Soit cette analyse est juste et on en voit pas d’autres, Blinken et les Etats-Unis annoncent un retour de “la guerre froide”, incapables comme ils le sont les Etars-Unis d’affronter les probèmes externes et surtout internes qu’ils génèrent sont incapables d’autre chose de ce qui conduit à la situation dangereuse actuelle et leurs “solutions” qui consistent à infliger un maximum de dommage à leurs “concurrents” se retournent contre eux tels des boomerang. C’est pourquoi il n’y a d’issue que dans le choix de rompre avec cette logique et d’aller jusqu’au bout de cette rupture, pas pour choisir un camp, mais pour imposer l’intérêt général face à l’autodestruction. Il reste beaucoup de chemin à faire dans les illusions de la propagande de l’occident vassalisé pou mesurer ce que serait cette nouvelle approche. (note et traduction de Danielle Bleitrach)
OPINION / OBSERVATEURrPar Global TimesPublié: Sep 14, 2023 09:18 PM 
Le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken Photo: AFP
La concurrence géopolitique croissante des États-Unis avec la Russie et la Chine marque la fin de l’ordre mondial de l’après-guerre froide, a déclaré mercredi le secrétaire d’État américain Antony Blinken, s’exprimant mercredi à la School of Advanced International Studies de l’Université Johns Hopkins. « Ce que nous vivons aujourd’hui est plus qu’un test de l’ordre de l’après-guerre froide. C’est la fin », a-t-il noté. « Des décennies de stabilité géopolitique relative ont cédé la place à une intensification de la concurrence avec les puissances autoritaires, les puissances révisionnistes. »
Cette déclaration apparaît comme un cri de ralliement pour une « nouvelle guerre froide ».
Puisque l’ordre de l’après-guerre froide touche à sa fin, quel genre de nouvel ordre mondial les États-Unis veulent-ils ? Divers signes indiquent que les États-Unis veulent une concurrence entre grandes puissances et une confrontation entre camps afin de maintenir leur hégémonie mondiale, même au détriment des intérêts d’autres pays, y compris des alliés et des pays partenaires. Cependant, la réalité est que la concurrence entre grandes puissances va à l’encontre de la tendance de l’époque et ne peut pas résoudre les propres problèmes des États-Unis et les défis auxquels le monde est confronté. Cela ne fera que diviser davantage le monde, conduisant le monde à glisser vers un bord de falaise plus dangereux.
En ce qui concerne les remarques de Blinken, il y a deux points principaux à considérer. Tout d’abord, Blinken créait un sentiment de crise dans le monde. Le message sous-jacent aux alliés des États-Unis et aux autres pays est qu’il y a des challengers, en particulier la Chine et la Russie, qui veulent changer l’ordre existant. Deuxièmement, les remarques de Blinken reflètent également un sentiment d’anxiété aux États-Unis. Les États-Unis tentent de ralentir la montée en puissance de la Chine par la concurrence stratégique, tout en espérant maintenir son hégémonie sans compromettre ses propres intérêts. Cependant, il semble que les États-Unis n’aient pas de solution claire à ce dilemme.
La Chine est l’un des bénéficiaires du système existant et ne cherche pas à contester ou à renverser cet ordre. Cependant, les États-Unis ont considéré toute demande légitime faite par la Chine, même celles qui reflètent les demandes raisonnables de la majorité des pays en développement, comme un défi et un sabotage mal intentionné.
Xin Qiang, directeur adjoint du Centre d’études américaines de l’Université Fudan, estime que la répression irrationnelle des États-Unis contre la Chine ne fera qu’irriter la Chine et d’autres pays en développement. De nombreux pays en développement partagent des exigences communes avec la Chine, mais les États-Unis s’opposent à tout ce que la Chine propose et ont l’intention d’étrangler son droit légitime au développement. Cela conduira finalement à la destruction de l’ordre international existant et sera contre-productif pour les objectifs des États-Unis.
Les États-Unis estiment qu’en contenant la Chine, ils obtiendront un avantage. Cependant, quels que soient les dommages qu’ils causent à la Chine, cela se retourne également contre les États-Unis et même le monde.
Les États-Unis considèrent maintenant la Chine comme un concurrent et un challenger, s’opposant et faisant obstruction à tout ce qui pourrait profiter à la Chine, quel que soit son impact sur les États-Unis. Cette approche non seulement ne parvient pas à maintenir l’hégémonie américaine, mais l’éloigne également de la bonne direction.
Aujourd’hui, les États-Unis sont impliqués dans des confrontations simultanées avec la Chine et la Russie. Les États-Unis doivent réfléchir attentivement, car il sera plus difficile de s’engager dans une « nouvelle guerre froide » par rapport à la précédente. Dans les années 1970, le PIB américain représentait près d’un tiers du total mondial, mais aujourd’hui, il n’est plus qu’un quart. Ses deux principaux adversaires sont la puissance nucléaire russe et la puissance économique chinoise. JePour vaincre la Russie, les États-Unis doivent finalement démanteler leur dissuasion nucléaire, ce qui serait une aventure passionnante.
Quant à la Chine, les États-Unis tentent d’étouffer son développement en imposant des restrictions technologiques illimitées, mais ils sont incapables de se découpler complètement de la Chine économiquement. Pour les États-Unis et leurs principaux alliés, la Chine est soit leur plus grand partenaire commercial, soit l’un des plus importants. Aujourd’hui, les États-Unis sont un agresseur stratégique téméraire, tentant d’unir leur force relativement faible avec leurs alliés pour mener une nouvelle guerre froide. Il convient de noter que le pouvoir des alliés des États-Unis a considérablement diminué et que l’unité de « l’Occident » est paralysée en raison de la transition des États-Unis d’un « donneur de sang » à un « vampire ».
La génération actuelle d’élites américaines cherche avec arrogance à reproduire la victoire de la guerre froide, mais elle n’y parviendra jamais. Au lieu de cela, les États-Unis seront confrontés à une fin différente.
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John V. Doe
Belle explication pleine de logique saine et réaliste mais qui a mon sens sous-estime lourdement la mentalité de bluffeur/illusionniste qui anime un zombie USA en voie de dégénérescence évidente : remontée de la mortalité enfantine (cf les dernières années de l’URSS), baisse de l’espérance de vie, baisse des revenus productifs, rigidification des classes sociales, économie de casino, prévarications et népotismes institués en système, emballement des déficits tant publics que privés, explosion du nombre de faillites individuelles comme sociétales, dichotomies (good guys vs bad) à tous niveaux encore accrue par la montée de religions violemment intolérantes comme de la violence irrationnelle : ils en sont à près de 2 fusillades d’école par semaine et trouvent encore le moyen d’organiser des cérémonies de bénédiction (sic) des fusils d’assaut privés qui en sont les outils les plus efficients. Les polices à tous les niveaux sont militarisées et politisées voire mafieuses, lâches, racistes et de moins en moins contrôlables.
Ces gens se lanceront dans l’Armageddon nucléaire sans un regard en arrière et même poussés par leurs sectes néo-millénaristes braquées sur l’assomption des bénis ou autres fadaises bibliques. Autant dire que des arguments rationnels sont aussi éloignés d’eux que Bételgeuse.
etoilerouge.
Quelle belle démocratie! Et même si armageddon avt d’y passer je flinguerai le consul l’ambassadeur des usa ou autres. Mais en réalité ce pays de merde ,les usa,est un baril de poudre. Faut y mettre la mèche.