Disons les choses simplement : les plus “progressistes” de mon malheureux pays pensent que l’Ukraine ne doit pas perdre, ce qui en clair veut dire que c’est la Fédération de Russie qui doit perdre. Moi je pense que la fiction d’Ukraine que portent à bout de bras, l’UE, l’OTAN, les USA est une catastrophe pour les Ukrainiens et que donc ce régime doit perdre d’abord pour les Ukrainiens eux-mêmes. Ma conviction s’ancre sur l’écœurement que provoque en moi la sottise criminelle (je pèse mes mots) de ceux qui n’ont pas la moindre idée de ce qu’a été pour la plupart des pays de l’ex-URSS ou même du pacte de Varsovie la fin de l’URSS et la ruée vers l’est des vautours qui ont bénéficié des privatisations. Quand un Moldave vous explique que le salaire moyen en Moldavie est de 20 euros mensuels, il pourrait ajouter que désormais dans une famille de ce pays sur quatre enfants un seul est resté au pays et cherche de quoi y survivre pendant qu’il voit sur internet une couche de petits salopards occidentalisés qui fait la fête avec les nouveaux maîtres du pays. J’ajouterai pour continuer sur le cas moldave que vu leur langue leur émigration en Europe est principalement italienne et qu’elle s’est fait une spécialité des soins gériatriques en palliant la suppression des investissements publics.
Alors excusez-moi mes petits camarades, pendant que vos dirigeants racontent comme les autres en particulier les petits camarades de “gauche” des conneries et agitent les drapeaux d’un pays sur ordre de l’OTAN et des salopards de l’UE comme madame Ursula von der Leyen, vous vous refusez de voir la réalité de ce pillage, de cette surexploitation… Quand une militante du PCF commente un texte en disant “Poutine n’a qu’à rentrer chez lui!” je me demande ce que je fiche avec ces gens-là qui non seulement ignorent tout de la situation du Donbass, des morts civils qui tous les jours s’accumulent parce que le régime ukrainien depuis 2014 ne craint pas de massacrer son propre peuple, mais parce que ceux qui disent ça en toute bonne foi naïve – et c’est le pire – ont perdu toute méfiance de classe sur la nature de l’OTAN et sur son discours officiel. C’est de là qu’il faut partir pour comprendre pourquoi le PCF n’ose plus revendiquer la sortie de l’OTAN. Parce que depuis plus de trente ans tout a été fait pour transformer le militant communiste en “sujet” du consensus atlantiste, parce que cela participe d’un langage commun devenu le filtre de toutes “les nouvelles”. Et il est clair que l’on ne sort pas de l’idéologie par l’idéologie quand celle-ci n’a pas la moindre distance avec celle de la classe dominante.
Ce qui rend une image, un discours compréhensible, va au-delà de ce qui est dit. Tous ceux qui, comme moi; ont étudié le message cinématographique le savent: l’image est une fenêtre, le discours n’est pas nécessairement perçu, seulement ce que l’on est en capacité de reconnaitre dans le message. Il s’avère qu’il y a “l’image-monde” celle qu’Hollywood a réussi à imposer et qui veut que le seul système qui a osé envoyer des bombes nucléaires sur des populations civiles, porter partout massacre, tortures soit désormais celui qui bénéficie de l’image du justicier, celui dont il faut prétendre qu’il doit gagner contre tous les méchants. Pire vous ne vous contentez pas d’une telle vision, vous imaginez qu’elle est si partagée par tous les spectateurs que vous ne pouvez ni ne devez la contrarier. Vous avez accepté depuis des années toutes les fables du scénario, en particulier l’idée que votre lubie était partagée par la “communauté internationale” et que votre champion allait en finir avec l’horrible moscovite envahisseur. Le poids de ce code est tel que vous n’osez pas mettre en doute ceux dont vous avez subi les mensonges en continu. C’est comme dans Psycho, c’est filmé de telle sorte que l’on maintient le plus longtemps possible la fiction de la vie du cadavre de la mère… mais le plaisir de se faire duper au cinéma devrait avoir des limites quand c’est sur votre vie quotidienne et celle de vos enfants que s’exercent les charmes d’un narratif de propagande.
Ce qui permet de partager la compréhension d’une fiction c’est l’expérience partagée, celle qui donne sens à l’image et au discours.
Il s’avère simplement que désormais j’ai de moins en moins d’expérience partagée avec le peuple français et en particulier ceux qui se disent de gauche, c’est aussi simple que cela : nous ne parlons plus de la même chose. Cette différence de perception tient bien sur à ce que j’ai vu sur le terrain qui crée cette distance mais on ne peut pas demander à tous les citoyens d’avoir fait le tour de la planète et de partout avoir constaté le gouffre entre la propagande médiatique relayée par le discours politicien et la réalité de ce que vivent les gens. La réalité est à la fois pire et plus réconfortante, parce qu’il s’agit souvent de survie, donc de solidarité et de truanderie mêlées. Alors que la propagande n’est qu’étalage d’hypocrisie pour couvrir le crime.Faute d’un minimum de contacts dans des conditions non touristiques, une activité militante sur le terrain vous confronte rapidement à ce qu’est l’humanité réelle. Et alors peut-être peut renaître l’exigence théorique celle qui ne se fait aucune illusion sur ce qu’est et ce que peut être l’impérialisme, le capitalisme…Alors je me dis peut-être renaitront-ils les communistes que j’ai connus, ceux qui à la fois étaient d’une parfaite lucidité sur le “terrain” et qui pouvaient donner leur vie pour ces êtres imparfaits, mais vivants.
Les communistes aujourd’hui sont-ils globalement devenus différents, incapable de penser ce qui faisait le fond de la vision des communistes ? Ne sont-ils réellement que cette bande de niais qui braie “droits de l’homme, démocratie”, sans jamais se poser la question de savoir qui est libre, qui jouit de la démocratie ce qui était le fondamental de la théorie marxiste léniniste?
On a réussi l’exploit d’étendre à ces gens-là “le sujet occidental” celui qu’exprime désormais clairement Macron, ils peuvent faire semblant de détester Macron, ils ne savent plus pourquoi. Cela peut même aller comme certains jusqu’à diffuser la propagande de l’extrême-droite sur le fait que madame Macron serait transgenre, faute d’oser faire de Macron le représentant du capital ? Comment s’étonner que le réflexe de classe ainsi dévoyé puisse s’accorder avec Macron quand il se fait l’expression pure et simple de l’hégémonie occidentale, celle qui ne veut pas perdre quitte à faire exploser la planète. L’extrême-droite donne simplement à la race blanche et à ses mœurs la légitimité d’action que Macron revendique… Ils sont fait pour s’entendre et pour prendre dans leurs filets le reflexe de classe qui est avili. En lisant le gars qui avait besoin de passer par madame Macron transgenre, comme il avait besoin d’être antivaccin voir antisémite, je chantonnais le mauvais sujet repenti de Brassens, à propos de la débutante en galanterie : l’avait le don, l’avait le génie, mais sans technique un don n’est qu’une sale manie…
Oui Macron et ses pairs doivent perdre et il faudrait qu’en France il y ait des gens assez courageux pour le dire. Les autres se croient obligés de commencer tous leurs discours en faisant allégeance et en disant comme lui que l’Ukraine ne doit pas perdre… Que Poutine “l’infâme” pas parce qu’il est conservateur, là on le recevait à versaille, mais qui a osé résister à l’OTAN doit être battu, parce que le Capital ne fait jamais tout à fait confiance aux peuples qui ont fait la révolution, qui savent le pouvoir des masses.
Comment un système politique aussi incapable que celui des Etats-Unis ou le nôtre, qui peut mépriser totalement la volonté des citoyens de la question des retraites ou à celle du refus de la guerre, peut-il dénoncer les autres ? Comment pouvons-nous écouter sans rire tous ceux qui se succèdent pour mettre en cause l’adhésion de Russes à un président, qui pour son peuple, se bat contre l’OTAN et représente la “stabilité”, et après avoir ironisé se croient autorisés dans la foulée à taxer de dictateurs ceux qui félicitent le président Poutine ? … Comme le président Maduro au Venezuela, sans jamais mettre en cause le quasi blocus infligé à ce pays ? Le ton aigre et faussement ironique des commentateurs joue sur un consensus immonde qui hélas existe… Et il n’est pas génération spontanée, non seulement la droite l’a seriné mais la “gauche” et quelle gauche les Glucksmann, les BHL l’ont imposé avec des mensonges immondes des boat peoples aux Ouïghours… et il y a eu des “communistes” pour appuyer leurs propos, l’autoflagellation et le discours dominant a été et reste au plan international comme à celui de l’histoire du mouvement communiste le bréviaire que l’on nous invite tous à répéter en cœur alors que les “interventions ” néocoloniales sont applaudies ou le crime est justifié… comme à Gaza… Qui est la véritable victime de toutes ces manipulations que l’on n’ose même plus contredire?
Comment ne pas mesurer que ce consensus va nous mener très loin sur la voie de la fascisation alors que l’on prétend partager des “valeurs démocratiques”?
Alors que moi, je suis convaincue que cette “entente” est pourrie et, comme en France, plus on la laisse se développer, plus partout c’est la montée des forces conservatrices. Le paradoxe c’est que l’Otan, l’UE, le pillage a avancé derrière la gauche celle qui fait florès avec Glucksmann, et elle s’est parée des breloques du sociétal, les femmes de me too, les homosexuels, et bien j’affirme que comme sous la république de Weimar, ce sont des gens stigmatisés traditionnellement, que l’on coupe des revendications populaires, que l’ont met en avant sur un mode mondain qui partout sont destinés à faire les frais de l’affaire… On va bientôt les jeter en pâture à la colère du peuple exaspéré devant tant d’injustice puisque déjà il existe en France des militants communistes capables de croire dénoncer Macron en inventant que sa femme est transgenre dit la réalité de cette avancée, comme d’ailleurs les résultats des élections dans toute l’Europe où le mécontentement populaire voit ressurgir des forces fascistes caricaturales.
Comme la situation se pourrit de plus en plus, je suis là encore convaincue que plus tôt on arrêtera le bellicisme de l’OTAN, le pillage, la mise en concurrence, l’économie de guerre, moins on risque cette fascisation, je ne peux pas et je ne veux pas dire même comme phrase de plus en plus passe-partout que l’Ukraine (à savoir ces gens-là) doivent gagner. Non ils doivent perdre et ça doit s’arrêter.
Il est évident que personne n’aura le courage de dire ce qui est pourtant évident pour un nombre grandissant d’individus sur la planète qque l’obstacle à la pix comme partout ce sont les USA, l’OTAN et ceux qui aujourd’hui nous invitent à “y aller”!. La seule solution est de s’interroger sur ce qui permettra (si faire ce peut) que réveiller le peuple français de cette aliénation trentenaire et plus, qui fait que l’on peut considérer qu’un Glucksmann a quelque chose à voir avec la gauche et qu’un pays où un dangereux mégalomane peut déclarer la guerre sans en référer à quiconque passe pour une démocratie qui peut sans que cela provoque un fou rire général considérer que les élections russes n’offrent pas les garanties exigées… Ce qui se passe aux Etats-Unis ne les incite pas à un début d’autocritique… Ils sont les seuls à se considérer en situation d’imposer guerre, sanctions, blocus au nom de cette conception très particulière de qui a le droit d’emmerder les autres…
Il m’arrive de rêver à ce que la voix rocailleuse de Duclos ferait avec un tel cas d’école… Nous en sommes loin, très loin..
Pour le moment j’en suis réduite à suivre ces élections européennes avec une attention qu’elles ne méritent en aucune façon…
Je suis un peu face au parti communiste dans la situation qui est résumée dans les feuilletons, les séries à la télévision par le terme de cliffhanger (littéralement “suspendu à la falaise”) c’est-à-dire une propension à imaginer la suite à partir d’une image qui nous laisse sur notre faim et nous invite pour la connaitre à subir un long intermède publicitaire. J’en suis à me demander : Est-ce que le héros, ce PCF, qui reste un fragile espoir et qui s’est mis dans de beaux draps en acceptant trente ans et plus d’aliénation va pouvoir déjouer la manœuvre ?
Cela arrive parfois mais on se demande où cela nous mène ? Le fait est qu’il n’y a rien d’autre…
L’autre jour, après le débat assez catastrophique des têtes de liste sur public sénat, Fabien Roussel a réussi ce genre de rétablissement face à Robert Ménard. Ce dernier faisant remarquer qu’on pouvait accuser Macron de beaucoup de choses mais pas d’excès d’habileté dans sa proposition d’envoyer nos troupes contre la Russie comme s’il se fut s’agit du Niger… En se vantant d’avoir les moyens d’une telle action d’éclat puisque nous avons des troupes en état “pratique”, une bombe nucléaire et la possibilité pour le président de se passer de toute consultation citoyenne. Les Français, a reconnu Robert Ménard, ne pouvaient pas adhérer à ce discours ? Robert Ménard voulait tellement rallier, selon son habitude, le bon sens populaire qu’il a simplement insisté sur le fait que la “manœuvre” de Macron était incroyablement impopulaire, ce qui avait été le fond de l’argumentation de Fabien Roussel. Ce dernier dont on se demande toujours comment il va se rétablir après la manière dont à force de vouloir participer au consensus populaire, de la cocarde à la résolution 390, il va pouvoir sortir du chiffhanger auquel il s’est lui-même suspendu depuis plusieurs mois a tout de suite senti l’autre telle une caméra en haut de la falaise mais perdant pied à son tour. Onctueux, bavard, Ménard il suivait son champion dans le désaveu… se contentant de dire que Macron ne pouvait plus être président, comme si ce genre d’individus ne jouait pas une carrière ultérieure dans des reconversions financièrement avantageuses, dans des jeux politiciens sordides dont Hollande et Sarkozy, dans le sillage des Clinton, nous donnent le triste exemple. Mais Robert Ménard qui a lui-même reconnu être un stipendié de la CIA et qui s’est reconverti dans le folklore provençal mais qui en est à se dire qu’une carrière de président est dans ses moyens, est resté embarrassé par la manière dont Fabien Roussel a su exprimer la simple idée : débrouillez-vous, on ne veut pas de la guerre.
Fabien Roussel a au moins cette capacité a exprimer avec naturel les résistances du peuple français, c’est une qualité qu’il est difficile de posséder naturellement.
Il y a pas mal d’habileté dans cet art du rétablissement mais je me demande si un parti entier peut opérer de la même manière ? je suis même convaincue du contraire avec ce que je reçois sur internet… Ce parti a certes une minorité de gens courageux et conscients qui sont sur le terrain, des gens qui signent une pétition qui a le mérite d’exister mais l’état général ne dépare pas la manière dont on a réussi à transformer le “non citoyen” français en sujet occidental de sa propre exploitation au nom de ce qu’il est légitime d’infliger au monde.
Histoire et société poursuit son travail de publication et d’ouverture sur les FAITS, mais nous ne pouvons pas exagérer l’impact de ce que nous faisons tant qu’il n’y aura pas une force politique pour aller a contrario de la “dépolitisation” profonde qui a été infligée à notre peuple.
Mais le chemin sera long et difficile. Il y a des urgences… D’abord concernant le camp de la paix : vu les forces en présence, il est vain de faire les difficiles sur la pureté idéologique de celui qui le rallie. Et si l’on doit ne pas se faire d’illusion sur l’extrême-droite qui sera capable de tous les ralliements quand le sponsor capitaliste l’exigera, il est évident qu’il est des “souverainistes” qui sont à prendre plus au sérieux, qu’il s’agisse de Natacha Polony ou de Henri Guaino ci-dessous ils ont le mérite de confronter comme le fait à sa manière Fabien Roussel aux conséquences du bellicisme irresponsable de Macron et de son axe. C’est insuffisant pour définir une perspective politique comme devrait le faire un parti communiste, comme le fait Ziouganov dans le texte que Marianne a traduit aujourd’hui et qui s’appuie sur l’expérience du peuple russe. Il n’y a personne aujourd’hui pour réellement donner corps à l’expérience du peuple français auquel pourtant se réfère le programme de Fabien Roussel, sur “les jours heureux”, sur l’entrée de Manouchian au panthéon. Et l’on voit bien à quel point Mélenchon a tout de suite vu l’espace qui s’ouvrait et comment selon son habitude, il a été dans un discours offensif jusqu’à paraitre le successeur de l’Union soviétique, mais l’expérience de la NUPES est là… On sait où tout cela mène… depuis des mois voire des années.
La situation me parait si abominable que je ne peeux même pas mégoter…
Voir un premier ministre juif dans l’assemblée nationale française crier Slava Oukraïni , le cri des collaborateurs bandéristes , ceux qui enterraient encore vivants sous de la chaux les juifs, communistes et autres à Babi Year… Revoir en l’entendant ce qui vous hant:e les crânes des nourrissons juifs éclatés contre les murs à Lodv, Himmler lui même vomissant devant le spectacle . il a décidé de préserver la race allemande élue du pire, réservant aux collaborateurs Roumains, Tatars et Ukrainiens le soin de laver les traces et de sortir les cadavres de la “shoah par balle”, cette expérience ukrainenne des camions avec le pot d’échappement retourné: le problème avec le meurtre de masse de ce type c’est que les agonisants gazés se chiaient dessus. je n’invente rien tout cela a été dit et redit… Ces gens qui collaboraient jusque dans l’infamie au”travail” dont les SS ne voulaient pas criaient Slava Oukraïni pour se donner du coeur à l’ouvrage… Non !je n’invente rien, et il ne s’est pas trouvé un député de gauche, un député communiste pour iinterdire ce cri blasphématoire.. Probablement, ils ignoraient les faits, mais le vrai problème est que depuis si longtemps, ils ne font pas le moindre effort pour savoir.
Peut-on espérer que la France rebelle, celle dont chacun s’étonne de son conformisme, celle dont aujourd’hui on célèbre la Commune de Paris, ne soit pas en état de coma dépassé?
Ma conclusion est qu’il me semble que cela devrait conforter dans l’idée que les rassemblements nécessaires ne sont pas l’équivalent d’un parti et que c’est de la construction de celui-ci dont il devrait en priorité être question dans les débats, mais y compris dans cette campagne électorale aux enjeux biaisés. Il se passe quelque chose en ce sens, mais bien sûr cela reste encore insuffisant tant il y a eu une dégradation profonde. Oui ma proposition va à l’essentiel : on ne peut pas tout attendre d’une campagne électorale, il faut un parti communiste … Et celui-ci reste à construire y compris dans cet espace pourri de la campagne électorale… Il ne reste plus qu’à jauger les “événements” en fonction de ces deux “urgences” : 1) le rassemblement en faveur de la paix et contre “l’économie de guerre” 2) la reconstruction d’un parti communiste indispensable à la résistance du peuple français…
Tout le reste est secondaire … du gadget, le leurre dans lequel on nous habitue à nous débattre…
Danielle Bleitrach
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Michel BEYER
C’est fou, à l’évidence, le 24 février 2022 est une date butoir, il y a un après 24 février, il n’y a pas d’avant. Or, l’entrée de la Russie en Ukraine découle de tout ce qui s’est passé avant. Traiter la Russie d’agresseur est pour certains une démarche naturelle, poutinophobe, russophobe, parfois télécommandée par la cia. A la limite ceux-là m’importent peu. Ce que pense Glucksman m’indiffère, sauf qu’il est influenceur.
Le texte de Natacha Polony est un appel à la Paix, c’est ce qui est important, mais elle ne peut s’empêcher de parler de l’agression de la Russie. Ce qui me préoccupe, c’est la position invariable de personnalités comme Leon Desfontaines ou Fabien Roussel. Ce qui me préoccupe c’est la démarche globale du PCF avec Kamenka à la baguette.
Il y a eu un “avant” 24 février 2022. C’est tout ce qui s’est passé avant qui a déterminé la Russie à agir.
Lors de l’intervieww avec Tucker Carlson, Vladimir Poutine raconte qu’il a proposé à Clinton l’entrée de la Russie dans l’OTAN. Celui-ci, surpris, prend contact avec, vraisemblablement la CIA. La réponse est NON. Cette réponse négative éveille la méfiance des dirigeants russes: il y un projet en préparation contre la Russie.
Pour faire court, il y a eu Maïdan, les mesures prises contre les habitants du Donbass et des oblast de l’Est du pays. Il y a eu la réaction de cette population infligeant une défaite à l’armée ukrainienne. Il y a eu le referendum en Crimée décidant de son rattachement à la Russie. Il y a eu les accords de Minsk, accords non-appliqués avec l’aide de pays comme la France et l’Allemagne, Merkel et Hollande trahissant la signature de leur pays. Il y a eu les bombardements continuels des oblasts de l’Est. Sans l’intervention de la Russie le 24 février, l’armée ukrainienne était prête à intervenir contre sa propre population. Il y a eu les mises en garde fréquentes de la Russie sur la neutralité de l’Ukraine, attention à ne pas dépasser la ligne rouge etc.etc…
Que faut-il de plus? Un militant communiste digne de ce qualificatif se doit de faire une analyse complète des tenants et aboutissants de chaque évènement. Bizarrement, les dirigeants actuels du PCF débutent leur raisonnement à partir du 24 février 2022. Ce n’est pas une démarche marxiste.
admin5319
ma réponse est simple: on ne peut pas tout attendre d’une campagne électorale, il faut un parti communiste … Et celui-ci reste à construire y compris dans cet espace pourri de la campagne electorale … et il faut construire un rassemblement pour la paix et contre l’économie de guerre.
comme disait Caton l’ancien : Delenda est OTAN
Il faut détruire l’OTAN
danielle Bleitrach
Falakia
Article limpide avec des propositions et des solutions .
Il y a matière à dire sur l’homme ( Caton l’ancien ) , d’austérité autant morale .
Certes aujourd’hui l’OTAN devrait être
Delenda de Caton .
Mais De Gaulle a fait mieux avec la sortie de la France de l’OTAN .