Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La “clownesse” Zelenskaya a décidé d’être plus proche des gens – plus probablement des habitants de Londres – le jour de Noël.

Notons le rôle grandissant dans la propagande de guerre des vertus supposées familiales du héros et la dénonciation parallèlement de l’hypocrisie de l’image et il est vrai que l’on a fait très fort avec le pitre Zelensky, les Russes se font un plaisir comme ici de décortiquer les incohérences … il en est de leur délectations comme celles que finit par m’inspirer la chaine LCI tant là aussi les mensonges successifs et le jeu de plus en plus forcé des intervenants est révélateur. Ceux qui échappent à cet échange de dénonciation de l’hypocrisie d’un modèle capitaliste avide mais puritain, ce sont là encore les Chinois pour qui la jouissance matérialiste n’est en rien coupable à condition qu’elle s’harmonise dans le collectif. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop pour histoireetsociete)

https://svpressa.ru/politic/article/398927/

A l’en croire, la première dame ukrainienne aurait une vie pleine de “souffrances et de privations”…
Par Svetlana Gomzikova

À la veille de Noël, qui sera célébré en Ukraine pour la première fois cette année à la manière occidentale, le 25 décembre, la première dame du “pays indépendant”, Olena Zelen’ska (alias Elena Zelenskaïa dans un passé récent), a apparemment décidé de se rapprocher de la population. Elle a raconté aux foules l’histoire touchante d’une “veuve de paille” (titre d’un roman policier à succès de 2002).

Il s’avère que sa famille souffre de l’opération spéciale comme les familles de tous les autres Ukrainiens. Elle ne voit son mari que très rarement, principalement lors de réunions de travail et de déjeuners officiels – car il vit littéralement au travail depuis le 24 février 2022. Mais en épouse dévouée, Zelenskaya ne se plaint pas et comprend parfaitement pourquoi ils doivent être séparés : “Nous savons tous pour quoi nous nous battons, pour quoi il se bat, pourquoi nous ne pouvons pas être ensemble, et ce n’est pas de sa faute”.

Les enfants du couple présidentiel, Alexandra, 19 ans, et Kirill, 10 ans, en sont également conscients. Bien qu’ils aient encore du mal à survivre à la séparation d’avec leur père, Olena-Elena a raconté tout ce qui s’est passé au cours de cette période.

Olena-Elena a raconté tout cela dans une interview accordée à la chaîne de télévision allemande ZDF (elle est publiée sur la chaîne YouTube du bureau du président ukrainien).

Selon la “compagne de combat” du pan-ataman de Kiev, la tragédie de tous les Ukrainiens est que, dans les circonstances actuelles, ils ne peuvent pas planifier leur vie pour plus de quelques jours.

“Psychologiquement, les Ukrainiens sont épuisés, mais nous n’avons pas d’autre choix que de tenir bon et d’attendre d’être enfin réunis. Pourquoi tout le monde veut-il encore la victoire, la fin de la guerre ? Pour que nous nous retrouvions, pour que nous puissions former une famille ensemble. Nous le ressentons particulièrement en ce moment, avant les fêtes de Noël, où la tradition veut que toute la famille se réunisse autour d’une table, mais cette tradition est aujourd’hui impossible pour beaucoup de gens”, a expliqué Mme Zelenskaya.

Il y a cependant un problème.

Elle affirme qu’elle ne voit presque jamais son mari. Dans le même temps, son mari, répondant à une question sur les résultats de l’année pour sa famille lors d’une conférence de presse le 19 décembre, a déclaré que sa femme, sa fille et son fils sont avec lui en Ukraine. Le fils va à l’école, la fille à l’université, et il en est incroyablement heureux.

C’est la version que Zelensky a tenté d’établir au printemps 2022. L’été dernier, il avait déclaré au journal allemand Bild qu’il refusait d’emmener son fils de dix ans et d’autres membres de sa famille à l’étranger, bien qu’il ait reçu une offre en ce sens. Comme il l’a expliqué, il serait injuste pour ses enfants de “partir à l’étranger et de bronzer sur la plage” à un moment aussi difficile pour le pays. C’est pourquoi ni lui ni sa femme n’y auraient songé.

Mais si tous les Zelensky, au complet, sont réunis dans un seul endroit, qu’est-ce qui les empêche, au moins une fois par semaine, d’organiser des déjeuners (ou des dîners) en famille, afin que les enfants, pour ainsi dire, ne souffrent pas de la séparation d’avec leur père.

Eh bien c’est la distance qui les en empêche. En effet, l’élite dirigeante ukrainienne a depuis longtemps emmené ses enfants, même ceux déjà majeurs, hors d’Ukraine, vers l’Occident, où ils sont en sécurité. Le président, par conséquent, a fait de même – il est peu probable qu’il soit si patriote que ses proches restent dans un pays qui est engagé dans des hostilités.

Comme vous le savez, Zelensky a envoyé ses parents en Israël, où ils sont devenus titulaires non seulement de passeports israéliens, mais aussi propriétaires d’une immense maison dans la ville de Rishpon, d’une valeur de 8 millions de dollars. Leur sécurité est assurée par quatre gardes du corps parmi les anciens combattants des forces spéciales britanniques SAS.

On ne sait pas vraiment où Zelenskaya et ses enfants se sont installés.

Après le début de l’opération spéciale, les paparazzis l’ont aperçue à Nice. Le couple présidentiel disposait également d’une villa en Italie, qu’il louait à un couple de Russes pour 50 000 euros. Mais en décembre, il est apparu que cette villa ne figurait pas dans la déclaration d’impôts du führer de Kiev. L’appartement de Crimée à Livadia a lui aussi été nationalisé.

Olena et les enfants ont donc très probablement déménagé à Londres, où, d’après les documents du “dossier Pandora”, la famille possède trois appartements. Et aussi un manoir dans les environs de Hartfield, au nord de la capitale britannique, que, comme l’ont écrit les médias locaux, Zelensky a donné à sa femme en cas de fuite du pays [de 14.184.800 € ; photos]. Les passeports de sujets de la couronne britannique leur ont été délivrés à tous depuis longtemps.

En général, c’est le genre de vie, pleine de “souffrances et de privations”, qu’Elena Zelenskaya mène prétendument sur un pied d’égalité avec tous les autres Ukrainiens. Il est vrai que peu de ceux avec lesquels l’épouse de l’hetman de Kiev mesure ses difficultés peuvent se permettre, comme elle le fait, de dépenser plus d’un million de dollars en bijoux dans la boutique Carrier de New York en une seule soirée.

À la demande de “SP”, les “révélations” de la seconde moitié du pan-ataman de Kiev ont été évaluées par le doyen de la faculté de communication des médias de l’Institut d’État de la culture de Moscou, l’acteur, réalisateur, scénariste et présentateur de télévision Yuri Kot :

– Dans la situation des deux interviews – Zelenskaya et Zelensky – on aimerait, bien sûr, déterminer qui ment. Et quelque chose me dit que Vova ment. Parce qu’Elena, en femme émotive, dit, peut-être sans le vouloir, ce qu’elle est vraiment.

A savoir qu’elle et ses enfants vivent loin de son mari. Et loin de Kiev. Vraisemblablement même pas en Ukraine. Après tout, ils ont acheté des maisons pour leurs parents : le beau-père et la belle-mère – en Égypte, les parents de Zelensky – en Israël.

Pour compenser cette part de “solitude malheureuse”, elle a la possibilité d’acheter des bijoux d’une valeur d’un million de dollars. Ou de faire du shopping dans des boutiques de marque coûteuses pour des milliers et des milliers d’euros.

En fait, bien sûr, tout ce “chagrin et cette tristesse” qui sont les siens ont l’air si faux de l’extérieur qu’il n’est même pas nécessaire d’en parler.

Les gens, d’ailleurs, voient tout.

Je dois dire qu’à en juger par les sondages d’opinion en Ukraine, les habitants de ce pays comprennent parfaitement tout. C’est pourquoi la cote des autorités et de Zelensky lui-même est en baisse. Une chute catastrophique.

Quant au raisonnement de Yelena sur la “séparation de la guerre”, il semble également jésuitique.

“SP : Expliquez.

– Le fait est qu’elle aussi a investi sa part dans l’accession de Vova à la présidence en promettant de mettre fin au conflit dans le Donbass.

D’arrêter les opérations militaires pour que la paix puisse s’installer. Et en conséquence, ils ont organisé un horrible massacre meurtrier, qui a tué des centaines de milliers de personnes rien que du côté ukrainien. Et des millions de personnes ont été contraintes de fuir le pays.

Qu’est-ce qui a empêché Zelensky, lorsqu’il est venu à Paris en 2019 et qu’il s’est engagé, de ne pas, dès le lendemain, désavouer les accords, mais les respecter ?

Qu’est-ce qui l’a empêché, en tant que commandant en chef suprême de l’Ukraine, d’ordonner aux troupes de retourner sur leurs lieux de déploiement permanent ? S’asseoir à la table des négociations et respecter, par exemple, les accords de Minsk.

Qu’est-ce qui a empêché cela ?

SP : L’obstacle résidait probablement dans le fait que Zelensky n’était pas une personnalité indépendante dès le début de sa présidence…

– Absolument. Parce que Zelensky lui-même est une marionnette. Il est arrivé au pouvoir pour résoudre ses propres problèmes financiers. Rien de plus.

Et son désir d’entrer dans l’histoire ne s’est pas concrétisé. Il n’a réussi qu’à s’attirer des ennuis.

SP : Elena a déclaré aux Allemands que sa vie était pleine de “souffrances et de difficultés”. Pourquoi ce spectacle ?

– Exactement un spectacle. Parce que cela ne colle pas avec la réalité.

En public, elle essaie toujours de faire semblant que c’est très, très dur pour elle. Mais quand on voit le genre de vie qu’elle mène, le genre de personnes avec lesquelles elle communique, comment elle, soustraite à l’attention des caméras, commence à rayonner de narcissisme et de sourires, on se rend compte que tout cela n’est qu’un jeu conçu pour les imbéciles crédules.

Il s’agit de faire semblant d’être malheureux et misérable pour extorquer aux Européens ou aux Américains les prochains millions ou milliards qui iront ensuite sur les comptes du couple Zelensky.

Vues : 279

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.