Histoire et société

Dieu me pardonne c'est son métier

Cela parait évident : si un parti renonce au pouvoir ….

Extrait d’une interview de Novikov à Komsomolskaia Pravda : qui est frappé du plus solide bon sens. Surtout lorsque ceux dont il envisage l’alliance de coalition sont totalement déconsidérés par leur collaboration avec les bellicistes et les exploiteurs… Il faut méditer l’exemple du KKE, son refus de participer à des coalitions qui mènent la même politique, son défi : se présenter en tant que communistes, à partir il est vrai d’une expérience historique dont il a entretenu la mémoire, comme la seule alternative crédible, il est à ce titre le seul parti qui échappe à la débâcle qui actuellement frappe la gauche et ses coalitions et voit monter la droite… Il accroit son influence non seulement dans la classe ouvrière, la paysannerie, les couches populaires, mais dans la jeunesse comme chez les retraités et chez les intellectuels et artistes. Le PCF a beaucoup abandonné de son histoire, il a récemment renoué avec celle de la Libération, le programme du CNR, et en menant des campagnes autonomes avec son programme et un travail à la base qui pourrait rompre avec son propre affaiblissement dans des unions de sommet. La déclaration du PCF sur le sommet de l’OTAN va dans ce sens, elle est celle d’un parti qui prend ses responsabilités. On peut ne pas être d’accord sur tout, il n’empêche qu’elle définit une ligne qui porte la paix d’une manière qui tranche avec “le consensus” ambiant et qui fait de “la neutralité” un point d’appui contre les menées de l’OTAN et de Macron. (note de Danielle Bleitrach histoireetsociete)
“Novikov :

– Si un parti renonce à se battre pour le pouvoir, cela signifie qu’il n’a pas de raison d’être, qu’il doit se dissoudre ou se transformer en organisation caritative, environnementale ou autre. (…)  Il faut comprendre que lorsque vous voulez arriver au pouvoir, pour mettre en œuvre votre programme, quelqu’un est déjà au pouvoir. Il faut donc déloger ceux qui sont déjà au pouvoir. Il faut alors s’assurer de ce que l’on appelle la majorité populaire. Vous devez convaincre la majorité de vos concitoyens de votre bon droit, pour qu’ils vous soutiennent, pour qu’ils disent que vous êtes plus utiles. Pour ce faire, vous devez offrir une image de l’avenir que les gens suivront. C’est-à-dire le programme même, qui doit être clair, compréhensible, raisonné et élaboré.

http://kprf.ru/party-live/cknews/220086.html

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