Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Le masque tombe sur la présence française et la débâcle annoncée par danielle Bleitrach

Au delà de ce reportage de BFMTV, qui ne dépare pas la propagande de LCI, il faut bien mesurer à quel point il marque une évolution gravissime sur la manière dont le gouvernement français, qui agit avec la complicité de la majorité de la représentation parlementaire et en totale symbiose avec Glucksmann, nous entraine vers la guerre. Ce qu’il faut mesurer c’est à quel point l’hégémonie impérialiste des Etats-Unis n’a pas plus de solution politique pour les Etats-Unis avec l’affrontement caricatural Trump-Biden, l’incapacité partout de gagner la moindre guerre par procuration, comme celle de résoudre les problèmes économiques, environnementaux, de santé, etc… qu’elle n’en a pour les pays qu’elle entraine dans la guerre. Sa stratégie est simple, gagner un maximum d’argent avec la guerre et la mener à travers des peuples sacrifiés.

Pour cela il lui faut obtenir l’adhésion des dirigeants politiques qui sont prêts à jeter leurs peuples dans la fournaise. Soit sur le modèle Trump soit sur le modèle Biden. Et c’est exactement ce qui se passe en France avec les élections européennes où on assiste à la fois à la mutation partage des rôles au sein de la droite comme à une autre mutation au sein de la “gauche” modèle démocrate, la fin des “mouvements” au profit d’une recomposition des partis.

Quand nous parlons de Glucksmann il ne s’agit pas d’une simple candidature mais il faut bien de comprendre à quel point cet individu n’est pas là par hasard et combien il peut représenter une alternative au pouvoir totalement déconsidéré de Macron, à l’échec de son implantation territoriale. Le capital a toujours deux fers au feu: la fascisation avec une extrême-droite qui se respectabilise mange la droite et néanmoins conserve des liens avec sa partie revendiquant le fascisme. De la même manière il est tenté partout de créer également une social démocratie identifiée aux “démocrates”. C’est la reproduction de la manière dont les Etats-Unis ont toujours placé leurs marionnettes en les imposant par des coups d’État ou en les installant dans le paysage parlementaire. Pour comprendre cela il faut voir comment on retrouve partout ce jeu hégémonique atlantiste à l’œuvre y compris en Pologne, en Grèce (du fascisme à la nouvelle créature de Syriza), mais aussi en Inde.

C’est pourquoi ce “reportage” comme les annonces sans complexe de participer avec le Charles De Gaulle porte-avions nucléaire aux manœuvres à Odessa sous pavillon de l’OTAN jusqu’à la présence aux côtés de l’armée américaine et des Philippines à des manœuvres dirigées contre la Chine montre à quel point les masques tombent et ce n’est sans doute pas un hasard si cela coïncide dans le temps avec l’accusation faite à Sejourné de participation française à l’attentat de Moscou, mais le fond réel en est l’incapacité pour le gouvernement français de gérer le mécontentement français.

En effet, voici d’abord l’historique de cette présence française dans le contexte de ce qui est défini comme la “légion internationale” :

La formation de la Légion internationale s’est faite sur la base des bataillons de volontaires ukrainiens utilisés au début de la guerre du Donbass en 2014 avec le régiment Azov aux sympathies nazies et d’autres gardes prétoriennes d’oligarques qui font régner la terreur à Odessa et dans le Donbass.

Bien que ces unités aient été officiellement intégrées à l’armée ukrainienne, certaines unités telles que la Légion géorgienne ont continué à jouir d’une certaine autonomie au sein des forces armées. Avant la mise en place de la formation de la Légion internationale, la Légion géorgienne était déjà utilisée pour former des volontaires étrangers anglophones puisque l’unité communique en anglais. Kacper Rękawek, chercheur sur les combattants étrangers en Ukraine, pense que la majorité des combattants occidentaux qui se sont engagés avant l’invasion russe de l’Ukraine sont passés par la Légion géorgienne. Pourtant il ne s’agit pas déjà seulement d’anglophones il y a d’autres bureaux de recrutement à Paris en particulier où cette extrême-droite bénéficie de toute la sollicitude non seulement du gouvernement mais de certains proches, voire de la mairie de Paris. Le rôle de la Géorgie nous renvoie à Glucksmann dont on connait les liens personnels (familiaux puisqu’il avait épousé la tortionnaire chef de la police) avec le président géorgien chassé dans son pays et qui est venu en Ukraine.

D’autres bataillons de volontaires étrangers dans l’armée ukrainienne comprennent le bataillon Djokhar Doudaïev et le bataillon Cheikh Mansour — tous deux formés par des Tchétchènes anti-russes et anti-Kadyrov, le groupe tactique « Belarus » (formé par des Biélorusses anti-Loukachenko), et le bataillon Noman Çelebicihan, formé par les Tatars de Crimée opposés à l’annexion de la Crimée par la Russie.

Le bataillon de volontaires Azov, initialement formé par des Ukrainiens nationalistes et néo-nazis compte des combattants ayant généralement été recrutés auprès d’organisations étrangères néo-nazies et extrémistes similaires. C’est aussi pourquoi les accords de Minsk signés en 2015 exigeaient le retrait des « mercenaires étrangers » des deux côtés du conflit russo-ukrainien. Et on sait le rôle joué par Hollande et reconnu par lui dans la manière dont ces accords n’ont été que le prétexte pour que l’OTAN forme et équipe les troupes ukrainiennes.

Alors que Rękawek note que la plupart des combattants étrangers qui s’étaient rendus en Ukraine en 2014 avaient des convictions politiques extrémistes, soutenant soit le bataillon Azov, soit les forces séparatistes russes dans le Donbass, les combattants étrangers ayant rejoint l’Ukraine au début de 2022 sont soit attirés par l’argent, soit directement sous les ordres de leur gouvernement.

Sous la direction du président Volodymyr Zelensky, qui avait été élu pour faire la paix, la formation de cette unité est annoncée dans une déclaration du ministre ukrainien des Affaires étrangères Dmytro Kouleba le 27 février 2022. Elle est destinée à rejoindre les troupes de défense de l’Ukraine contre l’invasion russe de l’Ukraine en 2022. Kouleba en fit également la promotion sur Twitter, invitant les candidats à postuler et déclarant qu’« ensemble, nous avons vaincu Hitler, et nous vaincrons aussi Poutine ».

Le 7 mars 2022, les forces armées ukrainiennes diffusent les premières images de soldats de la Légion internationale dans des tranchées à la périphérie de Kiev et annonce chaque jour le transfert de nouveaux groupes sur les lignes de front. Il faut également noter que ce rôle s’accompagne d’un autre celui d’exécutant des basses œuvres comme l’assassinat de l’un des négociateurs signataires de l’accord de 2022 qui a été dénoncé, dénonciation qui a été couverte par le faux massacre de Bucha.

Alors que la France pendant longtemps a prétendu baptiser en humanitaire ces “soldats” et les conseillers militaires chargés en particulier du maniement des armes, depuis l’accusation directe par les Russes d’avoir participé à l’attentat de Moscou dans la salle de spectacle nous assistons de plus en plus à des reportages sur la présence française sur le front.

Et désormais nous avons droit non seulement à la campagne ostensiblement en faveur de la guerre et de l’implication de l’Otan du “candidat socialiste” mais de la tentative de faire taire toute protestation par répression ou par banquet à l’Hôtel de ville pour saluer la ligne de Kamenka, le responsable du secteur international de l’Humanité qui est depuis longtemps quasi officiellement un agent de la CIA et qui a participé à des tentatives d’infiltration en utilisant son affiliation à ce qui fut le journal du PCF.

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comme Hollande qui avait pour ennemi la finance, Glucksman a un passé qui dit ce qu’on peut attendre de son avenir, en bon Zelensky, c’était le temps où il était l’époux de la chef de la police tortionnaire pour faire appliquer les mesures du cocainoane chef de l’Etat qu’il soutenait comme il soutient aujourd’hui tous les poulains de la CIA en inventant des fables sur leur adversaire.

VOICI DONC LE REPORTAGE ET LA MANIÈRE DONT IL DIT CLAIREMENT A QUEL POINT LA FRANCE DE MACRON ET CELLE DE GLUCKSMANN NOUS ENTRAINENT DANS UNE AVENTURE PARCE QU’ILS N’ONT MÊME PAS LES MOYENS DE LEURS PROVOCATIONS A L’IMAGE DE CES AVENTURIERS MINABLES QUE L’ON VOUDRAIT TRANSFORMER EN HÉROS.

Un soldat français enrôlé en Ukraine témoigne dans un documentaire BFMTV, "Ligne Rouge" du lundi 22 avril 2024.

Un soldat français enrôlé en Ukraine témoigne dans un documentaire BFMTV, “Ligne Rouge” du lundi 22 avril 2024.© BFMTV

Une volonté d’aider le peuple ukrainien, une déception vécue au sein de l’armée française, un souhait de recommencer sa vie à zéro… Des volontaires français qui ont rejoint les rangs de l’armée ukrainienne ont expliqué à BFMTV leurs motivations.

Deux drapeaux ornent leur tenue militaire aux classiques couleurs de camouflage, kaki, vert et beige : le drapeau tricolore et le drapeau ukrainien. Maxime, Jules, Tom et Charlie font partie de ces centaines de Français partis combattre dans les rangs de l’armée ukrainienne pour faire face à l’invasion russe. Quatre hommes que l’équipe de “Ligne Rouge” – un documentaire de BFMTV diffusé ce lundi 22 avril à 21 heures – a pu rencontrer.

Leur motivation première : aider le peuple ukrainien. “Je suis venu en Ukraine pour toutes ces images d’enfants que j’ai pu voir, soit martyrisés, soit évacués tout seul sans leurs parents”, explique depuis Karkhiv, Maxime, 33 ans. “Des images qui m’ont un peu fait trembler”. Il ajoute: “Quand je vois encore Irpin et Butcha, quand on voit tous ces corps de civils au milieu de la route, on se dit qu’on a raison d’être là et d’aider ce peuple”.

“Si on perd l’Ukraine, pour moi, la Russie voudra plus”

Maxime s’est engagé en mai 2022 dans une milice après l’appel du président ukrainien Volodymyr Zelensky aux étrangers “qui savaient se battre”. Ce père d’un enfant a ensuite combattu pour “le troisième bataillon”, jusqu’à ce qu’il perde une partie de sa jambe gauche en novembre 2023, lors d’une “petite mission de reconnaissance” sur une “ligne de forêts”. Il a explosé sur une mine. En visionnant les images de ce moment, s’il se “demande comment il a fait pour survivre”, il n’a qu’une “envie”, c’est d’y “retourner”.

Après quatre opérations, et une évacuation en France, Maxime récolte depuis un bureau, à la localisation tenue secrète, de l’argent et du matériel pour son bataillon, en attendant de pouvoir retourner combattre malgré sa prothèse.

“J’étais un petit peu réticent au départ, puis, je me dis quand même que j’aide les mecs qui bossent, ma place n’est pas minime quoi”, réfléchit celui pour qui le drapeau bleu et jaune fait désormais “partie de son sang”.

Interviewé avant une mission classée secret défense menée par les forces spéciales ukrainiennes, il apparaît le visage en partie caché à l’écran pour préserver son anonymat.

Avec Tom, un autre Français de 25 ans, ainsi que d’autres membres de leur unité avec qui ils partagent un appartement, ils ont pour mission de reprendre le contrôle d’un bâtiment tenu par des dizaines de soldats russes.

Déçus par l’armée française

Tom, en Ukraine depuis neuf mois, est un ancien soldat de l’infanterie de marine de l’armée française. Comme lui, Maxime et Jules ont aussi servi la France avant leur départ. Mais ils ont été déçus par cette expérience. Pour Jules, il y avait trop de contraintes et pas assez d’actions.

“J’ai fait quelque temps dans l’armée française… Ensuite, j’ai été chauffeur livreur en France pendant une petite année. C’est pendant cette petite année que je me suis décidé à partir ici”, explique Jules.

Maxime, originaire de Metz, explique aussi rechercher dans son enrôlement dans les rangs de l’armée de Kiev de l’adrénaline ainsi qu’une expérience forte.

Charly, qui fait partie d’une unité de l’armée régulière ukrainienne, a vu quant à lui la guerre en Ukraine comme “le moyen de tout recommencer”, comme une “case départ”.

Après une courte formation dans l’armée française au collège, son retour à la vie civile a été un “désastre”. “J’étais perdu. Je traînais tout le temps dehors, je traînais avec les mauvaises personnes… Mes parents se faisaient énormément de soucis. J’avais beaucoup de rendez-vous avec la gendarmerie, tellement que j’étais un idiot. Puis je pense que je prenais la route de la délinquance”, détaille le soldat, qui arbore le tatouage d’un heaume de chevalier sur la joue.

Une paye de 1.500 euros par mois

Charly se bat depuis un an et demi en Ukraine et a tenu pendant trois mois une tranchée à 400 mètres d’une position russe avant que son unité ne soit obligée de reculer. Il a transmis à BFMTV de nombreuses vidéos qu’il tourne lui-même à l’aide de son portable. Souvent avec le sourire, sur le ton de l’humour, détaché, il témoigne dans ces vidéos de son quotidien, de l’intérieur des tranchées au champ de bataille.

Un sourire qu’il perd lorsqu’il évoque la bataille de Bakhmout, particulièrement meurtrière pour les deux armées, où il a vécu pendant six mois les pires moments de sa vie de soldat. Contrairement à ceux qui se noient dans l’alcool, il se change les idées grâce à Dorota, sa compagne polonaise, également membre de son unité. Il la considère “un peu” comme sa “psychologue”, celle à qui il peut parler et qui le “réconforte”.

“Si vraiment je ne voulais pas risquer ma vie mais rentrer à métro boulot dodo, rien ne m’empêche de rentrer chez moi, mais qu’est ce qu’ils feraient les copains sans moi et moi qu’est ce que je ferais sans eux, donc non je ne les laisse pas”, précise-t-il, conscient qu’il “pourrait y rester”.

Si Charly risque sa vie en Ukraine, ce n’est en tout cas pas pour l’argent. Contrairement à des mercenaires qui s’engagent pour une entreprise privée, ces soldats sont enrôlés par l’armée ukrainienne, et de facto par le gouvernement ukrainien. Comme n’importe quel soldat de ce pays, ils sont payés 1.500 euros par mois. Une somme de laquelle ils déduisent l’achat de certains équipements. “Ils [l’armée ukrainienne, NDLR) n’ont pas forcément tous les moyens nécessaires. Le plus gros de la paye passe dans l’équipement. J’ai investi 1.500, 2.000 euros de ma poche”, nous explique Jules.

Tous les combattants français en Ukraine sont de plus dans le viseur des services spéciaux du Kremlin. Maxime, le soldat amputé, et Charly, le soldat des tranchées, ont leurs noms et photos publiés dans des boucles Telegram. Un avis de recherche stipule que ces hommes “ont commis un crime grave” et sont “recherchés par les autorités de la Fédération de Russie”.

“Le fichage se fait par les Russes automatiquement dès qu’on passe à la télé ou dès qu’on passe quelque part. Je crois que je suis terroriste un truc comme ça, avec une petite prime à la clé”, déclare Maxime.

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