Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Zelensky, le spectacle est terminé !

Vu d’Ukraine. 

Zelensky serait-il sur le siège éjectable… Aura-t-il réussi comme ne cesse de le dire Poutine à détruire ce pays, à démontrer qu’il n’existe pas ou du moins qu’il s’est perdu lui même en confondant nation et pureté ethnique alors que comme toute l’URSS, l’Ukraine était une mosaïque… Ce nationalisme fascisant couvrant la corruption endémique, une émigration massive et qui s’est encore accéléré depuis 2022, la partition du pays, l’ouest prêt à rallier la Pologne parce que les autres voisins sont pires voilà posés les problèmes par cette journaliste ukrainienne d’un journal ayant joué un rôle déterminant dans la révolution orange, dans le Maidan, ultranationaliste mais déjà Polonais. Elle dit au fantoche qu’il a bien joué le rôle de Churchill mais que le cirque devrait s’arrêter. Quand les Français comprendront-ils que les nationalismes qu’ils ne cessent de soutenir ne sont en aucun cas la solution parce qu’ils datent pour la plupart de l’URSS et ils ont été reconnus de ce fait dans un tout autre contexte que le capitalisme, la mise en concurrence, réclamer pour régler les problèmes l’intervention de l’UE voir de l’OTAN comme la gauche française derrière Macron est une folie qui conduit à une explosion généralisée et à une “balkanisation” explosive, même si les gesticulations de notre classe politique n’ont plus grande importance. (note de danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

Les Ukrainiens et leur président feraient mieux d’écouter leurs voisins plutôt que de les critiquer, estime cette éditorialiste bien remontée de Lviv, alors même que les tensions restent vives entre l’Ukraine et la Pologne

presse: .Vysokyï Zamok

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Le “Haut Château”, du nom d’un célèbre monument de la ville de Lviv, capitale de la Galicie, a été fondé en 1991. Résolument nationaliste, tourné vers l’Ouest et particulièrement vers la Pologne, ce journal a grande diffusion a été l’un des piliers de la “révolution orange”. D’aspect relativement moderne quoique sobre, le site de Vysokyï Zamok propose, outre la reprise partielle de l’édition papier, des chats, des sondages et des liens vers d’autres publications partenaire

 Vysokyï Zamok (Lviv)

traduit de l’ukrainien.

Volodymyr Zelensky à Washington le 21 septembre 2023
Volodymyr Zelensky à Washington le 21 septembre 2023 BRENDAN SMIALOWSKI/AFP

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Volodymyr Zelensky a très bien joué le rôle de Churchill à l’exportation. Mais les années passent, et il est temps de quitter la scène théâtrale pour revenir à la réalité. Cette réalité où l’agence Reuters fourre son nez dans les combines de certains ministres. Cette réalité où, après l’engouement pour le slogan “Gloire à l’Ukraine !”, les gouvernements étrangers reportent leur attention sur leurs problèmes intérieurs. C’est ce qui se passe en Pologne.

La Pologne est-elle la meilleure de nos amies et voisines ? Fort probablement, oui. Et Duda, le président polonais, et le Premier ministre Morawiecki n’ont-ils pas été des avocats de l’Ukraine durant les longs mois de notre lutte ? Oui, ils l’ont été.

La Pologne est un bon voisin, avec qui on peut dialoguer

Il y a des élections en Pologne [législatives, le 15 octobre 2023]. Et il n’y a pas que les deux grands partis qui sont en lice, mais aussi d’autres, plus radicaux, plus bruyants, qui n’hésitent pas à parler de l’arrogance et de l’ingratitude des Ukrainiens. Par conséquent, le pire que puisse faire l’Ukraine, ce serait de dire : peu nous importent les pommes et les oignons polonais.ACTUALITÉ DES MARQUESLe Perche ornais : entre nature et brocantesLireNos idées pour un long week-end prolongé et ressouçant à 2H de ParisInspired byLIRE AUSSI : Analyse. La passe d’armes entre Kiev et Varsovie “coûtera cher à la Pologne”

Le gouvernement polonais va-t-il défendre ses agriculteurs ? Oui, car c’est un électorat clé. Vraisemblablement parce que dans une démocratie établie, ce sont des acteurs puissants. Et qu’on ne peut pas, comme en Ukraine, se moquer des agriculteurs – leur balancer : débrouille-toi pour survivre.

Par ailleurs, la Pologne, c’est notre couloir d’exportation des céréales et il s’agit donc du premier test de la capacité de l’Ukraine à respecter les règles pour atteindre l’Union européenne.

De plus, nous avons un tas de voisins un peu dingues qui souhaitent notre mort. La Pologne aussi a ses personnages néfastes, mais avec eux on peut dialoguer et avoir des relations pragmatiques mutuelles.

Un premier test pour l’engagement européen de Kiev

C’est un peu comme la Grande-Bretagne et la France, qui ont beaucoup de racines communes, se sont bien souvent bagarrées, et qui ont compris qu’il vaut mieux entretenir un bon voisinage pragmatique, préserver sa souveraineté et la vie de millions de citoyens.

Zelensky a donc très longtemps joué le rôle de Churchill. Mais le pic de ce spectacle est passé, et maintenant, au lieu des applaudissements, on exigera de lui des plans d’action, des décisions.

Et je reviendrai enfin sur l’information selon laquelle, à partir de 2024, Varsovie n’aidera plus les réfugiés ukrainiens. Voilà ce que j’ai à dire : deux ans, c’est déjà un délai solide pour dresser des plans pour l’avenir et comprendre ce que l’on veut. Construire une nouvelle vie quelque part, ou rentrer à la maison pour reconstruire après la guerre. Il est impossible d’être assis sur deux ou trois chaises à la fois. Ça fait peur ? Oui, mais tout le monde a peur.LIRE AUSSI : Cinéma. “Green Border”, cet émouvant film sur la crise migratoire qui hérisse la droite dure en Pologne

Je pense que les parents qui, à Kharkiv, ramènent leurs enfants à l’école dans le métro ont peur, eux aussi. Alors quand je vois, sur Youtube ou Instagram, les vlogs de quelques Ukrainiens malins qui se présentent comme “des réfugiés des Carpates en Norvège”, avec par exemple une femme en train de découper du saumon tandis qu’à l’arrière-plan un jeune type est vautré dans un canapé avec son téléphone, je trouve ça plutôt moyen. Et donc ces gens-là ont encore un an pour savoir ce qu’ils veulent.

Le gouvernement polonais, lui, a quarante millions de citoyens à gérer, et ils sont sa priorité. C’est ça, la realpolitik.

Marina Danyliouk-Iarmolaieva

Lire l’article originalNos lecteurs ont lu aussiVu de Tchéquie. Entre les pays d’Europe centrale et l’Ukraine, fini le romantisme

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3 Commentaires

  • Michel BEYER
    Michel BEYER

    Je n’ai aucune qualité d’expert militaire. Je l’ai déja dit, j’ai fini simple matelot après 5 ans de Marine Nationale (1951/1956) Et pourtant j’ose affirmer que la guerre est définitivement perdue pour l’Ukraine. Malheureusement, elle est loin d’être finie. Elle risque même, d’escalade en escalade, d’être de plus en plus dangereuse pour l’humanité. Etats-Unis, OTAN, UE veulent en découdre jusqu’à l’écroulement de la Russie, avec ou sans Zelensky.
    Devant l’ampleur des dégâts, des entrepreneurs occidentaux, notamment français, jugent utile de construire des usines d’armement sur place. La Russie vient de leur donner un avertissement en bombardant les zones industrielles de nombreuses villes ukrainiennes: “venez, construisez vos usines, voila ce que nous en feront”.
    Depuis le 24 février 2022, l’armée ukrainienne a perdu un nombre considérable d’officiers, de lieutenant à général. Certains évoquent près de 3000 pertes. Nous le savons, des pays comme la France, la Grande-Bretagne, la Pologne etc… forment des troupes ukrainiennes. La Grande-Bretagne a décidé d’envoyer les instructeurs sur place en Ukraine. Nous savons que des étrangers sont incorporés dans l’armée ukrainienne, mais pas au titre d’un Etat. C’est encore un nouveau pas dans l’escalade.
    Ci-joint, l’interview de Scott Ritter, expert militaire américain. C’est en anglais, mais il est possible d’avoir la traduction, pour lies ignares comme moi.
    http://siteveillestrategique.blogspot.com/2023/10/ukraine-interview-de-scott-ritter-le.html
    Pour lui, les problèmes de l’Ukraine démarrent dès 1945. Il ne néglige pas 2014, mais ce n’est qu’une étape jusqu’au 24 février 2022. La récupération du réseau GEHLEN, avec de nombreux ukrainiens nazis est l’acte de naissance.

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  • Daniel Arias
    Daniel Arias

    Les problèmes de l’Ukraine cette frontière entre Russie et Europe Occidentale sont déjà présents en 1918 avec la volonté des empires de conquérir ces territoires ou de les contrôler grâce à un État “indépendant” et “libre” et surtout écarté de l’influence Russe.

    Derrière ceci les intérêts pour la propriété des terres ukrainiennes et des ressources minières est évidente.

    De mémoire la volonté d’expansion vers l’Est de l’Allemagne a été théorisée déjà en 1907.

    Traité de Brest Litovsk 3 Mars 1918

    https://mjp.univ-perp.fr/traites/1918brestukraine.htm

    Pas le meilleur site mais quelques informations:

    https://fr.rbth.com/histoire/89358-traite-brest-litovsk-histoire

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  • koursk
    koursk

    L’Ukraine n’est viable en tant que République Socialiste Soviétique, ou région administrative, ou encore district, mais sûrement pas comme état nation *** de 1918 à 1922, ce territoire est déjà le théâtre de nombreux affrontements ethniques et religieux *** dans ces conditions, seul le communisme est une solution contre tous ces chauvinismes *** et imposer l’homme nouveau soviétique est la meilleure solution pour définitivement en finir avec les identités ethniques et religieuses, qui ne sont que des sources d’affrontement *** L’Ukraine de 1991 est sous la coupe des multinationales et de l’otanie *** les multimilliardaires qui règnent sur l’otanie et apparenté, avec leurs calculs du diviser pour mieux régner, ne font qu’alimenter les affrontements ethniques et religieux sur ce territoire, en ravivant bandera et le nazisme *** dans ces conditions, l’Ukraine en tant qu’état nation, ne peut pas exister si une partie des habitants de ce territoire est traitée en sous-hommes *** et on comprend que les russophones d’un espace banderisé aient envie d’être rattachés à la Fédération de Russie où tous les citoyens sont traités d’égal à égal.

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