Elle comprend la valeur de l’éducation et gère bien ses enseignants ce qui est le propre du socialisme à l’inverse de la “politisation” des jeunes que l’on se déchire pour mieux les annihiler… une démonstration de plus (note de Danielle Bleitrach histoire et societe)

29 juin 2023 | SINGAPOURPartager

Ho chi minh, le père fondateur du Vietnam, a été clair sur la voie du développement. « Pour le bénéfice de dix ans, nous devons planter des arbres. Pour le bien d’une centaine d’années, nous devons cultiver le peuple », était un bromure qu’il aimait à débiter. Pourtant, malgré des années de croissance économique rapide, le pib par habitant du pays n’est toujours que de 3 760 dollars, inférieur à celui de ses pairs régionaux, la Malaisie et la Thaïlande, et à peine suffisant pour que le Vietnamien moyen se sente bien nourri. Pourtant, Ho Chi Minh faisait allusion à un proverbe chinois vantant les bienfaits de l’éducation, et sur ce front, le peuple vietnamien ne peut se plaindre.

Leurs enfants suivent l’un des meilleurs systèmes scolaires au monde, ce qui se traduit par des résultats exceptionnels dans les évaluations internationales de la lecture, des mathématiques et des sciences. Les dernières données de la Banque mondiale montrent que, sur les scores d’apprentissage globaux, les élèves vietnamiens surpassent non seulement leurs homologues de Malaisie et de Thaïlande, mais aussi ceux de Grande-Bretagne et du Canada, des pays plus de six fois plus riches. Même au Vietnam, les résultats des élèves ne montrent pas l’ampleur de l’inégalité si courante ailleurs entre les sexes et les différentes régions.