« Les choses sont toujours plus difficiles pour Cuba », rappelle l’ambassadeur de notre pays en Chine, Carlos Miguel Pereira Hernandez, sur le blog de l’ambassade cubaine en Chine. Il y a effectivement dans l’injustice subie par Cuba quelque chose d’intolérable et le communiste, le progressiste qui peut s’en accommoder est déshonoré à jamais. Que ceux qui ont contribué à étouffer cette voix de l’honneur et de la dignité, du coeur et de l’intelligence au moins aujourd’hui tentent de se racheter si faire se peut, en disant chaque jour dans l’humanité, dans les sites leur refus de cette situation… Que la campagne ne se relâche pas, qu’elle ne soit pas pour la bonne conscience… (note de Danielle Bleitrach)
Auteur: Yisell Rodríguez Milán | internet@granma.cu
1er avril 2020 09:04:38
« Les choses sont toujours plus difficiles pour Cuba », rappelle l’ambassadeur de notre pays en Chine, Carlos Miguel Pereira Hernandez, sur le blog de l’ambassade cubaine en Chine, alors qu’il raconte l’histoire inédite de l’impossibilité pour les fournitures médicales d’arriver à Cuba depuis la Chine en raison des effets extraterritoriaux de la Loi Helms-Burton, une mesure dénoncée et rejetée par la communauté internationale, qui la considère comme une ingérence dans les affaires intérieures d’un pays souverain, et absolument contraire au Droit international.
« Même en ces temps de pandémie, à nous, les Cubains, on ne nous laisse pas respirer », écrit l’ambassadeur, qui raconte comment, à la dernière minute, le transporteur engagé par Jack Ma, fondateur d’Alibaba, le géant chinois de l’électronique, a renoncé à acheminer vers Cuba un don de masques, de kits de diagnostic rapide et de respirateurs artificiels.
Jack Ma avait déjà envoyé 500.000 kits et un million de masques aux États-Unis « ignorant les propos xénophobes et racistes » de Donald Trump. Il a également apporté son soutien au Japon, à la Corée du Sud, à l’Italie, à l’Iran et à l’Espagne, considérés à l’époque comme les pays les plus menacés, ainsi qu’à 54 pays africains et à la Croix-Rouge italienne.
« Ensemble nous arrêterons ce virus » avait posté Jack Ma sur son compte Twitter et, un jour plus tard, un autre message arrivait pour soutenir les efforts de la Belgique et de la France. Les ressources devaient arriver plus tard dans 23 pays asiatiques également.
« Le 22 mars, alors que la pandémie continuait à progresser, elle toucherait l’Amérique latine et les Caraïbes », écrit-il. À cette région du monde, Jack Ma a alloué deux millions de masques, 400 000 kits de diagnostic rapide et 104 respirateurs artificiels, qui bénéficieront à 24 pays de notre région, dont Cuba, l’Argentine, le Brésil, le Chili, l’Équateur, la République dominicaine et le Pérou.
« Hier encore, le 30 mars, des envois supplémentaires d’équipements tels que des respirateurs, des gants et des combinaisons médicales de protection étaient annoncés (…). Cependant, parmi tant de nouvelles et d’annonces, un de ces envois n’a pas pu atteindre sa destination finale », a dénoncé Pereira Hernandez, tout en signalant que le transporteur engagé pour le voyage a « décliné » son engagement sous prétexte que « les dispositions découlant du blocus économique, commercial et financier imposé au pays de destination, intensifié par l’administration en place aux États-Unis, l’en empêchaient ».
« Le noble, énorme et louable effort du fondateur d’Alibaba et de la Fondation Jack Ma, qui avait réussi à atteindre plus d’une cinquantaine de pays dans le monde, ne peut pas toucher le sol cubain, même si ces ressources sont nécessaires pour soutenir la bataille menée par la petite île des Antilles assiégée et soumise à un blocus », signale Pereira Hernandez.
Alors que les pays du monde unissent leurs voix, une fois de plus, pour que des absurdités comme celles-ci ne se répètent pas, chaque réalisation de Cuba récompense la résistance de son peuple noble et solidaire, dans cette lutte injuste contre l’obsession impériale.
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