Première rencontre de l’été autour de Cuba : Marseille 26 juillet

Je vous ai parlé de diverses expériences de rencontres que nous espérons Marianne et moi mener, avec la coopération d’amis et néanmoins parfois camarades, mais pas que… Aujourd’hui où nous recevons une nouvelle formidable en espérant qu’elle sera confirmée : “Urgent ! L’Union européenne et le CELAC demandent dans une déclaration conjointe la levée du blocus imposé à Cuba et le retrait de l’île de la liste des États qui parrainent le terrorisme.” Nous allons fêter ça, ce 26 juillet : départ de l’insurrection de Fidel et ses compagnons (une poignée au départ) qui a fait de cette île le symbole de la liberté, la vraie, celle où chacun choisira son destin et refusera de se mettre à genoux.

La première de ces rencontres ce 26 juillet, prolonge ce que nous avons tenté à quelques-uns à Marseille, nous réunir dans un cercle d’amitié autour de Cuba. Depuis maintenant près de trois ans, même pendant le COVID, nous avons assuré une présence une fois par mois au bas de la Canebière, place du général De Gaulle et le premier jeudi de chaque mois une réunion à la maison des associations sur la Canebière. Soyons honnêtes, il nous est arrivé d’être deux, d’autre fois nous étions soixante. Mais comme l’a fait remarquer notre actuel secrétaire trésorier Alain, que vous connaissez dans ce blog sous le nom d’étoile rouge : tenir trois ans avec un groupe permanent de 7 personnes est dans le contexte actuel, une sorte d’exploit. Un groupe qui se caractérise par son hétérogénéité sur le plan politique avec des gens tous venus d’ailleurs, de Cuba, d’Éthiopie, d’Algérie, entre autres. Des gens totalement indifférents aux divisions politiques ou plutôt politiciennes qui déchirent malheureusement la France et les clans des Bouches du Rhône. Nous sommes un groupe qui ne demande sa carte à personne, et qui travaille avec tout le monde, un groupe qui n’a jamais bénéficié de la moindre publicité surtout pas de la Marseillaise… Pas plus que d’une aide de quiconque, au contraire ! Nous avons envoyé trois chargement de médicaments, deux camionnettes que nous avons transportées jusqu’en Italie… Sans la moindre subvention, sans local…

Comment avons-nous tenu.? Parce que nous pensions à Cuba, à son désintéressement, et qu’aucun de nous ne cherchait à figurer sur la photo aux côtés des autorités, nous étions “Degun” (personne en provençal) et fiers de l’être. Cuba est pour nous un symbole de ce qui nous réunit, la volonté de tenir debout, de comprendre quelle était notre place dans ce monde en devenir et le refus de céder devant l’injustice.

Tout le monde a sa place dans notre cercle pourvu qu’il soit d’accord là-dessus. Et peu à peu nous avons rencontré d’autres groupes, en particulier France-Cuba Vaucluse, les Aixois, les Arlésiens. Nous nous sommes rendus à leurs initiatives et ce 26 juillet, nous avons décidé d’une rencontre en particulier avec les camarades de France-Cuba Vaucluse, devenus des partenaires désormais, et ceci en deux temps.

Premièrement, nous nous donnons rendez-vous au Palais Longchamp dans la zone du jardin zoologique. Derrière le palais Longchamp, il y a en effet un jardin autour des anciennes cages à animaux. Nous ferons un pique nique devant la cage de la Girafe avec un rendez-vous à 12h devant l’entrée du jardin zoologique à la station de métro Longchamp – Cinq avenues. Chacun apporte un plat, dessert, boisson et on partage. C’est ce qu’on a déjà fait dans le Vaucluse. Des amis de Toulouse, lecteurs de ce blog et de passage à Marseille, nous ont annoncé leur venue. Nous allons discuter du programme de la rentrée, ce qui est dans nos possibilités.

Et nous terminerons la rencontre en allant comme d’habitude assurer une présence distribution de tracts sur la place du général de Gaulle sur la Canebière.

Voilà ceux qui veulent se joindre à nous sont les bienvenus… Et cette démarche de rencontre, de discussion “pour de vrai” pas seulement dans les réseaux sociaux, nous allons la poursuivre à Limoges, avec Marianne. Puis à Toulouse et à Béziers… en août… Nous parlerons bien sûr de Cuba mais il y aura d’autres thèmes de rencontre avec toujours le questionnement sur ce que l’on peut faire, communistes, gens de progrès, démocrates “sincères” (pour employer une terminologie qui nous rappelle certains souvenirs) pour comprendre l’actuel basculement du monde, et en quoi c’est l’affaire de chacun d’affronter les périls et les espérances. Les leçons du passé et celles d’aujourd’hui…

Nous vous ferons des compte-rendus et vous annoncerons les lieux de rencontre au fur et à mesure… Ce que nous avons initié dans ce blog, un cercle de lecture autour du livre “Erreur et trahison” mais aussi les quatre textes de Jean-Claude Delaunay que nous venons de publier sur l’évolution de l’impérialisme, est une initiative qui donnera lieu à d’autres rencontres, d’autres groupes de lecture de réflexion sont en train de se former. Tout cela reste en devenir… Ce qui nous réunit est la conscience d’être dans une situation très dangereuse dans laquelle il faut imposer la paix, la défense des droits à vivre dignement, mais aussi que cette situation dangereuse présente des possibilités tout à fait nouvelles et que tout dépendra de l’intervention de chacun et de tous. Selon l’exemple que nous donne Cuba.