Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

La France vassale et ses piteux mensonges : madame Zakharova en réponse à madame Colonna

Pendant que l’Afrique vomit la France telle que madame Colonna prétend la représenter, celle qui leurre avec ses minables fables, ses inventions et ses débats sans envergure, celle de ces politiciens incapables de la moindre lucidité et qui par lâcheté sont prêts à s’engouffrer dans n’importe quel fable pour mieux couvrir le crime de leur participation à la guerre… Pas un pour sauver l’autre et des campagnes politiques indignes où l’on se drape comme l’a toujours fait le colonialisme dans des enjeux “républicains” et des “postures”. Ici la famine qui serait provoquée par la Russie, alors que Poutine reçoit en vidéo un accueil de rock star à Johannesburg et que la jeunesse agite le drapeau russe pour nous signifier notre départ. Répéter à satiété des balivernes concoctées à Bruxelles et à Washington en les pimentant de quelques passions françaises qui font partir les têtes folles dans des fièvres inutiles dans lesquelles elle perdent un peu plus le sens des réalités, cela aboutit à LCI, la monstruosité du consensus français. Merci Michel qui nous a proposé ce texte d’une diplomate digne de ce nom. (note de Danielle Bleitrach)

Commentaires de Mme Zakharova en réponse à Mme Colonna:
https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v9/t92/1/16/1f1f7_1f1fa.pngCommentaire de Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, à la suite de la publication d’un article de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, Catherine Colonna, dans les quotidiens The Star (Kenya) et The Times of India (Inde):
https://static.xx.fbcdn.net/images/emoji.php/v9/t6e/1/16/1f4ac.png Nous avons pris connaissance de l’article de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères de la France, Catherine Colonna, intitulé “Pourquoi la Russie doit cesser d’instrumentaliser la faim comme arme de guerre”, publié dans The Star (Kenya) et The Times of India (Inde).
Nous voudrions immédiatement poser la question suivante: pourquoi cette attitude si irrespectueuse à l’égard des lecteurs indiens et kenyans de la part de Paris ? Pensent-ils vraiment que les lecteurs de ces pays sont aujourd’hui si mal informés qu’ils peuvent diffuser sans vergogne n’importe quelle fiction, même la plus minable, en inversant la réalité ? Nous sommes conscients que dans la guerre hybride contre la Russie, tous les moyens sont permis. Mais à quoi bon humilier d’autres nations en les persuadant qu’elles sont incapables de séparer le bon grain de l’ivraie?!
Il convient de noter qu’il y a peu de temps, nous avons déjà fait des commentaires sur un ouvrage calomnieux au titre très similaire, signé par le Haut représentant de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell. Cela laisse supposer non seulement une action coordonnée des Occidentaux, mais aussi le caractère désormais secondaire de la diplomatie française, autrefois si glorieuse, qui n’a d’autre choix que de se plier aux ordres des dirigeants de Bruxelles et de Washington, en répétant de manière différente les affirmations ridicules qui ont déjà été formulées.
Bien entendu, nous rejetons fermement les accusations de la ministre française, qui sont dépourvues de tout bon sens et de toute preuve. Pour le reste, nous ne pouvons que répéter ce que nous avons déjà expliqué à plusieurs reprises. Comme le disent les Français eux-mêmes, les faits sont têtus. Il est évident pour tout observateur objectif que l’Initiative céréalière de la mer Noire a servi les intérêts des grandes entreprises américaines et européennes sous une couverture humanitaire. Au cours de sa réalisation, seuls 3% des 33 millions de tonnes de céréales ont été acheminés vers les pays les plus pauvres.
De son côté, la Russie, qui détient 20% du marché mondial du blé, en a exporté 60 millions de tonnes l’année dernière. C’est donc notre pays qui contribue de manière significative à assurer la sécurité alimentaire mondiale. Notre pays continue de fournir des produits agricoles et des engrais aux marchés mondiaux, malgré les sanctions unilatérales illégales adoptées par les Occidentaux, qui auraient dû être levées conformément au second accord d’Istanbul – le mémorandum Russie-ONU sur la normalisation des exportations de produits agricoles nationaux.
Dans l’ensemble, le cynisme de cette “préoccupation” démonstrative pour le bien-être des pays d’Afrique et d’Asie est frappant de la part de ceux qui drainaient toutes les ressources de ces pays, les réduisant à un état de pauvreté et de privation de droits, et qui tentent maintenant de “retourner la situation” contre la Russie, qui a toujours été et reste un partenaire sincère et fiable de tous les pays et peuples qui ont subi l’oppression de l’Occident pendant des siècles et qui subissent aujourd’hui sa pression néocoloniale. Nous sommes convaincus que l’Inde et le Kenya le réalisent parfaitement bien.

Vues : 163

Suite de l'article

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

La modération des commentaires est activée. Votre commentaire peut prendre un certain temps avant d’apparaître.