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Ukraine : tirs fratricides et le sens d’une “révélation”

Guerre en Ukraine : la frappe meurtrière sur le marché de Kostiantynivka est due à un missile ukrainien, selon une enquête du “New York Times”. L’intérêt de cette “révélation” par le quotidien “officiel” des démocrates et de Biden est selon les commentateurs avisés (russes, américains et chinois, les Français eux ne sortent pas de la vulgate de LCI), qu’il s’agirait d’un scud que le gouvernement US, excédé aurait décidé d’envoyer à Zelensky. Le message subliminal étant “si vous continuez à nous pomper l’air nous en avons d’autres ! ” Parce que Zelensky de plus en plus inquiet pour sa place non seulement sous prétexte de lutter contre la corruption élimine les roues de secours de l’impérialisme. Il adopte de plus en plus les menaces de son extrême-droite en promettant à l’UE et aux Etats-Unis s’ils ne le financent pas, non seulement une invasion bolchevique, mais en prime un terrorisme “ukrainien” et suprématiste “blanc” face auquel le terrorisme islamiste serait de la roupie de sansonnet. Biden n’a trouvé qu’une réponse outre le menacer de le lâcher, lui fournir des missiles pour que cette engeance aille exercer ses mœurs nazis contre la Russie. Mais il est peu probable que la Russie laisse s’installer cette situation et c’est pourquoi “le char de nos États européens navigue sur un volcan” comme disait monsieur Prudhomme, tandis que Zelensky proclame “ces missiles sont le plus beau jour de ma vie”… (note de Danielle Bleitrach dans histoireetsociete)

Article de Franceinfo •30m

Au moins 17 personnes sont mortes au début du mois dans cette ville de la région de Donetsk. Après avoir analysé des images de vidéosurveillance et recueilli plusieurs témoignages, le quotidien américain évoque la piste d’un tir fratricide. Guerre en Ukraine : la frappe meurtrière sur le marché de Kostiantynivka est due à un missile ukrainien, selon une enquête du “New York Times”© Fournis par franceinfo

Que s’est-il réellement passé à Kostiantynivka, récemment plongée dans l’horreur ? Le 6 septembre, au moins 17 civils sont morts sur un marché de cette ville de la région ukrainienne de Donetsk (est du pays), quand un missile s’est abattu dans une rue commerçante. Une trentaine de personnes ont également été blessées ce jour-là, selon le bilan des autorités ukrainiennes, et le président Volodymyr Zelensky avait accusé les forces russes d’avoir délibérément visé ce lieu de vie. Le New York Times livre toutefois plusieurs éléments accréditant la thèse d’un raté ukrainien, dans une enquête publiée lundi 18 septembre.

Le quotidien américain s’appuie tout d’abord sur des images de vidéosurveillance tournées au moment de l’impact. On y voit notamment quatre piétons tournant simultanément la tête face à la caméra, en direction du territoire contrôlé par les forces ukrainiennes, lorsqu’ils entendent le sifflement du missile. Le reflet du missile est, par ailleurs, brièvement visible sur la carrosserie de véhicules stationnés dans la rue : il arrive du Nord-Ouest. Enfin, les traces relevées au point d’impact confortent également l’hypothèse d’une ogive tirée depuis cette direction.

Peu avant le drame, des journalistes du New York Times se trouvaient à Droujkivka, une ville située à 16 kilomètres au nord-ouest. Ils ont entendu deux tirs de missile, espacés de quelques minutes, et fournissent un enregistrement audio du premier lancer. Ces tirs sont également confirmés par plusieurs autres témoins interrogés par le quotidien américain. Après avoir collecté des indications auprès des habitants, les journalistes se sont ensuite rendus sur le site présumé de lancement de ces tirs, où ils ont découvert des traces de gazon brûlé. L’imagerie satellite confirme que de nouveaux stigmates sont apparus le jour du drame, autour des tranchées visitées.

Une ville située à 30 kilomètres de Bakhmout

Le New York Times, enfin, conteste l’affirmation ukrainienne selon laquelle le marché a été frappé par un missile tiré depuis un système S-300. Ses journalistes ont en effet observé des centaines de trous carrés et rectangulaires aux alentours du point d’impact. Selon eux, et les experts qu’ils ont contactés, ces impacts correspondent aux dégâts causés par le missile 9M38, tiré par le véhicule anti-aérien Buk, qui contient des fragments cubiques de 8 mm et de 13 mm. Le quotidien, en revanche, n’est pas en mesure d’expliquer comment un tel missile a pu s’abattre à Kostiantynivka, et si cette catastrophe est la conséquence d’une erreur ou d’un dysfonctionnement technique.

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