Pour ceux qui se sont confrontés aux délires (le mot est faible) de LCI c’est à se demander pourquoi il reste tant de gens crédules… le Figaro, propriété du marchand d’armes Dassault voit dans ce scepticisme matière à s’inquiéter. Moi j’ai des doutes vu à qui appartient IPSOS l’institut de sondage (1)… Cela dit, toutes les enquêtes y compris les premières réalisées aux Etats-Unis sous Roosevelt notaient que l’information diffusée de bouche à oreille, par quelqu’un de connu était plus crédible que les informations par radio à l’époque. Voilà une constante qui devrait donner du cœur à l’ouvrage aux militants…
Par Harold GrandPublié le 05/07/2019 à 10:12, mis à jour le 05/07/2019 à 14:0
Une nouvelle étude, réalisée par Ipsos, montre que la confiance à l’égard des médias s’est dégradée ces cinq dernières années.
Le désamour entre les médias et les Français se creuse. Après le baromètre annuel de La Croix-Kantar qui, en janvier, avait pointé une véritable crise de confiance, une nouvelle étude d’Ipsos publiée vendredi confirme cette tendance. Réalisée en ligne dans 27 pays du monde entier auprès de 19.541 personnes, l’étude dresse un état des lieux de la vision que portent les citoyens sur les médias. En France, plus de 1.000 personnes, âgées de 16 à 64 ans, représentatives de la population y ont participé.
● L’information de proximité privilégiée
La cote de confiance des Français dans les médias est en baisse et tous les supports sont touchés par cette tendance de fond. Seulement 37% de nos concitoyens affirment avoir confiance dans la télévision et la radio, 36% pour ce qui est des journaux et magazines papier. À titre de comparaison, dans le bas du classement, en Serbie, ces taux sont respectivement de 17% et 11%.
Ipsos note que plus d’un quart des Français (26%) fait davantage confiance à une information délivrée par l’un de leurs proches. 65% d’entre eux pensent même que ces informations sont intéressantes alors qu’ils ne sont que 46% à juger pertinentes celles délivrées par les médias audiovisuels et la presse écrite. Une statistique inquiétante quand on sait que c’est, entre autres, ce mode de pensée qui sous-tend la diffusion en masse des fausses informations sur les réseaux sociaux. Le phénomène des groupes Facebook pendant le mouvement des Gilets Jaunes en est le parfait exemple. L’étude souligne aussi que la confiance à l’égard des médias s’est particulièrement dégradée depuis ces cinq dernières années, quel que soit le support.
● Des médias perçus comme promoteurs de fausses informations
Au moment où les deepfake, ces vidéos manipulées à l’aide d’outils d’intelligence artificielle, commencent à trouver un certain écho sur le web et alors que le gouvernement se mobilise sur la manipulation de l’information, les médias sont perçus comme des promoteurs de «fake news». 48% des Français estiment que la presse papier (journaux et magazines) produit «beaucoup de fausses informations». Un taux qui grimpe à 52% pour la télévision et la radio. Pour ce qui est de l’information en ligne, Ipsos a choisi un spectre très large regroupant ce qu’on peut lire sur les sites d’information mais aussi sur les réseaux sociaux. Dans cette catégorie, 63% pensent que «beaucoup» des informations qu’ils lisent sont fausses.
Dans certains pays, les statistiques sont encore plus inquiétantes. Ainsi, 82% des Serbes, 78% des Hongrois et 68% des Russes pensent que leurs journaux et magazines partagent de fausses informations. Pour la télévision et la radio, ces taux sont respectivement de 74%, 73% et 71%.
À la question: «Pensez-vous que les médias agissent avec de bonnes intentions quand ils vous informent?». Seuls 46% des Français répondent par la positive pour ce qui est de la télévision et de la radio, 47% pour les journaux et magazine papiers et 43% pour les informations en ligne.
● Le service public audiovisuel reconnu
En France, 40% des personnes interrogées jugent «nécessaire» le service fourni par l’audiovisuel public (Radio France, France Télévisions, Arte, France Médias Monde). Alors qu’un projet de loi censé réformer ces médias financés par le contribuable sera présenté d’ici à la fin du mois d’octobre, moins d’un tiers des Français (30%) les juge «dépassés, élitistes ou bureaucratiques».
(1) Voici la fiche Wikipedia concernant cet institut de sondage et ses liens “officiels”:
Ipsos (prononcé en français : [ip.sos]3) est une entreprise de sondages française situé dans 75 pays, de marketing d’opinion, créée en 1975 par Didier Truchot, actuel président, et dirigée par Ben Page, directeur général.
La société IPSOS a été créée en 1975 par Didier Truchot4. Elle lance en 1977 le « Baromètre Affichage »5 (le premier post-test publicitaire d’Ipsos) puis en 1979 l’étude « France des cadres Actifs » (étude d’audience des médias sur cette cible)5.
En 1982 Jean-Marc Lech rejoint Ipsos6 qui s’engage dans la mesure de l’opinion publique.
De 1981 à 2007, Ipsos sera le prestataire attitré de la présidence de la République française. En raison de ce monopole qu’il exerçait de fait, Jean-Marc Lech se présente comme « le sondeur privé de MM. Mitterrand et Chirac ». Homme de gauche, il est proche de François Mitterrand dont il avance que personne avant lui n’avait utilisé les méthodes reposant sur l’analyse des études d’opinion de façon aussi systématique7. Durant toutes les années 1980-1990, l’Ipsos travaille de concert avec Jacques Pilhan pour préparer les « plans de communication » de la présidence bloquant la publication de sondage « dont les résultats étaient navrants pour Fabius »7. Pour la présidentielle de 1988, François Mitterrand va jusqu’à commander « un sondage par jour » à l’institut collaborant avec son équipe de campagne8. Jean-Marc Lech rapporte dans ses mémoires comment, payé avec l’argent des fonds secrets, il repartait de l’Élysée avec des valises de billets de banque9.
Si en 1981, avant l’élection présidentielle, Jean-Marc Lech pronostique la victoire de François Mitterrand, en 1983, lors des élections municipales, le magazine Le Point annonce, sur la foi de sondages Ipsos, « une très bonne tenue de la gauche » qui se révèle être « une déroute historique »10.
À la fin de 1989, Ipsos réalise un chiffre d’affaires de 100 millions de francs (15 millions d’euros).
L’expansion en Europe et dans le monde
Le début des années 1990, marque le début de l’extension du groupe Ipsos en Europe, à la suite de l’arrivée de Carlos Harding en 199111.
En 1993, Insight entre dans le groupe Ipsos12 et enrichit l’offre grâce aux études qualitatives, et la société Ipsos Satisfaction de Clientèle (aujourd’hui Ipsos Loyalty) est créée13.
Entre 1995, en Amérique latine14 et au Moyen-Orient, puis aux États-Unis en 19975.
En 1999, le groupe entre en bourse sur l’Eurolist de NYSE-Euronext Paris et se développe dans la zone Asie-Pacifique5.
Entre 2000 et 2007, Ipsos accélère sa politique d’acquisition enforcement de sa présence géographique et de ses cinq spécialités dans toutes les régions du monde5.
En 2007, Ipsos annonce des résultats exceptionnels pour le premier semestre de l’année en une croissance significative sur les 9 premiers mois de l’année15. Le cours connaît sur le second semestre une baisse tendancielle16. Le groupe acquiert la même année 2007 les sociétés KMG Research17 (Turquie) et ResearchPartner18 (Norvège).
En 2008, Ipsos Insight devient Ipsos Marketing.
Le groupe s’étend progressivement avec les acquisitions des sociétés Punto de Vista19 (en 2009, Chili), OTX (2010, États-Unis), Synovate20 (2011).
En novembre 2014, Ipsos crée la Fondation Ipsos21.
Le 2 décembre 2014, à la suite du décès de Jean-Marc Lech6, Didier Truchot devient président-directeur général du groupe Ipsos.
La succession de Didier Truchot
En raison de son âge, Didier Truchot doit devenir président non exécutif du conseil d’administration. Nathalie Roos, membre du comité exécutif de L’Oréal, est d’abord pressentie en juillet 2021 pour prendre la direction générale de Ipsos. Toutefois, en raison de « profondes divergences » entre Nathalie Roos et Didier Truchot, le conseil d’administration annonce le 27 septembre 2021 la nomination à ce poste de Ben Page, patron de Ipsos MORI22,23,24.
Scandale
Ipsos a été condamné en 2022 à une amende d’un million d’euros pour des faits de favoritisme25. Les faits ont eu lieu en entre 2007 et 2009, sous la direction de Pierre Giacometti, alors proche du président français de l’époque, Nicolas Sarkozy pour un montant total d’1,5 millions d’euros, représentant alors 92 % du montant total des sondages commandés26.
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Pedrito
Donc 43 à 46 % des gens semblent de bons agneaux bêlants. Satisfaits des mensonges et de la propagande macronienne. Triste !