Comme le disait Kissinger, nos ennemis s’en sortent quelquefois nos alliés jamais, après les Kurdes supplétifs des USA, voici la malheureuse Arménie qui a cru les promesses des Etats-Unis et de la France, s’est éloignée de la protection russe et est maintenant sacrifiée (comme les Kurdes) à la Turquie qui joue beaucoup plus habilement entre OTAN et Russie… Édifiant sur ce que les peuples peuvent attendre de l’OTAN et de la France otanisée… (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
illustration : Des policiers arméniens lors d’affrontements avec des manifestants appelant le Premier ministre Nikol Pashinyan à démissionner le 19 septembre. Photographe: Karen Minasyan/AFP/Getty Images
21/09/2023
Un conflit amer se termine par la force, pas par la diplomatie
Par Anthony Halpin
Septembre 20, 2023
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L’un des différends territoriaux les plus amers et les plus insolubles du monde semblait être sur le point d’être résolu aujourd’hui, bien que ce ne soit pas un triomphe pour la diplomatie.
De nouveaux combats ont éclaté dans le Haut-Karabagh après que l’Azerbaïdjan a déclaré son intention de prendre le contrôle total de la région des Arméniens qui y vivent et qui cherchent l’indépendance depuis des décennies. Après deux jours de combat, les Arméniens ont effectivement reconnu leur défaite, acceptant de dissoudre leurs forces de défense et de tenir des pourparlers avec le gouvernement à Bakou.
Le conflit est un autre héritage de l’effondrement de l’Union soviétique que la diplomatie n’a pas réussi à résoudre, alors que les grandes puissances se bousculaient pour l’influence dans la région du Caucase qui est un pont clé vers les richesses minérales et énergétiques de l’Asie centrale en contournant la Russie.
Le Haut-Karabakh a une population majoritairement arménienne, bien qu’il soit reconnu internationalement comme faisant partie de l’Azerbaïdjan. Les efforts répétés de la Russie, des États-Unis, de la France et de l’Union européenne pour négocier une résolution durable du conflit avaient échoué depuis le début des années 1990, lorsque les Arméniens se sont séparés après l’effondrement soviétique.
Le résultat est un triomphe personnel pour le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev, qui a ignoré les demandes des États-Unis, de la France, de l’UE et d’autres puissances de mettre fin à l’offensive.
Les troupes russes sur le terrain ont négocié l’accord d’aujourd’hui, contribuant à renforcer la main de Moscou dans une région où son emprise s’est affaiblie après la guerre de 2020 entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan sur le territoire. La Turquie a gagné en influence après avoir aidé son allié l’Azerbaïdjan.
Les relations entre la Russie et l’Arménie, longtemps le plus proche allié de Moscou dans la région, ont été tendues récemment alors que le Premier ministre Nikol Pashinyan cherchait à renforcer les liens avec les États-Unis et l’UE. Pashinyan risque maintenant une réaction violente de la part des critiques dans son pays pour son refus d’aider les Arméniens du Haut-Karabakh que la Russie pourrait chercher à exploiter.
Un accord de paix final entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan doit encore être conclu. D’autres personnes impliquées dans des conflits territoriaux noteront, cependant, que des décennies de discussions se sont avérées moins efficaces que des jours de force.
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Daniel Arias
Le conflit date de 1988 quand les nationalistes azeris et arméniens sont excités les uns et les autres par le KGB qui prépare partout en URSS les troubles nécessaires à l’effondrement de l’URSS.
Quelques observations pour compléter le tableau:
– Les médias français ici dénoncent l’empêchement d’un peuple à son autodétermination; autodétermination contestée par les mêmes média aux Russes de Crimée et du Donbass.
– Le gaz est une source d’intérêt pour les membres de l’OTAN, gaz dont une des voies d’exportation vers l’Europe passe par cette région par les gazoducs BTC et TAP. Cette région était importante pour les USA pour marginaliser la Russie et l’Iran dans les voies énergétiques. Les annexion azeris risquent de se poursuivre vers l’enclave azerie au sud ouest de l’Arménie reliés par le corridor de Latchine. L’influence turque comme intermédiaire incontournable entre Europe et Asie est ici manifeste dans un moment où le Moyen Orient défie l’Empire et se tourne vers l’Asie et les BRICS. La Turquie assurera tant qu’elle peut son double jeu (rentable?) entre OTAN et Russie.
– La position industrielle de l’Allemagne perdant son gaz va être confrontée à la concurrence turque qui a accès au marché européen et à l’énergie tout en contrôlant les routes du gaz y compris partiellement en Libye.
– L’Allemagne est un de nos principaux partenaires commercial son effondrement aura forcément des impacts sur notre économie ce que semble ignorer certains journalistes qui se réjouissent de leur récession.
– En Europe l’Espagne aura la plus forte croissance; son approvisionnement en gaz étant en Algérie avec plus de 28% de la demande intérieure en juillet la Russie fournissant encore 21%.
Etoile rouge
Je me réjouis de l’effondrement de l’Allemagne moteur avec les usa et l’Angleterre de la guerre en Ukraine. l’Allemagne a provoqué 3 guerres contre notre pays. Il est temps de se défendre.