Le dirigeant ukrainien serait sur le point de remplacer Zaluzhny par le chef du renseignement Budanov alors que son gouvernement à court d’argent se prépare à perdre la guerre selon cet article d’Asia Times. Dans un tel contexte, il y a quelque chose de puéril et effrayant dans les agitations du gouvernement français tandis que Macron fait des discours aux forces armées, la multiplication des évanouissements dans les troupes est un de ces effets loupes sur la théâtralité de l’impuissance et les grandes manoeuvres les points faibles du dispositif. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Par STEPHEN BRYEN23 JANVIER 2024
Des rumeurs circulent à Kiev selon lesquelles le président ukrainien Volodymyr Zelensky limogerait le chef de ses forces armées, le général Valerii Zaluzhny. Zelensky et Zaluzhny sont en désaccord depuis un certain temps. L’excuse est probablement les pertes dans et autour d’Avdeevka, qui est un bastion militaire ukrainien juste au nord de Donetsk. La rumeur dit que Kyrylo Budanov, chef du renseignement militaire, remplacera Zaluzhny.
Les rapports de terrain montrent que les Russes ont progressé dans la partie sud de la ville, détruisant de nombreuses tranchées et fortifications, l’opération russe prenant de l’ampleur et de la force à mesure que de nouvelles troupes sont déversées dans le combat.
Il ne fait guère de doute que la Russie réussira. Si l’armée ukrainienne est en mesure de retarder les Russes, elle n’a pas la capacité de les arrêter totalement. Si l’Ukraine tente d’amener des forces supplémentaires pour renforcer ses chances, elle s’exposera aux menaces russes ailleurs le long de la ligne de contact.
Avdeevka, quelle que soit son importance, n’est qu’une excuse pour Zelensky. Il a besoin de personnes loyales autour de lui alors que sa situation devient de plus en plus précaire. Ses alliés européens et américains, qui disent toujours vouloir lui donner ce qu’il veut en armes et en aide financière, comprennent que l’Ukraine ne peut pas résister à la pression militaire russe.
C’est pourquoi l’Europe est aujourd’hui en panique et Washington est à la recherche d’une nouvelle politique. L’Europe pense que si la Russie gagne en Ukraine, comme cela semble maintenant probable, alors l’Europe sera menacée par la Russie, ce à quoi elle n’est pas préparée.
Les chefs de l’OTAN, ainsi que les politiciens d’Allemagne, de Suède, des Pays-Bas, d’Estonie, de Pologne et d’ailleurs, réclament à cor et à cri le renforcement des défenses de l’OTAN.
L’exercice de l’OTAN, qui durera près de cinq mois et débutera fin janvier, vise à démontrer à la Russie que l’OTAN se tiendra debout et se battra. Mais l’exercice pourrait aussi montrer aux Russes ce qu’ils doivent faire en cas de conflit.
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