Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Comment changer pour pouvoir continuer le combat

un choix personnel autant que d’efficacité :

Il s’avère que j’ai 85 ans et je vais vers 86 en avril, au vu de ce qu’est la génétique familiale, j’en ai au moins pour dix ans d’autonomie et de maîtrise relative de mes facultés mentales. je n’ai besoin d’aucun médicament seul un régime, un équilibre de vie m’est nécessaire. Il s’avère que pour des raisons d’imprudence concernant un logis à la Gaude non adapté à la location dans une expédition vers Matisse et Picasso, sur la côte d’Azur, j’ai attrapé une bronchite que j’ai refusé au début de prendre en considération vu que ce n’était ni le covid, ni la grippe, pour lesquels j’étais aussi vaccinée qu’on peut l’être, le vaccin contre la bronchite ne pouvant être renouvelé que l’an prochain. Ces dix jours de refus de soin ont débouché sur un état totalement dévastateur où j’ai tout de même fini par recourir au médecin et aux antibiotiques. Je ne dois pas être la seule et autour de moi visiblement ça prolifère à tous les âges… On rédécouvre les problèmes de l’hiver…

Bref je me suis retrouvée épuisée, hagarde et me décidant enfin à voir un médecin qui m’a donné un traitement de cheval sous antibiotique avec quatre jours de dopage à la cortisone (qui m’on mise dans l’état de veille et de surexcitation des bachotages aux examens, celui où on est capable d’ingurgiter par coeur des textes, voir des livres entiers).

Au bout de huit jours de plus en plus épuisée à la fois par le mal, ses remèdes et la surexcitation mentale du dopage,j ‘étais en légère rupture avec les préoccupations de la plupart de mes contemporains. C’est alors que j’ai commencé à éprouver des sensation pénibles , le moindre contact m’apparaissait relever de l’intolérable tant tout était inadaptés à l’étouffement de la bronchite . Si je décris tout cela c’est que je suis convaincue que là encore il s’agit d’une situation collective. j”étais totalement débarrassée des bactéries mais envahie par des angoisses respiratoires qui me coupaient le souffle, la poitrine prise dans un étau et l’aspiration de l’air impossible, ce qui semble un phénomène relativement courant. Néanmoins l’expérience dévoilait la nocivité pour ma santé de gens que j’avais subi jusqu’ici avec résignation, il suffisait qu’ils s’approchent eux et leurs habituelles exigences, pour que le souffle se raréfie et un étau de fer broie la poitrine… Le plus étonnant était que malgré mes supplications ils poursuivaient en m’envahissant d’eux, encore eux, pas le moidre geste d’empathie avec la pauvre vieille chose que j’étais devenue… Une sorte de répétition des conditions de l’agonie en EpHad… Pourquoi cette “inhumanité”? il ne s’agissait pas de moi, ni de cette bande de brutes, c’est l’état de notre societe, les dévastations de “l’esprit du capitalisme” qui ne peut qu’engendrer une lâcheté collective dans laquelle les faibles sont impitoyablement sacrifiés à cette voracité généralisée.

En gros, il s’agissait de gens qui prétendaient me connaitre, même si depuis des décennies, voir plus de trente ans, ils ne comprennent strictement rien à ce que je dis. Jamais comme mes parents qui m’appelaient “professeur Nimbus” ils ne daignent lire la moindre ligne de ce que j’écri. ils ne veulent que me parler d’eux, de leur vorace appétit à être eux, ils exigent de moi que je les plaigne et les aide avec en général un coût qui n’a rien de dérisoire. Bref, je me suis constitué une petite clientèle qui ne s’est jamais intéressé à moi le moins du monde mais m’invente, parce que ça les arrange, en vache à traire universelle et je me sens si coupable de leur incapacité à lire que je leur assure une sinécure. J’ai connu jadis beaucoup d’ouvriers, ils lisaient, les discussions étaient passionnantes, un affrontement de perspective. C’est fini…

C’est d’ailleurs un phénomène stupéfiant que la manière dont chacun me considère comme un “cas à part” que l’on peut piétinner à son aise dans ce qui est essentiel pour elle sans jamais daigner aller plus loin que le stéréotype qui leur permet de ne jamais m’aider même en cas de maladie, prendre réellement de mes nouvelles mais ils s’ébaudissent devant un personnage qu’is ont inventé de toute pièce et qui est vaguement pour le meilleur mais aussi pour le pire “la communiste”.

Mais ils ne sont pas les seuls, je milite depuis des années en particulier pour Cuba, c’est mon autre budget à fond perdu, là aussi c’est parce que j’ai rencontré par hasard ce qui se faisait de mieux en matière d’action, de conscience… Mais cette rencontre avec ce “miracle” cubain, a eu son revers en France. Non seulement les divisions, les querelles entre groupes, en général pour être présent sur la photo aux côtés des autorités, voir la main mise sur quelques ressources. Grâce à une obstination que l’on veut bien de temps en temps reconnaitre, j’ai tenté de passr outre, mais il s’avère que tous les gens que j’ai réussi à regrouper ont n’éanmoins la même caractéristique, qui s’étend de l’ambassade aux sites cubains, en passant par la solidarité officielle, personne ne s’intéresse à ce que j’écris. Ce qui est parfaitement leur droit, mais là où ça se gache c’est qu’alors il semble néanamoins acquis que l’on puisse me prêter des positionnements, des analyses sans jamais prendre la peine de me lire, ni les article de ce blog, ni les livres (d’ailleurs désormais il n’y a plus que quelques indivdus rarissimes qui lisent un livre en entier, en général la préface suffit) .

Parfois je me demande pourquoi ce blog connait une telle audience au plan national comme international, vu le nombre de gens qui refusent de lire et d’être dérangés dans leurs certitudes. C’est un mystère, comme le fait que depuis disons 1995, je suis soumise à la plus impitoyable des censures (comme tous ceux de mon espèce) par ceux qui nous gouvernent et par le système de propagande qui leur est acquis. Mais à cette censure qui m’interdit tout passage à la télévision dans un média quelconque je joins celle encore plus impitoyable de la censure de la presse communiste, de l’humanité au moindre feuillet des commissions spécialisées qui sont il est vrai financés par la fondation Rosa Luxembourg,(une création du gouvernement allemand qui opère à travers vincent Boulet un cotrôle total sur les publications. Je suis même interdite de la liste dite de Iann Brossat parce que quelqu’un a réussi à convaincre le malheureux qui l’a en charge que je serais “homophobe”, – ce qui là encore est de l’ordre du canular vu que je ne supporte pas l’idée que l’on puisse emmerder quelqu’un pour ce qu’il ne gouverne pas et qui en général ne devrait intéresser que lui.

Comment se fait-il que ce que dit ce blog a encore la moindre importance ? Pourquoi y a -t-il encore des gens pour me faire l’honneur de lancer des campagnes contre moi… Je dois dire que partager avec Marianne et quelques autres ce rôle d’anticonformiste et d’amateur de FAITS m’est une grande joie, mais les associations c’est comme les médias, des terrains dangereux ou l’art de se faire la peau entre soi tient lieu de perspective avec un parti qui rassemble les gens les moins communistes avec d’autres qui le sont dans un foutoir de blocage, alors que bizarrement un contrôle tatillon règne derrière un chef…

là aussi, il y a une évolution, des gens commencent à agir et à se rassembler… Je suis même littéralement fascinée par l’obstination de ceux qui dans ces marais d’inertie et d’incurie, arrivent à tenir bon autour d’une exigence minimale: mettre la main sur le fichier d’adhérent pour tenter de reconstruire.

Cela fait des décennies que ça dure mais allez savoir pourquoi une bronchite et des gens qui refusent de repecter votre supplication de vous foutre un instant la paix devient l’occasion d’une prise de conscience, trop c’est trop, il faut impérativement larguer ces gens là, ils pèsent sur vous de tout leur poids mais sont incapables d’allèger la peine.

Tous ces gens sont-ils encore convaincus de leur utilité au point d’emmerder les autres? se croient-ils porteurs d’un “message” qui nécessite quelques compromis en matière de financement? sans parler de ceux qui eux savent qui les dirige, parce que chacun toujours à un moment quelconque devrait être confronté au problème de d’où provient l’argent qui leur permet d’éditer leur médiocre production ou d’organiser les colloques dans une societe aussi vérouillée que la notre… et la CIA, l’union européenne n’est jamais loin. Il ya en a qui savent et d’autres qui feignent de ne pas savoir. Mais malgré le “verrouillage” idéologique la situation n’est ni celle de la guerre froide, ni celle de Bush lançant “la guerre contre le terorisme”. Comparant l’ampleur des enjeux soulevés par la guerre en Ukraine et la montée en puissance de la Chine à ceux des débuts de la guerre froide et de l’immédiat après 11 Septembre, l’espion en chef l’a dit d’emblée : les États-Unis ne « jouissent plus d’une primauté incontestée » dans le monde. Dans un Moyen-Orient plus explosif que jamais, où il explique être allé négocier au Qatar la libération des otages, les Américains ne sont ainsi pas les seuls arbitres, même si leur leadership demeure « indispensable » pour gérer les conflits.

c’est cette situation là le fond, celle du mécontentement des peuples et si on a hérité en Europe, en France des restes d’une période révolue, les FAITS sont là, ils sont têtus malgré les “enfumages” de toute sorte. Alors il semble que parce que la situation les rend de moins en moins crédibles, ils en rajoutent…

De surcroît, outre ce blog, il s’avère que le cinéma, la peinture, l’histoire me passionnent et que je cherche à faire connaître ce que j’ai découvert dans mes voyages, mes lectures, mes visionnages de film à des gens qui visiblement s’en foutent et disent à peu près n’importe quoi sur le sujet tout en se revendiquant des gens de culture, et là il y a dans ce qu’on appelle le printemps marseillais plethore d’idéologues avec un minuscule bagage culturel qui les aide à se vendre comme notables. Mais entre nous je n’en finis pas de découvrir l’incurie, l’absence de perspective de ces gens là… partout on retrouve les mêmes caractéristiques : des idéologues dénués de sensibilité, souvent de références qui tentent de s’imposer et qui pèsent de tout leur poids sur le peu qui tente de se réaliser…

Je devais présenter un chef d’oeuvre Soy Cuba, et j’avais les plus grands doutes sur les gens qui me remplaceraient même si je savais que la beauté de ce film s’imposerait.

Plus de trente ans que cela dure, les sables mouvants de ce qu’est devenu le PCF, les réseaux de l’autodestruction et de la division qui continuent à se greffer sur la bête blessée, les groupuscules et ce que fut le parti voir la gauche forment un ensemble en décomposition. Je connais la plupart des protagonistes, et leurs “corrupteurs, parce qu’à un moment ils ont tenté de m’acheter en tant qu’intellectuelle à la recherche d’un public, ou en tant que juive… Une filière que j’ai vu activée par la propagande ukrainienne jusque dans la CGT cheminot par un ancien correspondant de la Pravda désormais en relation avec Kamenev et tentant de jouer avec la CGT val de Marne qui a manifesté une résistance appréciable.. Jamais personne n’a pu m’entrainer dans ces dérives mais je sais qui ils sont leurs liens et les raisons réelle et parfois financées de leurs positionnement groupusculaires et cela me met un peu dans la position d’Alice et la reine de coeur, tous les procès se heurtent au fait qu’ils ne sont qu’un ridicule jeu de carte.

Donc durant cette maladie, cet épuisement, cet air raréfié, l’aspect répétitif a culminé avec une accusation, une de plus d’être une “gauchiste” (on peut également c’est arrivé m’accuser d’être une espionne du Mossad, vu que tous les juifs seraient tous pour Netanayoun chez ces amateurs de “raccourcis”), il y a eu la délation, j’étais sensée du fond de mon réduit organiser la division de France Cuba, oui je vous le promet cette engrance est bien de celle qui dans ma petite enfance écrivait sur les murs du lieu où j’habitait: “Il y a des juifs cachés ici”… mais qui peut se conduire ainsi ?

Trente ans au minimum que cela dure, oui mais voilà quand l’air vous manque …

je commence à peine à émerger en ayant pris les décisions qui s’imposaient : il est totalement évident qu’il y a des gens qui cherchent le malheur, la guerre, ce sont de véritables cancers et on ne peut rien pour ces gens là sinon les fuir. Du moins à mon âge avancé, je n’ai plus la force de subir les effets de ce qu’ils cherchent, un peu de pouvoir, être vu sur la photo et pour cela ils vous assassineraient aisément, cela fait pas mal de temps que ces gens là sévissent partout, du monde associatif aux relations familiales. Et on trouve ces pétainistes spécialistes de la délation, partout chez les antisémites les plus violents comme chez les pseudodéfenseurs des juifs à la mode suspecte d’un Glucksman, j’en subis désormais de tous côtés les effets délétères, espionne du mossad et soutien des palestiniens, il n’empêche, ils ont en commun le tropisme médiatique et la culture des réseaux qui y donnent accès.

Comme le décrit avec beaucoup de pertinence un critique de cinéma pour lequel j’ai la plus grande des sympathies “tout cela est très holokitsch ” et ces gens s’entendent pour dérruire partout le peu qui se fait.

On ne peut ni les redresser, ni espérer quoique ce soit d’eux, il faut rompre résolument quitte à accepter de renoncer aux combats d’une vie. il faut savoir s’en aller et laisser la place quand on à plus la force d’être étouffée par le manque de confiance que l’on a dans le partenaire. Ce doit être vrai à tout âge, ça l’est encore plus à 85 ans. A cet âge là on est un peu dans situation du lion dans la fable de Phèdre empruntée à Esope et que lafontaine utilisa: “le lion devenu vieux”… phèdre dit en latin une phrase qui m’est demeurée éternellement :

Quicumque amisit dignitatem pristinam,

Ignavis etiam iocus est in casu gravi.

ce que l’on peut traduire par “Quiconque a perdu son ancienne puissance devient dans le malheur, le jouet même du lâche”.

la fable de phèdre est beaucoup plus directe et simple que celle de lafontaine, l’histoire se poursuivait ainsi: ” Abattu par les années, abandonné de ses forces, le Lion, gisant à terre, allait rendre le dernier soupir. Le Sanglier fond brusquement sur lui, et, d’un coup de ses terribles défenses, venge une vieille injure: bientôt après, de ses cornes impitoyables, le Taureau perça le corps de son ennemi. L’Ane, voyant l’impunité de ces outrages, lui brise la tête d’une ruade. Le Lion lui dit en expirant: « J’ai supporté avec indignation les insultes des braves; mais souffrir tes atteintes, opprobre de la nature, il me semble que c’est mourir deux fois. »

Voilà à 85 ans, ébranlée par la fragilité d’une bronchite, confrontée à ce que savent ou ignorent vos compagnons, on ne peut quelque soit son état intellectuel que se répéter ce vers de phèdre : quiconque a perdu son ancienne puissance devient de la malheur le jouet même du lâche…

le lâche, c’est le fondamental, est le produit d’une situation collective, celle ou le changement s’impose, mais où l’idéologie dominante trouve la multitude de petits liliputiens pour venir bloquer ce qui devrait être autre. Il y a non seulement celui qui trahit consciemment, se vend, celui-là il est quasiment impossible de le récupérer, (on peut toujours comme je tente de le faire se dire qu’ils jouent comme certains Cubains le double jeu, et que l’on se retrouvera). Nous sommes dans une société où la survie passe par l’écrasement de tous et les faibles en font les frais y compris en famille, dans l’entreprise, comme dans les associations. C’est la logique de ce qui s’est ossifié et dans le même temps il y a du “jeu”, les rouages ne modent plus…

C’est pourquoi il n’y a rien de scandaleux à constater à quel point sont logiquement nombreux ceux qui au nom des petits “arrangements” sont prêts à ne pas voir l’évidence. Combien cette cécité volontaire est le produit de l’angoisse colective. Pour revenir au petit notable, il a ses multiples incarnations comme dans une exposition des têtes de Daumier, c’est toute une collection, il y a celui qui ne lit rien, ne fait rien mais veut être présent sur la photo, bref quelqu’un de très “holokitsch” quelqu’un qui n’en finit pas d’interdire à l’armée rouge de libérer Auschwitz comme cela se passe aujourd’hui ou qui traite d’antisémite celui qui dénonce le massacre de population civile à Gaza mais aussi dans le Donbass… Il y a celui qui ressasse et semble être revenu gelé d’un moment où il a coincidé avec l’épopée… là aussi la figure rappelle celle de ce soldat de l’empire qui revient chez les bourgeois, un “hibernatus”, ou encore le germain héroïque endormi dans les montagnes du Harz qui va restaurer la gloire passée du jeune Siegfried.. c’est pas très progressiste même si ça crée “dynastie”…

dans le fond face à toute cette collection, il faut être comme cette petite fille apprendre y compris à respirer, à redécouvrir ses gammes…c’est du moins ce que l’on éprouve quand on étouffe …

Au niveau intellectuel, cela fait combien de temps que les nouveaux philosophes ont fait la preuve de leur incapacité conceptuelle? Qui ignore leur goût du plagiat, leur art grotesque de se présenter comme les victimes d’un système qui leur assure une notoriété totalement immeritée. Ils ne sont pas les seuls, il suffit de se souvenir de la célébration du bicentennaire de la révolution française, Furet recyclant comme des nouveautés toutes les thèses les plus usées des idéologues réactionnaires oubliés, et l’opération s’est poursuivi, amplifiée avec Olympe de Gouges.

Et moi innocente boulimique de lectures les plus bizarres, moi qui dieu sait pourquoi savait tout sur les conciles de Constantin le grand, moi qui me passionnait pour le temps si long de la chute de l’empire romain je m’exclamais : “mais où avez vous pris cela? ” je reconnaissais des pans entiers de démonstration… Moi qui avait eu par ailleurs outre cette obsession livreque la chance de vivre au milieu de gens qui résistaient réellement, je ne pouvais que me dire que ces gens-là ne tiendraient pas une heure en cas de blocus, sans parler de la torture… mais de temps en temps je découvrais quelqu’un qui refusait l’endoctrinement… Ces années là dans le fond continuent… et même commencent à voir émerger autre chose…

Mais hélas à 85 ans on a plus la force d’être aux avant-postes et l’arrière est un lieu infréquentable…

Et cette leçon là voici quelques années que je l’entends me siffler dans les oreilles quand je mesure à quel point chacun s’accommode que l’on me maltraite avec tant de lâcheté… dans ce parti dont Aragon me disait “pour des gens comme vous et moi ce parti devient parfois un mauvais lieux un coupe gorge” à la seule différence près que ce parti au niveau des mea culpa est encore pire, il s’est dissout en un corps débile flanqué de groupuscules haineux, et le reste de la “gauche” est devenue invraisemblable quand elle se donne Glucksman comme maitre, tandis que la NUPES de Melenchon ressemble à un sac de chat sauvage autour d’u leader perdu, , comme dans les guerres civiles quand personnes ne peut faire confiance à personne…

Se plaindre dans un société fondée sur l’entretien de la lâcheté comme mode de survie, ne sert à rien sinon à encourager les défections, il faut savoir soi-même ne pas aller au devant de coups pour lesquels vous n’avez pas de parade, et que certains au dernier degrès de la lacheté, d’autres parce qu’ils n’ont pas la force de se porter eux mêmes ne craignent pas de vous livrer en détournant les yeux quand ça je les arrange.

se lancer dans la nécessaire intervention populaire vous confronte à l’état réel de notre malheureux pays où c’est bien l’extrême-droite qui caracole en tête avec de “forces politiques” qui sont de vraies caricature d’impuissance et de sottise… OUi ATTAL c’est bien le retour de madame Tatcher même s’il tente de nous vendre son homsexualité comme le digne d’un irresistible progressisme qui s’accommode de la présence de la caste la plus conservatrice comme à Weimar…

Alors voilà, il reste que grace à mon expérience, mes connaissances, les gens qui m’ont formée je crois pouvoir encore apporter dans ce blog en particulier, il me reste des gens qui savent lire plus de trois lignes et ne pas se contenter par angoisse de répéter ce qu’ils croient avoir compris du passé, nous n’avons pas tous la même opinion sur les phénomènes auxquels nous sommes confrontés mais nous sommes au moins conscients de l’ampleur de ce qui est déjà là et certains très rares ont le courage d’argumenter.

Alors voilà, plus que jamais histoireetsociete refuse tous les conformismes, même si la vieille dame que je suis est contrainte de ne cohabiter qu’avec des êtres bienveillants qui ne l’accablent ni de leurs excès, ni de leurs “cancéreuses” étreintes, mais ce contentent comme mon amie Maria des doux plaisirs d’un logis propre, de repas les plus raffinés dans la modestie des marchés provençaux, le luxe provençal un verre d’eau fraiche, de l’ombre et du soleil là où,il en faut et des herbes, des épices dosées savemment. Aujourd’hui à midi pour tout repas j’ai pris six oursins de Carry, une calanque à côté de Marseille où la production s’est raréfiée, le goût m’en a éclaté en bouche comme dans ces assiette à Antibes où Picasso arrive à l’essentiel. Après je suis allée voir un film, celui dont je vous présente la critique tout à fait pertinente de The Newyorker. Je commence à apprendre à respirer pour me débarrasser de ces angoisses qui étouffent.

je vais continuer à bénéficier de tout ce que j’ai obtenu de ce mode de vie si décrié… une perspective politique, de civilisation qui voit ce qui est en train de naître et s’en réjouit et n’a qu’un regret celui d’être obligé de partir “avant” alors que c’est drolement prometteur.

Ce qui me frappe c’est à quel point la propagande de guerre à laquelle nous sommes soumis, ne produit bien de rien nouveau, et encore moins chez les alliés idéologiques de l’atlantisme, tout se passe comme si, parce que personne ne lit plus, parce que la mémoire a été trafiquée on se contentait de répéter des popos réactionnaires non seulement du temps de la guerre froide mais même d’autres comme la falsification de Gramsci par Toni negri, ou les différentes époques léninistes y compris pour en faire un nouveau Kautsky, alors même que nous sommes plus proches de 1902 où il esquisse déjà la trahison d’un gouvernement à la recherche de l’ennemi intérieur et préparant la guerre, avec les faux amis du gauchisme… Nous ignorons à quel point, ce qui se passe aujourd’hui dans le parti, le syndicat ressemble étrangement à la coexistence du parti derrière Duclos, Gabriel Peri et celui de Froissard. A partir de cet affrontement qui engendre les ligues factieuses et le retour en force des bellicistes, pourra renaître le parti de Maurice Thorez qui participera à un autre “narratif” de l’épopée française.

N’en déplaise à ce sinistre crétin qu’est shlomo Sand qui a pillé Maxime Rodinson, un vrai historien lui, ce sous idéologuqe qui fait commerce d’antisémitisme et ne cesse de tourner autour de son judaisme, le reniant, le reprenant, donc cet imbécile semble ignorer que toute nation, tout peuple est toujours une invention dans laquelle il faut savoir lire non seulement l’élaboration de valeurs, mais également l’ouverture de classe ou l’étroitesse de ceux qui ne veulent pas la fin de leurs privilèges. le mythe a un sens et il faut voir lequel… De surcroit quand un peuple a le goût du savoir, il ne craint pas de fouiller, de mettre à nu la multiplicité pour enrichir ses valeurs, sa capacité en faveur de la paix pour tous. Oui le mythe de l’exclusion de tout ce qui n’est pas juif est une monstruosité et Israël a choisi une mauvaise cause, des israéliens, des juifs, des arabes l’ont compris, il faut se battre avec eux… Le mythe des origines est riche de la multiplicité.

Et il y a souvent dans l’obstination de celui qui revendique l’élémentaire, du pain , l’éducation pour ses enfants, des soins, etc… quelque chose d’infiniment fort qui rassure par rapport à toutes ces divagations…

Nous sommes dans un temps de grands bouleversements, il ne s’agit pas de demain, ils sont déjà là, par peur de l’inconnu certes les fossés idéologiques paraissent se creuser mais le plus souvent au contraire on ne peut qu’être ébloui par la créativité des peuples comme de la nature en matière de survie, souvent du bricolage qui échappe à ce qui se dit au niveau médiatique.

C’est pourquoi il ne faut ni sousestimer ce modeste apport de ce blog et de tout ce qui est tenté à partir des FAITS, ce qui tente de comprendre les temps historiques qui se jouent, ni lui accorder plus qu’il ne peut. la situation avance si vite, les faits obligent à percevoir ce qui est resté masqué sous un fatras depuis tant d’années, chacun saura à la fin de quel côté il est exactement mais rien n’est figé.

Nous continuons le combat en tenant compte de la réalité de ce que l’on peut apporter…

Danielle Bleitrach

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