Cette semaine, la réalité d’une situation …

La propagande pro-otan, qui régit la totalité des médias et des “élites” françaises, tente de nous faire accepter la politique des marchés financiers, de l’OTAN, de l’UE, des marchands d’armes comme étant celle en faveur de la paix et du droit international. La semaine a été rude pour la crédibilité de ce petit monde-là parce que la volonté de guerre, le soutien au fascisme, comme les possibilités d’une alternative se sont révélés, le cynisme et la tartufferie bras dessous bras dessus sont passés des coulisses sous les feux des projecteurs, que faut-il penser de cette exhibition ? Erreur de communication ? Non ! La réalité prend le dessus et ils ne peuvent plus se maintenir qu’en allant vers toujours plus d’escalade vers la guerre et le fascisme… J’en profite pour glisser mon opinion sur les chamailleries françaises et sur la nature du débat vu par les médias. Actuellement Macron donc l’OTAN, les USA ont réussi à avoir un consensus total français favorisé par les divisions entre personnes, querelles de sommet. Et comme aux Usa, la principale manière de se maintenir pour un pouvoir désavoué est la nature du spectacle offert. Donc ma position est simple, il faut que le parti qui conserve le plus de préoccupation en faveur du peuple, de ses difficultés et qui revendique la paix acquiert toujours plus d’autonomie, qu’il construise sa propre ligne déjà différente des autres, pour qu’il y ait enfin un point d’ancrage pour les résistances. Cette autonomie doit être sur le fond, dans un travail sur le parti, tout ceci n’excluant pas des rassemblements plus large sur des points d’accord qu’il reste à construire.

• Le salut tout à fait conscient à l’ancien collaborateur nazi de la part du gouvernement et du parlement canadien dont la vice-présidente appartient à la même filière de nazis, ces applaudissements qui donnaient sens au soutien total à Zelensky et à son régime, ont été durs à expliquer, s’agirait-il d’une erreur, pas le moins du monde.(1)
• Après l’ONU où il y a eu l’affirmation d’une autre conception de la paix que celle de l’occident derrière les USA. Ce que l’occident global derrière les USA présente comme saconception de la paix consiste à créer partout des foyers de guerre en s’appuyant sur des régimes corrompus et en menaçant d’étranglement les gouvernements qui résistent. Il crée partout des guerres par procuration qui asphyxient les peuples, les divisent souvent sur des bases raciales. Dans cette assemblée générale de l’ONU a surgi le début d’un mouvement de résistance qui va au-delà des pays qui chacun à leur manière représentent le front du refus de l’impérialisme US, la Chine, Cuba, l’Iran, la Russie, le Venezuela. C’est la concrétisation politique d’une tendance vers la dédollarisation et la nécessité d’échapper à la militarisation du dollar. Ce qu’on appelle un monde multipolaire qui a déjà créé des institutions et prétend changer celles existantes. (les BRICS mais aussi la route de la soie, le G77)
• En Europe même se multiplient les foyers de tension et les pressions pour empêcher l’expression du refus de cette politique belliciste avec la situation au Kosovo. Les Etats-Unis et leurs complices provoquent les crises et laissent tomber ceux dont ils ont fait leur marionnettes comme on le voit avec l’Arménie, en les entrainant dans des querelles “nationalistes”, en fait fascistes et xénophobes.
  – En Slovaquie, pays membre de l’UE et de l’Otan, le parti de gauche Smer-SD opposé à l’aide à l’Ukraine, et au libéralisme a remporté samedi le scrutin législatif.
• le constat de l’échec de la contre-offensive ukrainienne qui se heurte au système défensif russe et même à des avancées. Pour le moment, la Russie en position de force n’a pas intérêt à lancer une guerre qui suppose la mobilisation des forces, elle reste sur un dispositif militaire basé sur le volontariat et qui n’implique ni mobilisation de masse, ni appel à des pays étrangers. Au contraire Vladimir Poutine a chargé Andreï Trochev, ancien bras droit d’Evgueni Prigojine à la tête du groupe Wagner, de former des volontaires afin de combattre en Russie. Une demande qui acte l’intégration de Wagner dans l’armée régulière russe. Tandis que le régime de Zelensky devient de plus en plus ouvertement un lieu fui par ses habitants et qui pratique un véritable mercenariat (y compris en Afrique pour les USA).
• Nous en sommes arrivés à une situation soit de négociation, soit d’entretien ici et partout de foyers de guerre par lesquels l’impérialisme des Etats-Unis espère épuiser ceux qui tendent vers un monde multipolaire et l’Ukraine n’y suffisant plus c’est le continent européen entier, comme on l’a vu au Moyen Orient, en Amérique latine, en Afrique, en Asie qui est jeté dans l’escalade. C’est le sens à la fois de la reconnaissance des racines hitlériennes et du marché de l’armement à Kiev. Profitant du consensus qu’il a réussi à créer y compris en France, un consensus de fait néo-colonial autour de l’OTAN qui est illustré par le vote de la résolution 390 et la plupart des choix géostratégiques de toutes les forces politiques, la situation de faiblesse impérialiste devient encore plus dangereuse et nous conduit vers le fascisme et la guerre mondiale y compris nucléaire.
• Les Etats-Unis ont évité la paralysie de leur administration fédérale, avec l’adoption, à trois heures seulement du « shutdown », d’une mesure d’urgence permettant de continuer temporairement son financement. Pierre d’achoppement entre démocrates et de nombreux républicains, l’aide à l’Ukraine est la grande absente du texte voté in extremis par la Chambre des représentants et puis par le Sénat. L’opération ukrainienne est de plus en plus impopulaire. Mais là encore faute d’une véritable opposition à la guerre, les jeux politiciens, le désaveu et le désintérêt suscités ouvrent la porte au fascisme.
• La question partout est de construire une alternative politique qui articule la lutte pour la paix, les revendications internes à une vie digne de ce nom, à ce nouveau champ magnétique des rapports de force internationaux qui de fait malgré nous gouvernent tous nos efforts.

Danielle Bleitrach

Quelques pièces au dossier, ils ne peuvent pas ne pas savoir à qui ils ont affaire, tous y compris ce mollasson de Hollande…

c’est pourquoi il n’y a pas d'”erreur”, le gouvernant canadien a agi en connaissance de cause. Comme en connaissance de cause dès le début de la guerre froide, les USA aidés par des pays européens, voire le Vatican, ont mis en place d’anciens nazis dans leurs lutte contre l’URSS que ce soit dans l’Otan ou en organisant la promotion de leurs héritiers. Notez que Tusk, le défenseur de l’Europe démocratique dans les élections en Pologne, celui qui a organisé la grande manifestation de ce weekend, est le petit-fils d’un engagé volontaire dans la Wehrmacht au cours de le deuxième guerre mondiale.

(1) Juste pour que vous le sachiez : voici Justin Trudeau et sa vice-première Chrystia Freeland avec Andriy Parubiy, fondateur de deux (!) des partis nazis ukrainiens et leader du secteur droit sur le Maidan, c’est celui qui a utilisé le premier le symbole nazi Wolfsangel et dont le disciple Andriy Biletskiy a fondé le célèbre bataillon nazi Azov. Parubiy est l’individu qui a aussi qualifié Hitler de “plus grand démocrate de l’histoire”…

De 1998 à 2004, Parubiy a dirigé Patriote d’Ukraine, une organisation paramilitaire du Parti social-national. Patriote d’Ukraine a également admis ses convictions politiques ouvertement racistes et néo-nazies et sa spécialisation dans la promotion de la violence politique comme moyen d’arriver à une fin (hélas, la fin, qui a été atteinte). Il constituait une aile paramilitaire de l’Assemblée sociale-nationale d’Ukraine (ASN), un assemblage d’organisations néo-nazies et d’autres groupes violents radicaux affiliés au parti Svoboda.

Andriy Parubiy a fondé en 1991 le Parti social-national d’Ukraine, avec Oleh Tyahnybok, un autre leader du coup d’État et le chef du parti Svoboda. Le nom de Parti social-national a été choisi comme une allusion pleinement intentionnelle au parti nazi d’Adolf Hitler appelé Parti national-socialiste. Cette interprétation a été confirmée par Der Spiegel, le principal hebdomadaire allemand. Fidèle à son inspiration historique, le Parti social-national (SNUP) n’a pas caché son nationalisme radical et ses caractéristiques néonazies. Dans un document de recherche de 2009, Andreas Umland et Anton Shekhovstov ont caractérisé le SNUP en ces termes: « … Parmi ces différents partis nationalistes ukrainiens, le SNPU était le moins enclin à dissimuler ses affiliations néofascistes. Son symbole officiel était le crochet du loup (Wolfsangel), quelque peu modifié, utilisé comme symbole par la division SS allemande Das Reich et la division SS néerlandaise Landstorm Nederland pendant la Seconde Guerre mondiale et par un certain nombre d’organisations néofascistes européennes après 1945. Comme l’ont vu les dirigeants du SNPU, le Wolf’s Hook est devenu « l’idée de la nation ». De plus, le nom officiel de l’idéologie du parti, « nationalisme social », faisait clairement référence au « national-socialisme » – le nom officiel de l’idéologie du Parti national-socialiste des travailleurs allemands (NSDAP) et du régime hitlérien. La plate-forme politique du SNPU s’est distinguée par son ultranationalisme ouvertement révolutionnaire, ses exigences pour la prise de pouvoir violente dans le pays et sa volonté de blâmer la Russie pour tous les maux de l’Ukraine. De plus, le SNPU a été le premier parti relativement important à recruter des skinheads nazis et des hooligans de football.

En tant que commandant de l’Euromaïdan de décembre 2013 à février 2014, Parubiy était le chef de l’aile militaire du coup d’État qui a renversé le président démocratiquement élu Ianoukovitch et soumis le parlement à un règne de terreur. À ce titre, il a amené sur le Maïdan tous les bataillons d’assaut néonazis qu’il avait accueillis sous l’égide de la SNA. Des preuves indépendantes indiquent fortement que c’était précisément Parubiy, qui était directement responsable des tireurs d’élite de Maïdan.

En bonus : La photo de la couverture du livre de Parubiy “A view from the Right” avec lui en tenue complète de chemise brune (et pistolet ! )

et Chrystia Freeland avec une écharpe ukronazie rouge-noir lors d’un rassemblement pro-ukrainien l’année dernière

Mais la cerise sur le gâteau : Le massacre de Babi Yar est le plus grand massacre de la Shoah ukrainienne par balles mené par les Einsatzgruppen en URSS : 33 771 Juifs furent assassinés par les nazis et leurs collaborateurs locaux, principalement le 201e bataillon Schutzmannschaft, les 29 et 30 septembre 1941 aux abords du ravin de Babi Yar à Kiev. D’autres massacres eurent lieu au ravin de Babi Yar dans les mois suivants, faisant entre 100 000 et 150 000 morts (Juifs, prisonniers de guerre soviétiques, communistes, Tziganes, Ukrainiens et otages civils) jusqu’à la mise en place en 1942 du camp de concentration de Syrets. Hier toujours dans le cadre de cette semaine révélatrice, Kelensky en essayant d’utiliser ses origines juives et pour faire oublier le fiasco canadien s’est rendu à Babi Yar et pour cela il a dû bien sûr emprunter l’avenue Bandera parce qu’ils ont osé faire cela dans l’assentiment général pendant que l’on pavoisait à leur couleur et criait le slogan de leurs nazis ‘gloire à l’Ukraine, gloire aux héros”.