face à la volonté de ceux qui derrière les Etats-Unis et israêl, en rupture totale avec les intérêts de leurs peuples et ceux de la planète jouent la montée des tensions et le surarmement, la Chine propose la voix des négociations et des actes en faveur de la paix. un vote aura lieu le 18 avril, interrogeons nous sur ce qui a été fait en france pour peser en ce sens? Malheureusement malgré l’indignation légitime sur ce qui se passe à gaza, il n’y a pas eu mouvement avec une orientation claire, le choix de s’unir, chacun a cultivé ses clientèles, ses haines, au dépends d’ une revendication concrète comme la reconnaissance par la France de l’Etat de Palestine ou la libération de Barhgouti en préférant pleurnicher sur le martyre éternel des juifs ou sur la méchanceté ontologique des “juifs” en rêvant à l’embrasement final. Rarement dans ce domaine comme dans les autres j’ai vu le peuple français aussi peu en situation d’intervention en faveur de la paix… en pleine confusion…même si l’on voit surgir une amorce de perspective politique proche de celle défendue par la Chine, il y manque la force rassembleuse qu’a toujours constitué le PCF et ses militants dans les organisations de masse. (note et traduction de danielle Bleitrach)
OPINION / ÉDITORIAL, selon un éditorial du Global TimesPar Global TimesPublié : 12 avr. 2024 21 :36
Illustration : Liu Rui/Global Times
La demande d’adhésion de la Palestine à l’Organisation des Nations Unies est une fois de plus entrée dans une phase de « sprint », le monde surveillant de près le résultat. Lors d’une réunion à huis clos le 11 avril, les membres du Conseil de sécurité de l’ONU n’ont pas réussi à parvenir à un consensus sur la candidature de la Palestine. Selon des sources diplomatiques, un vote pourrait avoir lieu le 18 avril. Lundi, le président du Conseil de sécurité de l’ONU a renvoyé la demande de la Palestine de devenir membre à part entière au Comité du Conseil de sécurité sur l’admission de nouveaux membres, composé de représentants des 15 membres, marquant la première fois en 13 ans que le Conseil de sécurité examine la demande d’adhésion de la Palestine. Si elle est approuvée par au moins neuf pays et que les membres permanents du Conseil de sécurité n’y opposent pas leur veto, la candidature de la Palestine sera soumise au vote de l’Assemblée générale.
La Palestine avait demandé son adhésion en 2011, mais les États-Unis ont insisté sur le fait qu’Israël et la Palestine devaient parvenir à un accord et ont menacé d’utiliser leur veto, empêchant finalement la demande d’être soumise à l’Assemblée générale. Pour cette nouvelle demande, les États-Unis sont susceptibles d’exercer à nouveau leur droit de veto. Avec l’augmentation du nombre de victimes parmi les civils palestiniens et l’aggravation de la crise humanitaire dans le contexte du conflit en cours entre Israël et la Palestine depuis plus de six mois, les droits légitimes et le statut politique de la Palestine ne peuvent être délibérément ignorés une fois de plus en raison de l’ingérence de certains pays.
Conformément aux buts, aux principes et aux dispositions relatives à l’adhésion de la Charte des Nations Unies, la Palestine remplit déjà toutes les conditions pour devenir un État membre à part entière de l’Organisation des Nations Unies. En 2012, la 67e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a adopté une résolution accordant à la Palestine le statut d’État observateur non membre. En d’autres termes, la Palestine a déjà mis un pied dans la porte des Nations Unies, et son autre pied ne devrait pas être maintenu à l’extérieur. La Palestine a reçu la reconnaissance officielle de 138 pays jusqu’à présent, ce qui signifie que ce sera une progression naturelle pour la Palestine de devenir un État membre à part entière.
Sur la base de la solution à deux États ainsi que de l’histoire et de la réalité du conflit israélo-palestinien, l’établissement d’une Palestine indépendante et souveraine et son admission en tant qu’État membre des Nations Unies contribueront à mieux contenir les forces extrémistes, à parvenir véritablement à une coexistence égale et pacifique entre la Palestine et Israël et à éviter des tragédies de plus en plus importantes. L’adhésion de la Palestine à l’ONU est aussi une correction collective. Pendant longtemps, les droits à la création d’un État, à la survie et au retour du peuple palestinien ont été bafoués, ce qui est la cause profonde des troubles répétés dans la situation israélo-palestinienne. L’admission de la Palestine en tant qu’État membre de l’Organisation des Nations Unies est un traitement juste et équitable des deux parties au conflit par la communauté internationale, et une mesure légitime pour éviter que d’autres civils palestiniens ne deviennent des victimes.
Au fil des ans, Israël a lié de force la question de l’État palestinien et du statut international à la question du Hamas. Cependant, cette approche devient de plus en plus intenable. Israël et les États-Unis reconnaissent tous deux que le Hamas ne peut pas représenter l’ensemble de la population palestinienne, mais ont continué à utiliser le Hamas comme excuse pour nier la majorité des droits à la Palestine. Alors que la crise humanitaire provoquée par les actions militaires d’Israël à Gaza se poursuitLa logique consistant à utiliser le Hamas comme prétexte pour bloquer l’adhésion de la Palestine à l’ONU n’est plus convaincante, et le parti pris des États-Unis envers Israël devient insoutenable.
La reconnaissance de la Palestine par la communauté internationale et la sauvegarde de ses droits et de son statut légitimes sont une tendance irrésistible. Après que certains États membres de l’UE, tels que la Suède, la République tchèque, la Hongrie, la Pologne, la Bulgarie, Chypre et la Roumanie, aient annoncé leur reconnaissance de la Palestine, d’autres pays comme l’Espagne, l’Irlande, Malte, la Slovénie et l’Australie ont récemment exprimé leur intention de faire de même. La communauté internationale entre dans une nouvelle étape dans la reconnaissance de la Palestine et dans la confirmation de ses droits légitimes et de son statut politique.
Il convient de noter que les États-Unis ont récemment réaffirmé leur soutien à la solution à deux États. Le moment est venu pour les États-Unis de tenir leurs engagements de soutien par des actions concrètes. Les aspirations de la Palestine à devenir membre à part entière de l’ONU sont écrasantes, et les États-Unis ne peuvent pas opposer leur veto à nouveau. Elle doit respecter et sauvegarder les droits légitimes et le statut politique de la Palestine par des actions concrètes.
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