Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

On croit toujours que Macron a touché le fond, mais non il est capable de pire …

Exercice aérien franco-coréen du sud : la Corée du Nord exhorte la France à « redresser sa situation interne » au lieu de jouer les provocateurs… Visiblement Macron trouve qu’il n’en a pas assez avec le mécontentement des Français, les insurrections policières, les chausses-trappes politiciennes et les crêpages de chignon entre ministères, l’incapacité à créer autre chose que de la division au plan interne. Il lui faut derrière l’OTAN alimenter la guerre en Ukraine. Mettre l’Afrique à feu et à sang, le tout pour satisfaire les marchés financiers et les marchands d’armes. Non il lui faut encore aller jouer les provocateurs entre les deux Corées… Le tout bien sûr pour défendre la démocratie… Franchement que cet individu jouisse de fait d’une sorte de consensus sur sa politique internationale dit bien dans quelle crise de la démocratie nous sommes plongés. Le fond est qu’à l’image des USA, plus la capacité d’intervention réelle tant au plan interne qu’au plan externe se réduit et ne sert plus les intérêts que d’une poignée plus cette caste-là a tendance à vouloir étendre son interventionnisme destructeur. (note de Danielle Bleitrach pour histoire et société)

Article de Oh Jeong-hun p

SEOUL, 02 août (Yonhap) — Suite à l’exercice aérien entre la France et la Corée du Sud au sud de la péninsule coréenne, effectué le 25 juillet dernier à l’approche du 70e anniversaire de l’armistice de la guerre de Corée (1950-1953), la Corée du Nord a demandé ce mercredi à la France d’arrêter cet « acte irresponsable » et la « provocation militaire non dissimulée ».

Dans un article signé par le chercheur Ryu Kyong-chol de l’Association Corée-Europe, relayé par l’Agence centrale de presse nord-coréenne (KCNA), la Corée du Nord a critiqué la France qui a mené un exercice militaire aérien dans la péninsule coréenne et l’a estimé comme une provocation qui « menace la sécurité et les intérêts de la République populaire démocratique de Corée (RPDC), en soutien à la politique d’hostilité des Etats-Unis à son égard. »

L’article sous le titre « La provocation appelle sûrement une réponse » a indiqué que la situation de la péninsule coréenne est « au bord d’une guerre nucléaire » avec le déploiement d’un « sous-marin stratégique nucléaire géant des Etats-Unis chargé de têtes nucléaires capables de réduire un pays en cendres », ajoutant : « C’est ce moment précis que la France a choisi pour envoyer des avions de chasse dans la péninsule coréenne, techniquement en guerre. Alors, il n’y a pas d’autre interprétation possible que cet acte de la France vise à considérer la RPDC comme un ennemi. »

Les deux Corées sont divisées depuis la guerre de Corée qui a été suspendue par une trêve signé le 27 juillet 1953 et pas par un accord de paix. Alors théoriquement, les deux parties sont toujours en état de guerre. Cette année, les deux Corées ont célébré le 70e anniversaire du cessez-le-feu. Le Nord le considère comme le « Jour de la victoire dans la Guerre de libération de la patrie » tandis que le Sud fête la signature de l’armistice.

A cette occasion, la France, qui avait envoyé durant la guerre de Corée un contingent militaire de plus de 3.000 soldats sous le drapeau des Nations unies, a effectué pour la première fois depuis la guerre de Corée un exercice militaire aérien avec l’armée sud-coréenne en mobilisant deux chasseurs Rafale, un avion de transport A400M et un avion ravitailleur multirôle A330.

Face à cette action concrète de la France, une alliée fidèle de la Corée du Sud, la Corée du Nord l’a traité avec mépris en disant que la France doit arrêter de « gaspiller son énergie dans la région Asie-Pacifique avec sa puissance nationale insuffisante et redresser sa situation interne marquée par de graves désordres dus à la discorde sociale. » Pyongyang n’a pas hésité à menacer la France en disant que « si elle continue à s’aventurer sans discernement », « elle se trouvera dans une situation indésirable. »

L’article de Ryu a fait remarquer que ce n’était pas la première fois que la France prenait des mesures contre la Corée du Nord puisqu’elle a continuellement condamné ses provocations nucléaires et balistiques et a envoyé un navire et un avion de patrouille dans les eaux de la péninsule coréenne.

En avril dernier, la frégate F731 Prairial de la marine française, basée en Polynésie, a fait une escale dans le port d’Incheon à l’occasion de la visite de sa ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Catherine Colonna, en Corée du Sud. Le mois dernier, la secrétaire d’Etat chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire de la France, Patricia Mirallès, est venue à Séoul à l’occasion du 70e anniversaire de l’armistice de la guerre de Corée.

La secrétaire d’Etat française avait confié à l’agence Yonhap sur cet exercice aérien conjoint entre la Corée du Sud et la France effectué à son arrivée que « la France est là pour montrer aussi que nous pouvons continuer à faire des exercices avec nos alliés dans le cadre de la mission Pégase pour mieux coopérer. »

jhoh@yna.co.kr

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