Tout à fait d’accord avec cet économiste et on pourrait ajouter à la description de cet étranglement ce qui est en train de se passer avec l’entente des Brics sur le prix du pétrole qui fait monter l’inflation alors que la FED a choisi la récession en faisant monter les taux d’intérêt pour bloquer l’inflation qui dépend du militarisme et de l’absence de production industrielle des Etats-Unis. Est-ce que les Etats-Unis dans leur haine de la concurrence vont-ils finir d’étrangler d’abord leurs alliés puis eux-mêmes ? C’est dans leur nature ? Comme pour le scorpion ? (note de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)

Le Scorpion et la Grenouille

Le Scorpion et la Grenouille est une fable dans laquelle un scorpion demande à une grenouille de le transporter sur l’autre rive d’une rivière. D’abord effrayée par son aiguillon venimeux, la grenouille accepte, en pensant que si le scorpion la piquait ils périraient tous deux. Au milieu de la rivière, pourtant, le scorpion la pique mortellement. Lorsque la grenouille demande au scorpion la raison de son geste, ce dernier répond que « c’est dans [sa] nature ». La fable illustre le fait que certains comportements sont irrépressibles, indépendamment de leurs conséquences. Cette fable a été reprise dans bien des œuvres, mais celle que je préfère est Monsieur Arkadine d’Orson Wells : « Un roi puissant demanda un jour au poète : Que pourrais-je vous offrir ? Il répondit sagement : N’importe quoi, sire… sauf votre secret. » Monsieur Arkadine est un trafiquant au passé redoutable qui paye un enquêteur pour enquêter sur lui et assassine tous ceux qui peuvent témoigner. Orson Wells a décrit un trafiquant capitaliste mais lui a prêté humainement certains traits de Staline pour lequel il éprouvait une fascination son côté « russe sans pitié, plein de sentimentalité pour certaines choses, vous savez ce curieux trait de caractère typiquement slave, j’aime beaucoup ça » disait Wells. C’était une manière de donner de l’épaisseur, celle de l’aventure au capital. (note de DB)

Article de Investing.com •1hUn découplage Chine-USA est impossible car il détruirait le Dollar (économiste)© Reuters

Investing.com – L’économiste Peter Schiff, célèbre pour ses prévisions économiques apocalyptiques qui en font également un aficionado de l’Or, a de nouveau mis en garde contre les dangers qui menacent l’économie US lors d’une récente interview accordée à NTD News.

Commentant la récente déclaration de la secrétaire au commerce, Gina Raimondo, selon laquelle “le découplage (avec la Chine) ne fait pas partie de nos objectifs économiques ou de sécurité nationale”, Schiff a souligné que les USA ne peuvent pas se “permettre de découpler parce qu’il faut reconnaître que la Chine est à la fois notre plus grand fournisseur et notre plus grand banquier”.

“Les Chinois nous prêtent l’argent nécessaire pour acheter les produits qu’ils produisent et que nous ne pouvons pas produire, et tout notre niveau de vie repose sur le soutien de la Chine” a-t-il ajouté.

“Si nous perdons ce soutien, tout va s’effondrer. Nous sommes en train de le perdre, que nous le voulions ou non. Je pense que les Chinois réalisent qu’il est dans leur intérêt de conduire le découplage et c’est ce qui se passe”, a expliqué l’économiste.

Il a par ailleurs abordé le sujet de l’élargissement des BRICS et de la potentielle future création d’une monnaie commune au bloc.

“Regardez ce qui se passe avec les nations BRICS. Ils ont organisé un sommet, ils sont de plus en plus nombreux, ils cherchent à se dédollariser, à réduire – et finalement à éliminer – la dépendance à l’égard du dollar américain” a-t-il déclaré.

Rappelons en effet que lors du sommet, les dirigeants des BRICS ont invité six pays à rejoindre le bloc économique : l’Argentine, l’Égypte, l’Éthiopie, l’Iran, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis (EAU), et nombreux sont ceux qui estiment que l’adhésion des géants pétroliers au groupe des BRICS est une victoire stratégique pour la Chine et la Russie.

“Lorsqu’ils n’auront plus besoin de dollars, ils n’auront plus besoin de nous vendre leurs produits parce qu’ils ont une demande intérieure suffisante pour ce qu’ils produisent, ce qui signifie que les États-Unis vont avoir de gros problèmes parce que nous n’avons pas la capacité industrielle de produire ce que nous recevons actuellement de la Chine” a-t-il par ailleurs prévenu.

En ce qui concerne la stratégie que les États-Unis pourraient adopter pour atténuer le danger lié aux relations économiques avec la Chine, Schiff a estimé que la solution est de “réduire le fardeau que le gouvernement américain fait peser sur l’économie et l’industrie américaines”.

Il a par ailleurs jugé que le pays “besoin d’une déréglementation massive” et de “de procéder à des réductions substantielles et généralisées des dépenses publiques, afin de soulager l’économie du fardeau que représente le paiement de ces dépenses”.

Enfin, Schiff a estimé qu’il est vital pour les USA de “recommencer à produire ce que nous importons actuellement de Chine et d’autres pays, car lorsque le dollar s’effondrera” ce qui est selon lui inévitable si la devise perd son statut de réserve, le pays ne pourra plus consommer s’il ne peut pas produire lui-même.