La politique française favorise les spéculations les plus folles, ainsi on nous annonce qu’Emmanuel Macron devait se rendre à Kiev pour rencontrer Zelenski. Ce voyage a été annulé. Pour quelles raisons?
Selon la dernière vidéo du site ”veille stratégique”, l’assassinat de Macron était organisé par les services ukrainiens pour en faire porter le chapeau à la Russie. Est-ce possible ? Notre Macron bien aimé ? Histoire et société sans avancer de telles interprétations, regrette que le caractère incompréhensible et souvent contradictoire, dans un contexte de censure de fait, aboutisse à favoriser ce genre de “révélations”. Ici dans ce site, nous nous gardons bien d’avancer sur un tel terrain, nous nous contentons de poser la question : sommes-nous en guerre avec la Russie, au nom de l’OTAN ? ou tout seuls comme des grands après nos exploits en Afrique ? Est-ce bien raisonnable ?
Quel rôle prétendons-nous jouer face à la stratégie des Etats-Unis qui nous érigent en rempart à nos frais contre une menace inventée, de quelle frontière imaginaire assurons-nous la garde et jusqu’où ira cette garde ? ce rôle de pointe en matière de soutien à l’Ukraine, le menons-nous au nom de l’OTAN ? Alors même que l’OTAN est en grand doute sur sa relation réelle avec les USA, cet organisme qui n’a jamais été indépendant l’est moins que jamais, il ne peut pas renoncer aux hostilités et les exigences des Etats-Unis mettent à nu ses moyens réels face à la pression des populations européennes.
A quoi sert réellement “le maintien des troupes”, après la lutte contre “le terrorisme”, au nom duquel les Etats-Unis ont émaillé de bases, de porte avions, de navires de guerre la planète ? Les fronts sans cesse ouverts en plus ou moins grande intensité partout ? ….
Le prétexte de l’ennemi russe, la manière dont Macron et ses clones s’obstinent à être partout à la pointe des guerres made in USA? et ce alors même qu’aux USA le rapport qualité-prix des interventions US est l’objet d’un débat… suffit à notre perplexité sans imaginer l’horreur d’être privés de ce président que nous aimons tant tous…
Ce débat tel qu’il existe aux USA ne signifie pas que les États-Unis renoncent à la domination du monde, il s’agit de savoir qui va la financer ? Trump qui a la moitié du cerveau comme un territoire caisse et l’autre moitié occupée par le Ku Klux Klan a jeté le caillou dans la mare des intérêts. On peut toujours en dire le plus grand mal le fait est que leur système est tel que la seule alternative est un vieillard dont 90% des Américains pensent qu’il est vraiment gâteux et qui de surcroit est en train d’intervenir partout de Gaza à Taïwan, en pleurant de ne pas pouvoir faire plus en Ukraine. En être arrivé à pareil duo dit à quel point personne ne peut raisonnablement espérer quoi que ce soit des élections présidentielles dont la logique est “impérialiste”, raciste, absurde. Jamais les Etats-Unis, pas plus que les colonisateurs n’ont renoncé à dominer, ils ont prétendu au contraire lier “indépendance” et pillage structurel. Le rôle du dollar et du franc CFA en témoigne. Mais le débat dans un contexte de concurrence féroce entre factions de politicaillerie amène néanmoins à s’interroger sur l’intérêt réel d’un tel expansionnisme.
Non seulement qui paye mais dans l’intérêt de qui ? La preuve par “le terrorisme” ?
Nous reprenons ici la réponse d’un américain Daniel Larison à l’éditorial du général Mackenzie défendant le maintien de la présence militaire américaine en Syrie et en Irak, et qui justifie ce maintien sur des affirmations aussi clairement fausses que celles de Sejourné défendant notre présence française en Ukraine, de plus en plus clairement militaire, en s’appuyant à la fois sur un ennemi aussi largement inventé que Saddam Hussein ou Kadhafi en leur temps, et en montant de toutes pièces une pseudo position favorable de l’Ukraine. Nous sommes manifestement dans des propagandes de guerre qui vont a contrario des faits pour nous envoyer garder quelque imaginaire frontière et des alliés pour le moins problématiques, la mise à nu de toute notre discours sur nos “valeurs” et même sur le bien fondé pour nos peuples :
Le général Mackenzie explique que les troupes américaines sont en Syrie et en Irak pour empêcher Daech d’attaquer la patrie États-unienne à partir du fait que l’agent des USA Ben Laden a effectivement abattu les tours new-yorkaises. Il ajoute qu’en “partant, nous pourrions leur donner le temps et l’espace nécessaires pour rétablir un califat, ce qui augmenterait notre risque aux Etats-Unis”. C’est tout à fait le genre de mensonge que l’on nous a raconté pour justifier toutes les interventions françaises et aujourd’hui celle de moins en moins masquée en Ukraine. Cette propagande de guerre, en France, se heurte certes au scepticisme de l’opinion publique mais également à une absence de réponse, qui entretient tous les “complots” favorables à l’extrême droite.
Aux Etats-Unis, avec la même montée de l’extrême-droite, le questionnement atteint désormais un certain niveau de débat public concernant au moins le rapport qualité-prix de ces interventions.
Ainsi Daniel Larison explique qu’il n’est pas nécessaire de maintenir des troupes dans ces pays pour prévenir les attaques terroristes contre les États-Unis. C’est l’erreur fondamentale que les États-Unis ont commise pendant des décennies après le 11 septembre, et c’est cette erreur qui a contribué à maintenir inutilement les États-Unis en guerre en Afghanistan pendant des décennies. Plus important encore, les troupes actuellement en Syrie et en Irak ne sont pas vraiment là pour protéger les États-Unis contre l’EI. Elles sont là pour un ensemble confus de raisons, dont la plupart ont à voir avec l’opposition à l’influence iranienne.
Dans la pratique, les troupes américaines en Irak et en Syrie sont là pour servir de cibles aux milices locales. et là il faut souligner que ces “milices locales” avec le trafic d’armes et de drogue qui les lie à l’armée américaine ont la dangereuse manie d’exercer leurs sombres activités en Europe même. C’est donc une mauvaise raison de mettre les Américains en danger, et il n’y a aucune raison impérieuse de continuer à les mettre en danger. Les troupes américaines en Irak et en Syrie auraient dû rentrer chez elles il y a longtemps, et chaque jour qu’elles restent, elles sont mises en danger sans raison valable. Le gouvernement irakien ne veut plus des troupes américaines là-bas, et le gouvernement syrien n’a jamais voulu d’elles dans leur pays, et les États-Unis ne devraient pas essayer de rester là où on ne veut pas d’eux constate le citoyen américain qui manque de soins santé, d’éducation et de bien des choses.
Qui veut réellement de l’armée française ?
En ce qui concerne la “présence française” non seulement au Moyen Orient, en Afrique, dans le Pacifique, en Asie, il est clair que personne ne veut d’elle. Pire encore les initiés savent que nos troupes sont les premières cibles des manœuvres multiples des USA et des Anglais… Les malheureux Allemands ne sont même plus en état de faire autre chose que s’aligner en se détournant totalement du couple français fondateur de l’Europe. C’est dans un tel contexte de désaveu que Macron et ses clones (Attal, Séjourné) en rajoutent dans l’interventionnisme le plus poussé qui se puisse pratiquer sans déclaration officielle de guerre.
« La Russie cherche à nous persuader que sa victoire est inéluctable. Elle cherche notamment à nous persuader que l’Ukraine a déjà perdu. C’est faux pour plusieurs raisons », a déclaré Stéphane Séjourné, lors d’une audition à l’Assemblée nationale. Il a rappelé que l’armée ukrainienne « est déjà parvenue à reprendre (…) près de la moitié du territoire ukrainien conquis par la Russie ».(…) « Contrairement à ce qu’on pense, l’Ukraine a remporté un certain nombre de succès marquants, notamment en Crimée et en mer Noire, en sécurisant un corridor maritime qui est crucial pour les exportations et l’équilibre alimentaire du monde », a-t-il également souligné. Il a enfin estimé que depuis le début de l’hiver, c’est « l’armée russe qui s’épuise en offensive coûteuse, en hommes et en matériel, pour des gains très limités ». déclare Séjourné à l’Assemblée Nationale.
On comprend que pour affirmer de telles choses, il y ait nécessité de nier non seulement le constat de la plupart des experts militaires, et même celui du nouveau commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandre Syrsky, qui a annoncé ce mercredi s’être rendu dans les zones les plus chaudes du front Est avec le ministre de la Défense, Roustem Oumerov. Et son constat n’est pas rassurant, puisqu’il juge la situation sur le terrain « extrêmement complexe et tendue ».
Être plus royaliste que le roi explique le silence total, la censure sur l’interview de Poutine et les questions fondamentales que pose cet interview à divers gouvernements français dans le déclenchement et la poursuite insensée de cette guerre. Cette censure peut même s’accompagner d’invraisemblables gadgets, dans lesquels comme le Figaro ont peut prétendre qu’un ex-président Mongol a tout dit en rappelant le temps de la présence tatare. L’ensemble y compris la déclaration de Séjourné relève de la propagande de guerre de bas niveau qui désormais s’accompagne de publication des noms des ennemis de la patrie… On sait ou ça commence… d’ailleurs le ministère de la justice refuse d’enlever le portrait de Laval comme ministre de la justice… on mesure la pente… mais on ne sait jusqu’où cela ira… Certains ont beau répéter je suis homosexuel, je suis juif, on ne peut s’empêcher de voir ce que ces gens font avec d’autres qui sont de l’espèce capables d’accrocher une étoile jaune ou rose chère au dit Laval…
La ligne « combattez-les là-bas » pour ne pas les combattre ici, est une propagande tellement usée que l’on s’étonne que des politiciens osent l’utiliser. L’EI n’avait pas la capacité de lancer des attaques contre les États-Unis ni d’ailleurs contre l’Union européenne, la France lorsqu’il était à l’apogée de sa puissance, et ce qu’il en reste peut encore faire constitue une menace encore moins grande. Le risque d’attaque de la part de ce groupe est pratiquement inexistant, sauf dans le soutien apporté à ce qui l’en reste, mais tout risque qui pourrait exister pourrait être géré beaucoup plus facilement et à moindre coût par le renseignement et les forces de l’ordre. En ce qui concerne le danger d’un califat rétabli, l’EI a beaucoup d’ennemis locaux qui sont plus que capables de faire le travail d’empêcher tout reste du groupe de reprendre pied.
Mackenzie se rabat également sur l’habituelle campagne de peur au sujet du retrait que nous entendons toujours chaque fois qu’il est débattu : Notre retrait rapide serait perçu comme un nouvel exemple de faiblesse américaine que les adversaires n’hésiteraient pas à exploiter.
Franchement de ce point de vue le prestige de la France où en est-il exactement après des décennies d’une telle politique ? Au nom de quoi exactement Macron-Attal-Séjourné les frères Ripolin prétendent-ils à une telle urgence à la poursuite dans la défaite ? Ils n’espèrent même pas la considération des Etats-Unis.
Continuer à mener une mauvaise politique de peur de paraître faible est déjà insensé pour les USA… Alors Macron-Sejourné? c’est un suicide…
Il n’y a rien de plus faible et de plus insensé que de continuer à mener de mauvaises politiques par peur de paraître faible déjà pour les USA alors pour les Européens, la France. Il est toujours possible que des adversaires profitent d’un retrait américain, mais lorsque les États-Unis n’ont rien d’important en jeu et que des Américains sont tués et blessés sans raison valable, le retrait est clairement l’option la plus intelligente. Placer les troupes américaines là où elles peuvent être facilement ciblées par les milices locales est un cadeau aux forces hostiles qui, autrement, n’auraient aucun moyen de frapper si facilement les Américains. Mackenzie admet que « rester n’est pas non plus un bon choix, à moins que nous ne puissions mettre fin aux attaques contre nos troupes ». Il semble assez clair que les États-Unis ne peuvent pas mettre fin à ces attaques, ou du moins qu’ils ne peuvent pas y mettre fin par l’usage de la force, donc garder ces troupes en place n’a pas de sens. Plus ils restent longtemps dans ces pays, plus il y aura de chances qu’il y ait plus de morts américains et plus le risque d’une nouvelle escalade sera grand. Si nous basons vraiment notre politique sur « une détermination lucide de ce qui est le mieux pour les États-Unis », les arguments en faveur d’un retrait d’Irak et de Syrie sont écrasants. Si les Américains en sont à de telles lueurs de lucidité pourquoi avec quelques autres jusqu’auboutistes d’extrême-droite comme Netanyahou, Zelensky, Tusk s’entêter à massacrer celui avec lequel il faudrait négocier ne serait-ce que par instinct de survie?
Parce que je ne voudrais pas inquiéter outre mesure le citoyen français heureux de vivre sans parler de ses “représentants” visiblement difficiles à inquiéter, mais ce ne sont pas simplement quelques canons Ceasar et quelques “humanitaires”, nobliaux de haute Vienne et légionnaires à nationalités multiples, mais c’est notre force nucléaire que Macron a proposé à l’Europe, don salué par les Polonais (entre délirants on s’entend) ; La Pologne a qualifié d'”historique” la promesse de M. Macron de remettre les armes nucléaires à l’Europe
https://svpressa.ru/politic/news/404967/
Le Premier ministre polonais Donald Tusk a pris au sérieux et avec enthousiasme la promesse du dirigeant français Emmanuel Macron de doter l’Europe d’armes nucléaires. Les propos de l’homme politique sont rapportés par Polsat TV. M. Tusk a souligné que Varsovie considérait la menace de Moscou comme urgente. Selon lui, le problème du danger nucléaire n’est pas une abstraction. “Je prends très au sérieux les propos du président Macron selon lesquels la France est prête à fournir à l’Europe ses capacités nucléaires”, a déclaré le premier ministre lors d’une conférence de presse après une rencontre avec le chancelier allemand Olaf Scholz qui lui est au delà du c oma dépassé en matière d’art de se tirer une balle dans le pied. Les journalistes de Polsat TV ont qualifié la déclaration du dirigeant français de décision historique.
A méditer, quand il est tenté par le gouvernement français de nous raconter que tout va pour le mieux en Ukraine et qu’aller y jouer les supplétifs des Etats-Unis qui témoignent à quel point seul leur propre intérêt les guide, prétendre ne pas voir à quel point dans les conditions de dépendance et de faiblesse réelle est l’Europe, ne pas tenter de développer ce qui serait réellement la base tant en matière militaire que d’énergie de souveraineté, de développement y compris énergétique, les atouts français en courant après les illusions creuses de la propagande à laquelle plus personne ne croit relève de l’irresponsabilité la plus totale, de ‘impossibilité à croire sauf décérébrage intégral…
Il y à au fond de toutes ces paroles vaines, l’écho de ce qu’ils sont prêts à cautionner à Gaza… signant non seulement l’extermination du peuple palestinien, mais l’inexorable catastrophe pour le peuple israélien et au nom de quoi et de qui, là aussi.
Alors n’espérez pas que je réponde à la question : pourquoi Macron n’est-il pas allé à Kiev, craignait-il d’être assassiné comme un quelconque négociateur ukrainien prenant au sérieux la signature de négociations ? Le vrai problème est “sommes-nous en guerre avec la Russie? ” et quand a-t-elle été déclarée ? Avec quelles armées la menons-nous ? quand apportera-t-on notre arme nucléaire ? C’est réellement suicidaire…
Danielle Bleitrach
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SUN TZU
“Trump qui a la moitié du cerveau comme un territoire caisse et l’autre moitié occupée par le Ku Klux Klan”
Cet homme porte ainsi une bonne part de l’idéologie de son pays bien synthétisée dans cette phrase. Il en est le porte parole . Il n’est pas un illuminé minoritaire. Mais nous ne voulons pas le voir et nous oublions l’agent orange, Martin Luther King, Malcom X , Allende, Hiroshima …..en psalmodiant – acte de stérilité politique totale- “pourvu qu’il ne soit pas élu”
thierry bruno
Macron et ses clones ont une caractéristique commune : l’incompétence. Macron est d’une incompétence crasse ; il choisit un premier ministre d’une incompétence égale ; ce dernier choisit des ministres qui ne lui feront pas d’ombre avec une compétence surprenante. Mais reconnaissons honnêtement que cette situation ne date pas de Macron. Ce dernier a été à bonne école : conseiller puis ministre du président Hollande, ça vous classe un homme. Je n’ai d’ailleurs pas souvenir que le trio Valls-Le Drian-Fabius ait de brillants états de service ; le trio Attal-Lecornu-Séjourné ne dépare pas.
Mais, à entendre le silence assourdissant de tous nos élus – maires, conseillers généraux, présidents de région, députés et sénateurs – devant les délires bellicistes de Macron ou devant les aveux de Hollande qu’il a parjuré la parole de la France dans les accords de Minsk, nous avons une classe politique parfaitement au niveau de Macron et ses clones.