Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Zelensky avait anticipé sur sa Bérézina en Russie

Il faut mesurer que pour les Russes, Zelenski c’est en quelque sorte un Coluche que l’on a vu dans un film loufoque de ce type, les commentaires russes vont tous dans le même sens : quel dommage c’était un bon acteur qui nous faisait rire alors que maintenant dans le même rôle il nous emmerde… Une dimension de familiarité que nous ignorions totalement et qui jette par la volonté de l’OTAN deux peuples frères encore en 2012 et qui se moquaient des conquérants venus de l’occident et se heurtant à la malice des Russes qui revoient ce film avec enthousiasme dans un contexte qui le rend encore plus drôle pour eux… pas tellement pour Macron qui est l’alter ego de Zelensky en matière de Bérézina et pas seulement parce qu’il s’agit de Napoléon qui a une tout autre envergure… (note et traduction de Danielle Bleitrach histoireetsociete)

Rjevski contre Napoléon (en russe : Ржевский против Наполеона, Rzhevskiy protiv Napoleona) est un film russe de Marius Waisberg, sorti dans les salles russes en 2012. Nous sommes en 1812, et l’empereur Napoléon Bonaparte (Volodymyr Zelensky) a conquis toute l’Europe. Lorsqu’il décide d’envahir la Russie non seulement sa réputation de grand stratège militaire mais surtout comme tout bon Français sa réputation de cavaleur impénitent le précède. Après la défaite de Borodino, le général Koutouzov (Vladimir Simonov), affaibli, réunit son état-major à Fili pour statuer sur le sort de Moscou : la ville sera abandonnée !

illustration : à la conférence de Fili, Koutouzov décide de la capitulation de Moscou (scène reconstituée dans le film).

Mais le prince Bagration (Marat Bacharov) propose que le colonel Rjevski (Pavel Derevianko), travesti en femme, se charge d’espionner l’Empereur, et surtout, détourne son attention vers des préoccupations plus futiles, pour sauver ce qu’il reste de la ville. Rjevski est propulsé dans le temps et l’espace à la rencontre du comte Lev Tolstoï (Mikhaïl Efremov), fin connaisseur des guerres napoléoniennes puisqu’il est l’auteur de Guerre et Paix. En expert il se charge d’assurer la transformation physique de Rjevski, par l’entremise de son amie Madame Ksiou-Ksiou (Ksenia Sobtchak), et le seconde durant sa mission.

C’est lors du bal donné pour la prise de Moscou que l’Empereur a le coup de foudre pour notre héros pouponné. Repousser les avances de Napoléon est une tâche harassante, et Rjevski profite de l’institut de beauté et centre de fitness pour se prélasser et décompresser. Il y croise la très belle Natacha Rostov (Svetlana Khodtchenkova) (personnage de Guerre et Paix) qu’il veut absolument séduire. Il se rend alors aux vestiaires des hommes où il doit corriger Jean-Claude Van Damme pour que celui-ci lui cède ses vêtements.

Rjevski ruse pour résister à Napoléon qui cette fois a officiellement demandé sa main. Fumant la pipe à un kiosque et réfléchissant au moyen de se sortir de cette situation, il est découvert par un des généraux de l’Empereur, aux traits singulièrement efféminés. Après un duel à l’épée, les déguisements de l’un et l’autre tombent : le général d’Empire n’est autre que la très belle Natacha Rostov, elle aussi espionne dans les rangs français.

Napoléon Zelensky surprend nos deux amoureux sous leurs déguisements respectifs et va accélérer la cérémonie du mariage. Celui-ci enfin célébré, et tandis que Napoléon veut consommer, Moscou s’embrase! Le colonel Rjevski arrive à s’extirper des griffes du tyran obsédé sexuel pour voler au secours de sa bien aimée Natacha. C’est la retraite de la Grande Armée et l’Empereur vit une grande détresse sentimentale…

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