Nous aurions aimé savoir si la France est représentée à cette conférence et par qui. Ce texte du KPRF devrait être publié dans l’Humanité si ce journal était autre chose que le pâle reflet du consensus atlantiste qui porte la guerre, le négationnisme anticommuniste pour mieux créer les conditions de l’affrontement et de la haine. L’objet de cette conférence est en effet de ceux que le PCF devrait soutenir si sa position ambiguë n’était pas un frein à un mouvement de la paix qu’il dit soutenir et dont de fait il accepte la marginalisation par cette soumission opportuniste à l’UE et à l’OTAN. Il est clair que le dernier conseil national s’est traduit par une avancée, une réflexion collective enfin sur les questions internationales, sur la paix, sur l’Europe et sur la perspective d’une troisième guerre mondiale. Il est temps d’aller plus loin, de changer de dirigeants du secteur international pour que le PCF puisse reprendre la place qui devrait être la sienne dans la lutte pour la paix plus urgente que jamais, une telle évolution nécessaire pour notre pays est à portée de main, la tolérance à des Boulet, Piquet, Wurtz, des votes erratiques des députés, ne devrait pas aller jusqu’à leur faire imposer une ligne de soumission à l’UE et à l’OTAN qui dure depuis 30 ans et est en rupture avec les choix de congrès. (note de Danielle Bleitrach traduction de Marianne Dunlop histoireetsociete)
https://kprf.ru/party-live/cknews/222053.html
Une Conférence européenne pour la paix se tient à Rome. Elle a été organisée par les forces politiques de gauche des États membres de l’UE. Ces organisations prônent activement la création d’un mécanisme international de lutte contre le militarisme et l’impérialisme.
Les partis et mouvements ayant des positions anti-guerre et anti-OTAN fortes ont été invités à participer à la Conférence européenne pour la paix. Tous se sont exprimés en faveur de l’appel “Arrêtons la troisième guerre mondiale – pour une paix réelle et juste”.
La position des communistes russes a été présentée par D.G. Novikov, vice-président du comité central du KPRF et premier vice-président de la commission des affaires internationales de la Douma d’État. Il s’est adressé aux participants à la conférence par liaison vidéo.
Au cours du forum, les participants réunis à Rome ont convenu que l’implication directe de l’OTAN dans les événements en Ukraine pourrait provoquer la Troisième Guerre mondiale. Ils s’opposent à l’interprétation euro-atlantique des actions du régime fantoche de Kiev comme étant “nécessaires pour repousser l’agression russe”. Les participants soutiennent que l’agresseur “est le bloc USA-OTAN-UE, qui a profité de la destruction de l’Union soviétique pour assujettir économiquement et politiquement toute l’Europe de l’Est”.
Pour caractériser la situation internationale, les orateurs soulignent les actions dangereuses de la coalition, qui a soutenu “le coup d’État en Ukraine, financé et fourni des armes à l’armée ukrainienne et aux groupes néo-nazis pour les utiliser contre les républiques du Donbass et la Russie elle-même”.
Selon les participants à la conférence, le bloc USA-OTAN-UE utilise le peuple ukrainien comme chair à canon. L’objectif est d’affirmer sa propre supériorité et d’empêcher l’établissement d’un monde multipolaire fondé sur le respect de la souveraineté des nations. Selon l’évaluation des personnes réunies à Rome, si le bloc agressif parvient à soumettre la Russie, une guerre contre la Chine, et donc la troisième guerre mondiale, sera inévitable. Prévenir cette guerre meurtrière est le premier devoir de tous ceux qui se préoccupent du sort de l’humanité.
D.G. Novikov, vice-président du comité central du KPRF, a salué les participants à la conférence au nom du Parti communiste de la Fédération de Russie. Dans son discours, il a souhaité aux forces de gauche unité et succès dans la lutte contre l’impérialisme, la guerre et le néo-fascisme.
Dmitri Novikov a fait part de son évaluation des principales tendances mondiales. Il a souligné que le 21 octobre, le plénum du Comité central du KPRF a donné son évaluation de la situation internationale actuelle. Dans son rapport, le président du comité central du KPRF, Guennadi Ziouganov, a formulé douze thèses sur cette question, qui ont été soutenues par les membres du comité central.
1- Il y a une aggravation de la crise générale du capitalisme. Les dirigeants du monde impérialiste ne peuvent faire face aux contradictions croissantes. Ils cherchent à s’en sortir en incitant à la guerre et en ravivant le fascisme. L’agressivité des Etats-Unis et de l’OTAN menace d’une nouvelle guerre mondiale avec la perspective de l’utilisation d’armes atomiques.
2- Les impérialistes américains cherchent à maintenir leur domination mondiale. L’objectif de ces actions est d’affirmer l’hégémonie du capital financier mondial. Il s’agit en fait d’une tentative d’établir un nouveau système colonial mondial.
3- L’offensive du capital contre les acquis sociaux de la classe ouvrière et de tous les travailleurs s’est fortement intensifiée après la destruction de l’URSS. Pas à pas, les droits et libertés démocratiques sont réduits à néant. La bourgeoisie renforce l’exploitation.
4- La politique agressive de l’impérialisme devient de plus en plus dangereuse pour l’humanité. Le nombre de conflits qui couvent et de conflits chauds augmente. La guerre au Moyen-Orient s’intensifie. Les tensions augmentent autour de Taïwan, dans le Caucase du Sud, dans d’autres parties de la planète.
5 – La guerre en Ukraine représente un danger particulier pour l’humanité. Il s’agit d’une guerre de l’Occident collectif contre la Russie. Des dizaines d’États y ont déjà été entraînés sous diverses formes. Les États-Unis utilisent la situation pour affaiblir la Russie elle-même et un certain nombre d’autres pays. Washington torpille activement le projet “Belt and Road”, cherchant à priver l’Europe et la Chine des avantages importants du commerce commun.
6 – Dans la lutte pour la domination du monde, le grand capital a utilisé toutes les capacités financières, économiques, militaro-policières et d’information des États-Unis et de leurs satellites. Dans le même temps, les néo-fascistes, les nationalistes radicaux et d’autres forces extrêmement réactionnaires sont utilisés de plus en plus activement.
7 – Le début de la guerre en Ukraine a été le coup d’État banderiste à Kiev en 2014. Il a été directement dirigé par les cercles dirigeants de l’Occident. L’arrivée au pouvoir de néonazis en Ukraine s’est accompagnée d’une répression des citoyens de gauche. Kiev a lancé une opération punitive dans le Donbass. Quinze mille personnes ont été tuées, dont des femmes, des enfants et des personnes âgées.
8 – À l’heure actuelle, plus de 50 pays sous la direction des États-Unis mettent en œuvre une politique d’agression contre la Russie. Cette situation incite les autorités russes à adopter des positions anticoloniales de plus en plus claires. C’est ce qui ressort du récent discours du président V.V. Poutine au forum de Valdai et dans sa visite en Chine pour participer au Forum “Belt and Road”.
9 – La russophobie et l’anticommunisme sont en hausse dans la propagande des gouvernements des puissances occidentales. L’histoire de la Seconde Guerre mondiale est déformée. Les activités nazies sont blanchies. Les décisions du tribunal de Nuremberg sont ignorées. Les monuments à la mémoire de ceux qui ont combattu la “peste brune” sont démolis. On en est arrivé à saluer un vieux punisseur nazi au Parlement canadien. L’influence des partis de droite dans la vie politique des pays de l’OTAN s’accroît.
10 – La position des communistes reste inchangée : la menace de guerres mondiales ne peut être éliminée et le fascisme vaincu qu’en mettant fin au capitalisme. La force capable de le faire est la classe ouvrière, les couches laborieuses du peuple et les vrais patriotes. La lutte contre la guerre doit faire partie de la lutte communiste pour le socialisme dans tous les pays.
11 – La promotion du fascisme, de l’antisoviétisme et de la russophobie dans les pays de l’UE et de l’OTAN exige une réponse active de la gauche. La juste lutte antifasciste des travailleurs du Donbass mérite un soutien total. La bataille contre le néonazisme fait partie de la lutte commune contre l’impérialisme, le militarisme et le néocolonialisme. C’est une bataille pour la paix, la justice et le socialisme.
12 – A mesure que la crise du capitalisme s’aggrave, la voie alternative de développement et l’image de l’avenir que les communistes offrent aux peuples gagnent en importance. La force de cette image doit être renforcée par la démonstration des succès et des réalisations du socialisme réel. Ses réalisations ont été considérables au XXe siècle et elles sont extrêmement importantes au XXIe siècle. La propagande des objectifs créatifs de notre mouvement est d’une importance fondamentale.
Dans son intervention, Dmitri Novikov a rappelé le Forum international antifasciste de Minsk et l’importance de son document final. L’organisation de la réunion de Minsk était le résultat d’un travail commun des partis communistes de Russie, de Biélorussie et d’autres pays.
La Conférence européenne pour la paix qui se tient à Rome durera les 27 et 28 octobre. Selon ses participants, une grande union internationale pour la paix et la fraternité des peuples est nécessaire. Elle vise à mobiliser des millions de personnes pour lutter contre le militarisme et l’impérialisme.
Les participants à la conférence demandent l’arrêt de la course aux armements, la dissolution de l’OTAN et la cessation des livraisons d’armes à l’Ukraine. Ils expriment leur conviction qu’il est nécessaire d’arrêter la campagne russophobe, de mettre fin aux sanctions et d’annuler les actes juridiques reconnaissant la Russie comme un État terroriste.
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Daniel Arias
Exercices militaires azerbaïdjano-turcs Mustafa Kemal Atatürk.
La France envoie des instructeurs en Arménie.
Dans ce monde en pleine transformation la Turquie place ses pions de plus en plus loin après avoir considérablement modernisé son industrie d’armement, domaine dans lequel elle ne tardera pas à dépasser la France.
Cette expansion turque se fait sur fond de guerre du gaz dans laquelle la Grèce peut être entraînée. Grèce à laquelle la France a confirmé son soutien militaire lors des rivalités sur les rives contestées entre bourgeois grecs et turcs.
Les tensions économiques avec l’ébranlement des ressources énergétiques n’ont pas d’autres issues que la guerre dans des pays dirigés par des intérêts nationaux de leur classe bourgeoise.
Les pays des BRICS offrent cependant des opportunités économiques pour encore de longues années mais certains capitalistes ne sont pas partageurs et préfèrent mettre le feu que voir diminuer leur immense et irrationnelle part de richesse.
https://youtu.be/wb-S0CbFpDo?si=mA3e2zdLF8aCR8wO