La dégradation de la vie des Européens s’accélère avec les choix imposés par les Etats-Unis à leurs vassaux et l’Allemagne, la riche, la puissante Allemagne et entrée dans la récession. La cause en est l’augmentation des prix des matières premières, de l’énergie et des loyers qui anéantissent les revenus des gens, les salaires qui restent stagnants par rapport aux besoins, les emplois flexibles et mal payés qui augmentent. L’inflation en Allemagne reste élevée, à plus de 6%. 40% des Français, dont 3 millions d’enfants, ne partiront pas en vacances cette année. Et le taux monte à près de 70% chez les plus bas revenus. Les vacances doivent être un droit pour toutes et tous. Mais dans peu de pays, le lien est fait entre ces augmentations et l’acceptation de la guerre en Ukraine mais de partout dans le monde où l’UE est invitée à participer à tous les foyers que l’impérialisme allume. En revanche partout “la sécurité” celle qui nous fait avoir peur de l’immigration sans songer à la part que l’occident a dans celle-ci et à contribuer à la guerre contre “les dictateurs menaçants”, bref la paranoïa à laquelle nous sommes invités jour après jour pour mieux aggraver la situation est devenue un défi au simple bon sens. (note et traduction de Danielle Bleitrach pour histoireetsociete)
Illustration: selon une annonce officielle l’armée ukrainienne a perdu 20% des chars, en particulier les léopards allemands… Le coût d’un seul char est d’environ 10 millions de dollars (char Leclerc) mais bien sûr tout cela n’a rien à voir avec la dégradation des conditions d’existence des Allemands, les plus riches d’Europe, alors les autres, pas plus que la destruction de l’approvisionnement en énergie par les sanctions accélérées par le sabotage des pipelines … c’est la faute aux immigrés, il faut intervenir à Taiwan et en Afrique… La guerre c’est le salon de l’armement avec dans la revue Capital la promotion du top : https://www.capital.fr/economie-politique/voici-les-chars-dassaut-les-plus-redoutables-de-notre-siecle-1476088
Alors que la moitié de ceux qui partent en vacances réduisent leur durée et leurs dépenses alimentaires.
De plus en plus d’Allemands ont du mal à payer leurs congés, selon un nouveau sondage, confirmant la tendance à l’appauvrissement des travailleurs et des retraités enregistrée ces dernières années dans l’économie capitaliste la plus forte de l’UE et l’une des plus fortes au monde.
Même dans une Allemagne prospère, beaucoup de gens n’ont pas d’argent pour profiter même d’une semaine de vacances. Selon un récent sondage du Forsa Institute commandé par RTL, près de 1 sur 5 déclare ne pas pouvoir se permettre de prendre des vacances cet été (contre 1 sur 7 en 2019).
Mais une enquête ultérieure menée par le Civey Institute dans un échantillon statistique plus large, commandée par le magazine DER SPIEGEL, estime ce chiffre à 25%, ce qui signifie que 1 sur 4 est privé de ses vacances.
En outre, selon le rapport annuel de l’Association fédérale des organisations de protection des consommateurs (VZBV), 56% des personnes interrogées prendront « moins de vacances », auront choisi un hébergement d’été moins cher ou choisiront des destinations proches et moins chères que par le passé, tandis que 61% dépenseront moins d’argent pour « sortir dans les bars et les restaurants » cette année.
La cause en est l’augmentation des prix des matières premières, de l’énergie et des loyers qui anéantissent les revenus des gens, les salaires qui restent stagnants par rapport aux besoins, les emplois flexibles et mal payés qui augmentent. L’inflation en Allemagne reste élevée, à plus de 6%.
Cette année, 1/3 des familles avec enfants d’âge scolaire partent en vacances avec difficulté et économie, la majorité des parents déclarant que malgré les difficultés, ils parviennent toujours à payer des excursions d’une journée, des activités avec des enfants ou des camps pour enfants. Cependant, 1 sur 10 ne peut pas payer les vacances scolaires de ses enfants cet été.
Il y a deux semaines, Eurostat a publié des chiffres montrant que 1 Allemand sur 5 ne pouvait pas se permettre des vacances cette année.
Selon Eurostat, les familles monoparentales et les retraités sont les plus touchés. 1 famille sur 2 avec enfants ne peut pas non plus se permettre des vacances de plus d’une semaine.
En Italie, les vacances pour les travailleurs et les retraités ne dureront que 9 jours en moyenne, mais en raison de la hausse des prix, les touristes locaux et étrangers dépenseront au total près de 4 milliards d’euros de plus qu’en 2022, montre une enquête de la société « Demoskopika ».
Les augmentations de prix sur les plages, qui les rendent désormais inabordables pour la majorité des Italiens, sont indicatives. Les augmentations commencent à 5% et augmentent. La crème glacée, en revanche, était 20% plus chère. Dans la zone balnéaire de Monopoli, le parasol avec deux chaises longues et un sandwich coûte jusqu’à 120 euros. Quant au stationnement, cette année, il atteint dix euros par jour.
Dans le même temps, la loi italienne prévoit théoriquement que les plages organisées dans chaque municipalité ne doivent pas occuper plus de 60% de la superficie totale de la plage, ce qui est souvent signalé comme non respecté. Cependant, comme dans notre pays, le problème n’est pas le respect de la légalité, mais précisément le cadre législatif qui commercialise tout et prive les travailleurs d’une bouffée d’air frais en été.
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