Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Samedi 20 janvier : à Marseille, Cuba au cœur et à la raison …

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Cette journée qui marque l’ouverture de l’activité de notre cercle marseillais dans la défense de Cuba c’est-à-dire ce que l’humanité a de meilleur, de plus digne et de plus noble. Un combat unitaire où nous ne demandons à personne ni ce qu’il est, ni ses adhésions partisanes, tous ceux qui veulent se battre contre la terrible injustice infligée à Cuba ont toute leur place dans cette action et celles qui suivront.

Cette journée reçoit un écho grandissant au-delà de Marseille, et même de la région PACA, je vous parlerai demain de la présentation d’un chef d’œuvre du cinéma “Soy Cuba” qui occupera une bonne partie du samedi après-midi, mais aujourd’hui je voudrais insister sur l’aspect “ouvert” de cette initiative.

Cuba sur bien des points est exemplaire mais s’il en est un des plus extraordinaires dans les temps qui sont les nôtres c’est le refus de céder à la paranoïa anti-étasunienne et de continuer à jeter des ponts avec cette terrible puissance ennemie qui l’étrangle injustement.

Témoigner de cette capacité de dialogue avec les forces progressistes des Etats-Unis, ne jamais confondre le peuple des Etats-Unis avec ses dirigeants, est sans doute l’aspect le plus exemplaire de la leçon que nous donne à nous Français le peuple cubain et qui nous a inspiré dans cette journée.

Aux Etats-Unis, des parlementaires s’adressent à Biden

Cuba au centre de ces demandes

Publié le 15 janvier 2024Traduit par Gonzalo DoradoPartager cet article

Pour soutenir le peuple de Cuba dans son droit à déterminer le type de société qu’ils décident majoritairement et pour lutter contre le blocus qui lui est imposé engendrant de graves pénuries et de graves dysfonctionnements de son organisation, il ne faut jamais négliger ce qui se passe dans les milieux parlementaires de l’Etat fédéral, tout comme les actions de ces groupes tels « Puentes de amor » ou « Pasteurs pour la paix » dont nous relatons souvent les manifestations. Aux Etats-Unis aussi, on agit.
Plusieurs parlementaires se sont adressés au Président Biden pour lui demander de retirer Cuba de la liste des pays promouvant le terrorisme.
L’article ci-dessous en fait état.

GD

Cascade de demandes à Biden : retirer Cuba de la liste terroriste

Publié par Prensa Latina le 12 janvier 2024

Washington – S’il est une chose sur laquelle les huit membres du Congrès américain qui ont exhorté le Président Joe Biden à retirer Cuba de la liste arbitraire des pays soutenant le terrorisme sont d’accord aujourd’hui, c’est sur le fait que cette décision n’est pas justifiée.

La demande la plus récente de ces deux dernières semaines est intervenue la veille (1er janvier), lorsque Steve Cohen, membre de la Chambre des représentants du Tennessee, a envoyé une lettre au Président lui recommandant d’engager le processus de révision et d’annulation de l’inscription de Cuba sur la liste dite des “États soutenant le terrorisme” (SSOT selon le sigle en anglais).

“La levée des sanctions n’est pas une approbation de la politique du gouvernement cubain mais une reconnaissance du fait que l’approche actuelle a laissé tomber le peuple cubain”, a déclaré M. Cohen.

“La meilleure façon d’être de bons voisins”, écrit-il, “est de cultiver le dialogue, les voyages et les interactions entre les Cubains et les Américains”.

La lettre a été diffusée alors qu’“il y a trois ans aujourd’hui (1er janvier), neuf jours avant de quitter ses fonctions, le Président de l’époque Donald Trump a placé Cuba sur la liste SSOT“, a-t-il rappelé, soulignant que “depuis plus de 60 ans, l’embargo (blocus) américain a causé de profonds dommages à l’économie et au peuple cubains”.

“J’ai eu l’occasion de voyager à Cuba avec le Président Barack Obama en 2016 et j’ai ressenti un fort sentiment de bonne volonté envers les Américains et le Président Obama”, a déclaré le membre du Congrès, qui a affirmé qu’après son voyage, il est reparti inspiré “par les possibilités de collaboration et de croissance de nos deux pays”.

Le 2 janvier, une lettre de la délégation Démocrate du Congrès du Massachusetts a été publiée, dans laquelle elle adresse une demande similaire à M. Biden. Remettre Cuba sur la liste “était une action vindicative prise par l’administration Trump en janvier 2021 lorsqu’il a quitté ses fonctions et cette politique aurait déjà dû changer”, ont écrit les représentants Jim McGovern et Ayanna Pressley dans la lettre en décembre, mais publiée en début d’année.

“En fait, Cuba et les États-Unis ont conclu un accord bilatéral de coopération antiterroriste”, soulignent les deux législateurs dans le texte, également signé par les sénateurs Elizabeth Warren et Ed Markey, ainsi que par les représentants Seth Moulton, Lori Trahan et Stephen Lynch.

Le Président Barack Obama (2009-2017), dont M. Biden a été le vice-Président, a retiré Cuba de la liste en 2015, après avoir admis que cette décision n’était pas fondée.

Toutefois, près de trois ans après le début de la Présidence de M. Biden, comme l’ont indiqué les membres du Congrès du Massachusetts, “le nombre écrasant de sanctions imposées par son prédécesseur, y compris la réinscription de Cuba sur la liste SSOT, restent en place”.

jha/dfmURL: https://www.prensa-latina.cu/2024/0…

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