Le premier secrétaire du comité central du parti communiste cubain et président de la République, Miguel Diaz-Canel Bermúdez, a participé, avec d’autres dirigeants, au défilé du Jour de la victoire dans la Grande Guerre patriotique, dirigé par le chef de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine. Si l’entourage de Poutine continue au plan intérieur à entretenir l’anticommunisme et l’antisoviétisme pour tenter de réduire la place de la seule opposition, celle des communistes tout en leur empruntant une part de leur programme, au plan international, avec les BRICS, et au-delà c’est le choix de faire vivre dans le monde en développement et dans son alliance avec la Chine, ce qui a caractérisé l’URSS, sa diplomatie autant que son soutien aux forces de libération. C’est ce monde nouveau mais aussi la manière dont il se construit sur ce qui est né à l’issue de la première guerre mondiale qu’il faut comprendre pour agir.
Je voudrais à ce propos souligner un fait qui va dans le même sens, l’hypothèse de l’admission de la Serbie dans les BRICS, ce serait même le seul pays européen. La Russie a des relations privilégiées avec ce pays mais la visite de Xi Jinping et l’invitation en tant qu’observateur disent aussi des tendances qui à la fois assoient les BRICS en tant que force économique face à la militarisation et l’écroulement du dollar mais également en tant que force politique des pays en développement réclamant justice et paix. (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
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