait dans le camp du diable Poutine, et vous condamnait à être inaudibles. Il en est de cette monstruosité comme du faux charnier de Timisoara pendant que les Etats-Unis bombardaient et massacraient une population civile au Panama, ou encore ne faire état que du “goulag” pendant qu’au Chili sous directives de la CIA les enfants étaient torturés devant leur parents, sous Pinochet, Sarkozy couvrant l’assassinat de son débiteur et le tout au nom de la démocratie contre le méchant dictateur… Il a fallu partout des ordures comme les Glucksmann pour que ce genre de saloperies soient couvertes par une gauche d’aventuriers, de trafiquants d’armes qui méritent de passer en jugement alors que le PS ose en faire ses candidats. L’article se clôt sur “le maitre du Kremlin” planifiant un long conflit comme si la démonstration n’était pas faite y compris par Blinken venant pousser la chansonnette et impliquer un peu plus l’OTAN, l’UE, ses vassaux dans sa guerre par procuration (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Les négociateurs des deux camps y avait travaillé avec acharnement entre le mois de février et d’avril 2022, la version originale de ce document spécial a aujourd’hui pu être consultée par le média allemand. 

“En mars 2022, seules quelques conditions manquaient à la résolution du conflit, laquelle devait être ‘négociée par Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky lors d’une rencontre au sommet – qui n’a jamais eu lieu’, souligne La Dépêche

Alors qu’Alexandre Fomine, vice-ministre russe de la Défense, annonçait le 29 mars 2022, le retrait de l’armée russe de la région de Kiev; l’espoir commençait à pointer le bout de son nez. Les premières négociations à Istanbul se dessinaient et la rédaction d’un accord de paix était lancée. Die Welt rapporte les conditions émises par Moscou à Kiev : le renoncement à toute alliance militaire, y compris l’adhésion à l’OTAN, l’adoption d’une neutralité permanente, “la démilitarisation partielle, la réduction de l’armée de terre de Kiev à 85 000 soldats au lieu d’un million, le maintien des troupes russes en Crimée annexée depuis 2014…” Ce que l’Ukraine pouvait attendre en retour ? Son droit à l’autodéfense. “En cas d’attaque armée contre l’Ukraine, les États garants se seraient engagés à aider Kiev à exercer son droit à l’autodéfense, tel qu’il est garanti par la Charte des Nations unies, dans un délai maximal de trois jours”, précisait Le Figaro

Deux ans après le début de l’invasion de l’Ukraine, l’échec de l’accord retentit lourdement. “C’était le meilleur accord que nous aurions pu avoir”, estime (et se lamente) l’un des négociateurs ukrainiens. 

Et pendant que les forces armées russes poursuivent leurs attaques à Kharkiv et que Kiev attend encore le reste de l’aide occidentale et des armes promises, Poutine nomme l’économiste Andreï Beloousov au ministère de la Défense. Un choix qui, selon le Conseil de sécurité ukrainien, “signifie que le maître du Kremlin ‘planifie une guerre pour une longue période à venir. Une guerre non seulement contre l’Ukraine mais aussi contre l’Occident dans son ensemble, une guerre contre l’Otan.'”

(AsD – Source : La Dépêche -)

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