Voici ce qu’écrit un lecteur qui est assez représentatif d’une minorité qui s’obstine à commenter sans daigner lire : Votre soutien indéfectible à Roussel qui est allé voir Macron pour clamer son soutien atlantiste sur l’Ukraine et son soutien colonialiste au Niger ne me convainc pas au contraire.
Je pense qu’il va y avoir du Riffi à la FDH avec les délégations du tiers monde à propos de la position de Roussel, de l’HUmanité et de la CGT sur le Niger et sur l’Ukraine.
Et voici ma réponse qui sera suivi de bien d’autres mises au point, qui dépassent complètement le cas du PCFmais relèvent travail collectif auquel se consacre ce blog. Nous sommes dans une situation de confusion politique avec un PCF, et son secrétaire, qui en sont l’illustration, on a même connu pire. Les racines d’une telle situation sont anciennes, au moins depuis la fin de l’URSS, les dégâts de l’eurocommunisme. Cette situation,comme nous l’avons abordée ici, mérite d’être étudiée en amont. Il s’agit du passé mais pas seulement puisque devant une situation inédite, le passé peut aider à s’extraire des cadres préconçus. Notre hypothèse est que le mouvement actuel, à l’inverse de toute la période contre révolutionnaire qui débute dans les années soixante et dix, a pris un sens positif en faveur d’une transformation révolutionnaire mais il n’y a rien d’automatique, toute transformation nécessite l’intervention populaire. C’est donc dans ce contexte qu’un certain nombre d’entre nous pensent qu’il faut un parti communiste et reconquérir la matrice ancienne offre des possibles absents ailleurs.
La position de ce blog sur la déclaration de Fabien Roussel au sortir de l’opération du président Macron et portant sur le consensus de fait au plan international, est tout sauf du soutien indéfectible. Elle a été aujourd’hui une fois de plus résumée par Franck Marsal, qui lui aussi juge nécessaire de resituer ces propos dans un contexte qui leur donne sens et nous dit les axes d’une intervention :
Le souci, c’est que les occidentaux sont un peu piégés : Ce n’est pas comme le Vietnam ou l’Afghanistan. Désormais, un retrait de l’OTAN en sonnerait le glas. Plus personne ne pourrait avoir confiance dans la protection accordée par les USA C’est parce qu’il a compris cela que Zelenski est si arrogant avec eux. La seule sortie envisageable pour l’OTAN, c’est de faire assumer la défaite à l’Ukraine, c’est de dire “nous avons tout donné pour soutenir l’Ukraine, mais c’est elle désormais qui a échoué ou capitulé”. C’est un jeu très dangereux …
Deux choses me frappent. D’abord cette phrase “chez nous, personne ne défend la Russie”. Pourquoi et de quoi se justifier ainsi ?
Puis, la question des arméniens d’Artsakh. Ce n’est pas nouveau, en 2019, les députés communistes ont déposé une résolution pour la reconnaissance de la République d’Artsakh. Mais, c’est symptomatique. Personne n’a déposé de résolution depuis 2014 pour la reconnaissance de la république de Donetsk. Pourquoi ?
A mon avis, la réponse est la suivante : C’est le vieux triangle Persécuteur – Victime – Sauveur, dit triangle de Karpman. Pour l’Artsakh, il y a une victime qui rentre bien dans le rôle de la victime, et un persécuteur, qui rentre aussi parfaitement dans son rôle, l’Azerbaïdjan. Donc, on peut facilement jouer les sauveurs. Pour les républiques de Donetsk et Lougansk, ça ne colle pas. Le persécuteur c’est Poutine, et il soutient la république de Donetsk, qui est attaquée par l’Ukraine… C’est trop compliqué. On ne dit rien …
Conclusion : On a remplacé l’analyse et la réflexion marxiste par un commerce de bons sentiments.
Pas facile de sortir de ça…. mais il le faudra bien.
dit Franck Marsal, Oui il le faudra bien et se gargariser d’anathèmes ne mêne nulle part, il faut combattre là ça nous parait le plus utile. Voir dans cette position “un soutien indéfectible” prouve que vous êtes incapable de simplement lire ce que nous écrivons et le caractère puéril de vos accès de rage n’est pas le débat souhaité ici.
Que vous ne soyez pas d’accord avec ce qui est dit est votre droit le plus absolu, vous n’êtes pas le seul. j’ai déjà expliqué, vu que nous sommes tous ici sur une position anti-impéraliste et convaincus de la transformation profonde de la situation qui appelle le socialisme, que la proposition (franco-française) tablant sur des élements nationaux et sur le rôle du PCF peut ne pas être partagée. Nous continuerons à publier des articles et lecteurs qui ne s’intéressent pas partculièrement au cas Fabien Roussel.
Donc nous sommes dans un bouleversement historique dans lequel beaucoup de lignes forces sont bousculées , des événements sont intervenus comme des accélérateurs Ils doivent à chaque fois être compris dans cette mutation historique: qu’il s’agisse des enjeux climatiques, de santé, de l’inflation,etc… la guerre.
Les Russes ont raison de souligner le rôle de révélateur que joue la guerre en Ukraine, ce qui a été jusqu’ici un mode opératoire habituel des USA et de leurs vassaux de l’OTAN se heurte au fait de la stratégie des USA partout entretenir des foyers de division et de guerre, par sanctions, blocus et conflits armés.
Washington, qui est le véritable second front logistique de la guerre en Ukraine, y a déjà consacré quelque 43 milliards de dollars en aide militaire et en armement et une rallonge de 13 milliards a été demandée au Congrès il y a quelques semaines par l’administration Biden. Mais pour la première fois, un sondage a révélé un début de renversement dans l’opinion publique américaine, se déclarant à 55% défavorable au soutien militaire.
Nous sommes dans ce moment où l’hégémonie US est contestée de toute part, ce qui accentue le risque de guerre et le recours au fascisme, alors que la situation devient non seulement défavorable à l’impérialisme mais irreversible. Dans la classe capitaliste il y a ceux qui veulent poursuivre et il y a ceux qui veulent créer les conditions de la négociation pour empêcher la montée de l’assaut populaire vers le socialisme.
Dans un tel contexte: j’aurais tendance à plaider pour des “faits”., ceux dont l’incidence sur la vie des “masses” est la plus incontournable.
Par exemple ce qui relie le néocolonialisme français à la guerre en Ukraine et qu’il faut dénoncer comme des mensonges pourtant véhiculés y compris par le discours du PCF. Je veux parler du fait d’attribuer à la Russie la “famine” en Afrique pour avoir bloqué en mer noire le commerce des grains. C’est un mensonge éhonté tant sur le fait que les blés ukrainiens seraient réservés à l’Afrique et sur ce qui a occasionné le blocage. Plus généralement ne pas percevoir la manière dont est traitée l’Afrique c’est s’interdire de mesurer que les Etats-Unis traitent leurs vassaux européens comme un peuple du “tiers monde”…
Volodymyr Zelensky par moment fait étrangement songer à Macron, des alliés qui jouent leur peau et qui sont menacés d’être lâchés… Il a déclaré ce dimanche s’être entretenu avec son homologue français Emmanuel Macron des « moyens d’assurer le fonctionnement » du couloir établi par Kiev en mer Noire afin d’assurer la sécurité de la navigation après le retrait de Moscou de l’accord sur les exportations de céréales. « Nous avons également discuté des moyens d’assurer le fonctionnement du couloir céréalier et de renforcer la sécurité de la région d’Odessa », dans le sud-ouest de l’Ukraine, a dit le président ukrainien sur X, (anciennement Twitter). (en gros il demande à Macron de l’aider à faire de la méditerranée ce que Sarkozy a fait en Libye, Hollande en Syrie, etc… )
Donc si débat il y a et il doit y avoir débat il faut dénoncer concrètement comme nous le faisons ici les FAITS, voir le double langage d’un Erdogan et pour cela mener un débat calme, concret, à partir des intérêts réels des peuples.
pas d’indignation morale ou de marginalisation gauchiste mais construire des solutions concrètes
Donc l’ouverture mais aussi le danger exige que l’on n’accepte pas la marginalisation à laquelle veut nous vouer l’adversaire et les gesticulations gauchistes y contribuent. Et la seule solution est l’attaque à un double niveau : celui en lien avec un monde multipolaire mais qui n’a de sens qu’en menant l’affrontement anti-impérialiste à partir de la lutte des classes au niveau le plus basique. Dans les deux cas en rester au niveau d l’idéologie, celle de la classe dominante est l’erreur à ne pas commettre même quand c’est pour en prendre le simple contrepied que représente la margnalisation gauchiste. Cette idéologie capitaliste limite les droits de l’homme aux droits individuels, à la fiction bourgeoise de l’égalité des droits, et nous sommes encore tous pris là-dedans. Ce qui est en train de surgir est les droits de l’homme comme droits réels, collectifs, la fin de “la robinsonnade” dont Marx se moque. Mais on ne sort pas de l’idéologie par l’idéologie. Il faut voir les points d’appui pour cette lutte pour la démocratie, pour le socialisme ?
En France, il est clair qu’aucun groupuscule gauchiste ne présente une alternative s’il décolle de ces réalités, donc la CGT, le PCF sont à reconquérir en mesurant concrétement sur quoi on peut tabler et il faut que les groupuscules prennent conscience comme le PCF lui même de leurs possibilités objectives, que soit dépassé le temps de l’impuissance et de l’invective.
Cela suppose partout voir l’adversaire principal, mais ne jamais pour autant abandonner une perspective révolutionnaire et à ce titre ne se sentir encombré en aucun cas par les résistance d’un appareil en pleine dissolution et qui multiplie les blocages… J’ai de multiples exemples de débats qui sont à la dernière minute bloqués par des directions fédérales et bien on les fait quand même… sans pour autant quitter le PCF, on avance : avoir détruit le centralisme démocratique et multiplier les positions irresponsables d’élus, de journalistes, doit faire mesurer à quel point il est nécessaire de reconstruire une unité réelle.
S’il y a du “riffifi ” à la fête de l’Humanité sur les positions internationales de Fabien Roussel tant sur l’Ukraine, l’Afrique, croyez vous réellement que nous le regretterons ? Ces positions doivent être dénoncées parce qu’elles vont a contrario de tout ce que peut rechercher actuellement le PCF, de la lutte contre l’inflation à la paix, cela exige un débat sur le fond. Encore faudrait-il que comme nous le faisons ici ces opérations ne soient pas une aide à pire à savoir les actuels dirigeants de l’humanité ou les liquidateurs qui rament pour Melenchon et la social démocratie alors que la nécessité est la construction d’un parti communiste, un processus qui a été entamé au 38 e congrès malgré tout, des barouds d’honneur insultants compables à ce à quoi certains tentent de réduire la vie politique.
Faire ce que l’on estime juste et si une action se heurte à des bureaucrates passer outre et construire, mais je le répète mesurer qui est l’aversaire réel.
Par parenthèse, si vous ne voulez pas lire ce que nous écrivons, et inventer nos prises de position c’est la même étroitesse que celle des “bigots” du PCF et je pense que vous vous êtes trompé de site, il y a tant de réseaux sociaux apte à recueillir votre moralisme furieux.
danielle Bleitrach
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Michel BEYER
Le souci, c’est que les occidentaux sont un peu piégés : Ce n’est pas comme le Vietnam ou l’Afghanistan. Désormais, un retrait de l’OTAN en sonnerait le glas. Plus personne ne pourrait avoir confiance dans la protection accordée par les USA C’est parce qu’il a compris cela que Zelenski est si arrogant avec eux. La seule sortie envisageable pour l’OTAN, c’est de faire assumer la défaite à l’Ukraine, c’est de dire “nous avons tout donné pour soutenir l’Ukraine, mais c’est elle désormais qui a échoué ou capitulé”. C’est un jeu très dangereux …(Frank Marsal)
Le 9 Mai 2023, Jens Soltenberg, sécrétaire général de l’OTAN, déclarait au Washington Post: Nous sommes pas en guerre depuis le 24 février 2022, nous sommes en guerre depuis 2014. C’est à dire depuis Maïdan. Rappelons-nous la déclaration de Mme Nuland plus qu’ordurière à l’époque.
C’est à dire que déja l’OTAN est en guerre par Ukraine interposée: l’Ukraine contre l’Ukraine, l’Ukraine contre le Donbass, l’Ukraine contre les républiques autonomes de Donetz et Lougansk. L’objectif est d’entraîner la Russie. Celle-ci jusqu’en février 2022, soutient les 2 républiques mais se refuse à reconnaître leur autonomie. Puis brusquement, les accords de Minsk n’étant pas respectés (bravo la France et l’Allemagne), elle reconnait l’autonomie de ses 2 régions. Le 24 février débouche sur l’intervention russe en Ukraine. On connait la suite de l’histoire, on ne connait malheureusement pas la fin.
Ce court résumé des faits donne mille fois raison à Frank: un retrait de l’OTAN en signifierait le glas.
Mais c’est aussi pourquoi la lutte pour la Paix est extrêmement difficile. Ce qui ne veut pas dire que notre combat pour la Paix au Vietnam était un combat facile. Mais celui-ci est beaucoup plus complexe. L’Ukraine c’est proche. Nous avons des ukrainiens autour de nous. Aujourd’hui, c’est la rentrée des classes, des enfants d’origine ukrainienne font la rentrée avec nos enfants. Peut-être qu’on en fait un peu trop pour eux, c’est ce qui commence à se dire du côté des agriculteurs. La suppression des droits de douane favorise la concurrence ukrainienne.
Et puis il y a la position du PCF, notamment celle de Fabien Roussel. Selon François Bayrou, il y a eu unanimité lors du repas à l’Elysée sur la question de l’Ukraine. C’est clair, le PCF est d’accord avec Macron sur le conflit Ukraine/Russie, malgré tous les éléments fournis pour expliquer l’intervention russe.
Je comprends très bien la position de Philippe. Nous sommes sûrement, plusieurs lecteurs de ce blog a être perturbé.
Mais une fois ce constat fait, allons-nous rester seuls à “Histoire et Société” à se battre pour Paix? Le combat est alors perdu.
Philippe, moi je souhaite qu’il y ait beaucoup de débats à la Fête de l’Humanité. Même si parfois la colère s’exprime. Mon rêve serait qu’une motion, pas comme la résolution 390, sorte de cette fête en faveur de la Paix. Je me prétends communiste, j’ai le droit de rêver.
Xuan
Une parenthèse sur le rejet de l’accord sur les céréales – paru aujourd’hui sut topwar :
… ” la Russie a déclaré qu’elle ne reprendrait l’accord sur les céréales qu’en cas de levée des sanctions sur les aliments et les engrais russes, ainsi que de connexion de la Banque agricole russe à SWIFT. On dirait que l’ONU promet de donner certaines garanties, mais tout cela n’est que du bout des lèvres, et ces derniers temps, les déclarations des dirigeants occidentaux à Moscou ne sont pas crues, même s’ils proviennent de l’ONU.
Erdogan a confirmé qu’il a apporté à Sotchi plusieurs propositions pour la reprise de l’initiative de la mer Noire, mais tous se sont avérés ne pas respecter les “normes de sécurité”. L’Ukraine reste donc derrière le conseil d’administration.
Au lieu de l’initiative de la mer Noire, la Russie fournira à la Turquie un million de tonnes de céréales non transformées pour la transformation et l’expédition vers les pays africains les plus pauvres.
Selon Poutine, cela ne remplacera pas l’accord sur les céréales, c’est une option alternative. Le potentiel d’exportation de la Russie est de 60 millions. La Turquie elle-même ne devrait pas avoir à s’inquiéter de cela. En outre, la Russie va travailler indépendamment, dans les prochains jours Moscou va commencer à fournir 25-50 mille tonnes de céréales gratuitement à six pays africains. ”
https://topwar.ru/225363-vladimir-putin-podtverdil-otkaz-rossii-vozvraschatsja-v-zernovuju-sdelku.html
Rastapopulo
Bonjour, merci pour cette mise au point.
Pardon d’avance : j’ai été long !
Je ne suis pas communiste au sens de l’engagement politique du terme : ni syndiqué, ni adhérent au parti, ni votant avec ce bulletin, rien.
Je me considère néanmoins “communiste” dans le sens où ce sont à la fois le cœur et la raison qui s’expriment :
Ainsi le socialisme est logiquement un impératif si l’on prétend à la démocratie, dans la mesure où le Privé à fait ses preuves en matière de résultats que présente la cupidité comme intégrisme, quels qu’en soient les coûts humains, sociaux, environnementaux, moraux, etc.
Justement, la morale :
Je sais bien l’anticléricalisme qui règne au sein de l’idéologie communiste, et, bien que très intéressé par certaines pratiques de la spiritualité, je suis loin d’être un bigot.
Toutefois, lorsque Jésus entre dans un colère noire, harangue et dénonce violemment les marchands du Temple ou les adorateurs du veau d’or, je le vois là non comme un messie mais comme un agitateur politique, un tribun utile à rappeler le bon sens, qui dénonce sainement l’idolâtrie de la cupidité comme un non-sens et dit toute l’amoralité dont elle est constituée.
Bref, ce n’est pas une idée nouvelle : je considère Jésus comme un excellent communiste !
Aussi, je vois le rejet de la morale en ce qu’elle serait un héritage de la religion, comme la porte ouverte à l’amoralité qui, pour moi, définit et constitue le néolibéralisme, lui même forme finale outrancière du capitalisme qui est déjà un vice.
A mes yeux, autant la religion que la politique devraient clairement et simplement définir la cupidité comme un crime passible de lourdes et tangibles peines.
De ce point de vue, on voit entre parenthèses que -par exemple- le calvinisme qui fait de la richesse une récompense divine, pose d’entrée de jeu un énorme problème pour ce qui est de faire société, et nous éclaire sur la prévalence d’un individualisme extrême aussi mondialisé que la finance anglo-saxonne a exporté la convoitise partout où elle gouverne même sans l’assentiment des peuples…
Tout ça pour (mal) dire l’immense difficulté, tant pour un dirigeant de parti que pour un militant, un journaliste, un auteur, ou quiconque, d’aller aujourd’hui haranguer les soi-disant tenants de la morale :
L’Europe de “nos valeurs”, “la démocratie”, l”Ordre fondé sur des règles”, l’OTAN, sont tous le camp des gentils et du Bien.
L’inversion orwellienne du sens des mots et des actes pose la “Bien-pensance” comme un cadre indépassable, un carcan strict d’où nul ne saurait s’extraire s’il veut s’exprimer publiquement.
Les mensonges insondables, innombrables, et les guerres les plus abjectes et illégales même révélés pour ce qu’ils sont, le totalitarisme financier allant jusqu’à la censure la plus élémentaire en bafouant tous les principes de la liberté et du Droit, rien ne permet de dénoncer le cadre dans lequel s’exerce notre non-liberté politique.
Tout ce qui dénonce, preuves à l’appui, l’immensité du mensonge et de l’inversion totale dans lesquels nous vivons, relève du “complotisme” et de “l’extrême droite”.
La dystopie est bien là. La police de la pensée c’est le groupe, les réseaux sociaux sont la maison des Commissaires du Ministère de la Vérité. L’autocensure fait le reste.
Les “masses” croient aux mensonges. Certes : de moins en moins.
J’apprécie un site comme celui-ci parce qu’on y trouve des vérités tangibles qui sont simplement et librement exprimées, et tant qu’à faire depuis un point de vue où on se soucie du Bien Commun.
Je ne vois pas, ici, d'”opposition contrôlée”, comme on dit.
(à titre d’exemple et au passage, “Les-Crises” de O. Berruyer l’est devenu, pour moi, juste après avoir certainement subi des pressions suite à son excellente enquête sur les liens Biden-Burisma, cf : ukrainegate.info -à voir absolument !)
Pour ce qui est du PCF, c’est une autre affaire:
On voit mal un F. Roussel aller publiquement dénoncer l’engagement de la France à soutenir matériellement des milices ultra-nationaliste fascistoïdes des adorateurs ukrainiens de l’œuvre bandériste, par exemple!
ou alors on se figure l’immensité du discrédit qui lui serait illico accolé, aussi bien depuis l’extérieur que de l’intérieur du Parti !
Bref et encore bref ;
ce que j’essaie trop longuement sans doute d’exprimer, c’est que je suis d’accord avec vous : il faut refonder les bases du PC, pas le renier.
Mais un PC qui se met à l’ordre du jour, c’est un parti qui oserait enfin revenir dans le camp de la vérité en claquant la porte aux compromis qui le compromettent !
La multipolarité qui émerge et met un terme à l’impérialisme immonde des immondes mondialistes, se fait jour grâce à l’émergence de nombre de vérités dont internet a permis la révélation.
“Révélation”, c’est d’ailleurs le sens étymologique d'”apocalypse” : c’est bien la fin du monde pour les maîtres du monde !
Un Julian Assange est un apôtre et un martyr: il paie le prix de sa fidélité à de véritables principes, qui ont permis, par la mise en commun de faits au demeurant impardonnables, l’éveil d’une masse considérable d’individus au sein des “masses”, mondialement.
Un Parti Communiste intègre fait partie de ce camp là.
Et d’ailleurs, un prolétaire français dûment déclassé et oublié ne fait-il pas de facto partie du “Sud mondial”, de cette majorité sur laquelle l’empire crache intensément son mépris de classe, et qui renverse actuellement la table en mettant les points sur les i ?
Qu’est ce que le PCF a à perdre ?! des adhérents ?
Est-ce qu’après tant d’années de désindustrialisation on considère encore la masse fondue des travailleurs comme une force en puissance ?
Je suis dubitatif. Je le suis plus encore en considérant la pyramide des âges.
Le nombre des précaires et grands précaires dépasse à mon avis de loin celui des prolétaires syndiqués, dont un nombre considérable a d’ailleurs tristement rejoint les rangs du RN, en cédant à la démagogie la plus élémentaire, mensongère et hypocrite.
Je pense que le PCF aurait tout à gagner, après que les rats obsolètes auront à tort quitté le navire, à avoir le courage de rejoindre fermement le camp de la vérité, car on y trouve des masses importantes d’individus désillusionnés et fortement en colère qui se cherchent un avenir politique viable, fondé sur des Principes et capable de dénoncer les “valeurs” lorsqu’elles ne sont plus que mensonges abjects.
Je crois en la lutte des classes, mais Marx n’a jamais considéré la classe des internautes “complotistes” bien informés comme une force potentielle.
Pour le PCF un brin monolithique, il s’agirait donc je crois, de procéder à une mise à jour de son logiciel (de communication notamment) en vue du renouvellement de ses effectifs en une véritable Communauté.
Merci pour votre temps !