Ce que Franck Marsal perçoit à partir du sommet de Saint Petesbourg, le renouveau d’un continent, sa force, sa richesse à tous les sens du terme, je l’ai découvert il y a bien longtemps: c’était un renouveau esthétique inouÏ. Mais c’était un peu comme quand j’ai voulu ramener l’or du sable du désert, il ne restait plus en France qu’une poudre rose passé, mais peu à peu cette force tellurique s’impose à nous comme ce photographe et cette photo qui résume la force et l’espérance de la rébellion humaine et qui se lit en contrepoint de ce récit du lien entre une mère et une fille soudée par la maladie et l’immigration L’Afrique a été cettte double révélation esthétique, celle de formes et couleurs sublimes, et dans le même temps un art de la récupération des objets usagés, des rebuts, pour leur faire tracer des parcours initiatiques, les rescapés de sauvetage et de l’exil imposé.. (note de danielle Bleitrach)
Cette année, Modisakeng représente l’Afrique du Sud, avec l’artiste Candice Breitz, à la cinquante-septième édition de la Biennale de Venise.
Modisakeng, trentenaire, diplômé de la Michaelis School of Fine Art de l’Université du Cap en 2009, utilise l’autoportrait obsédant et méditatif pour créer des images saisissantes d’un pays qui est en train de se revaloriser.
Né en 1986, Modisakeng a grandi dans un quartier informel de Soweto, dans une maison de fortune sans électricité. Sa mère était zouloue et son père était Motswana, et ils faisaient partie de l’afflux de travailleurs migrants qui, au début des années quatre-vingt, a afflué dans les vastes townships du sud-ouest de Johannesburg, où la plupart de la population noire de la ville a été forcée de vivre pendant l’apartheid.
« Dans mon art, l’importance de grandir à Soweto est traité d’un point de vue biographique. Je fais référence à des souvenirs de mon enfance qui mettent en évidence ce qui se passait en Afrique du Sud », a dit Modisakeng récemment
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